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En guise d’éditorial : Le règne oligarchique

Les élections françaises suivent depuis des décennies une trajectoire en spirale descendante : chaque scrutin accentue les traits les plus régressifs du précédent. Les non-campagnes électorales n’arrivent même plus à cacher la nullité des prétendants tandis que le délabrement omniprésent de la société est devenu un fait admis. Cachée par une apparente continuité institutionnelle, la crise de régime larvée révèle un chaos idéologique et social qui s’approfondit et nous fait entrer dans un univers de moins en moins familier.
Le paysage politique français semble se découper en trois ensembles distincts ; le parti du pouvoir, les partis-zombies et l’ensemble de la population.
Le parti du pouvoir est le parti unique médiatico-oligarchique, qui a progressivement émergé au fil des alternances électorales depuis au moins quarante ans. La décomposition sans fin des partis de « gauche » et de « droite » aura finalement formalisé cette nébuleuse composite autour de E. Macron. Ces cercles techno-gestionnaires, assujettis aux organismes transnationaux (Ue, Otan, Onu, Oms, Giec…), administrent au jour le jour les affaires courantes en accompagnant cahin-caha les tendances lourdes de notre époque. Ce clan ne gouverne pas mais règne, surplombe une société éclatée, archipellisée en négociant au coup par coup entre corporations, lobbies, clans, communautés et réseaux sans ligne idéologique clairement identifiable. Les sempiternelles accusations de « néolibéralisme » préfèrent ignorer l’énorme techno-bureaucratisation d’une société presque entièrement sous perfusion permanente de financements publics, donc aux ordres. (...) --------Lire la suite...
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« Tous les totalitarismes prétendent se fonder sur les lois de la nature »

Quelques références d’ouvrages qui nous semblent poser des repères importants pour la réflexion politique contemporaine. Elles s’adressent à tous ceux qui, comme nous, s’efforcent lucidement de comprendre les dynamiques historiques en cours, et qui visent l’autonomie pour l’individu et la collectivité.
« D’ailleurs l’obsession des salaires renforce l’influence communiste, parce que les questions d’argent, si vivement qu’elles touchent presque tous les hommes, dégagent en même temps pour tous les hommes un ennui si mortel que la perspective apocalyptique de la révolution, selon la version communiste, est indispensable pour compenser. Si les bourgeois n’ont pas le même besoin d’apocalypse, c’est que les chiffres élevés ont une poésie, un prestige qui tempère un peu l’ennui lié à l’argent, au lieu que quand l’argent se compte en sous, l’ennui est à l’état pur. D’ailleurs le goût des bourgeois grands et petits pour le fascisme montre que, malgré tout, eux aussi s’ennuient. »
S. Weil, 1949 ; L’enracinement, Première partie ; les besoins de l’âme ; La liberté d’opinion

Quelques émissions à écouter ou lire, soit que nous en soyons les invités (« Interventions radiophoniques »), soit que nous ayons participé à leur élaboration (« Émissions de radio en collaboration »).
Toute réflexion politique qui dépasse le stade élémentaire, toute réaction à l’actualité, tout mouvement contestataire (...)
L’histoire présente dément tous les schémas préconçus, et nous n’échappons pas à la règle, nous qui avons espéré, cru et, (...)
Un an après le mouvement des gilets jaunes, et alors que la colère ne semble que suspendue, il est frappant de constater (...)
Je pars effectivement de la question de la passivité d’une grande partie du dit « peuple de gauche », du mutisme (...)
La question de la définition de l’Occident, de sa nature, de son histoire, de ses valeurs, de sa singularité, bref de sa quiddité, (...)
Le discours de la « Gauche » sur l’immigration se présente comme une évidence absolue depuis quarante ans. (...)