Bof.
Je ne milite dans un aucun parti, je ne prêche donc pour aucune chappelle.
La vérité est que tous les groupes, même les plus petits groupes associatifs, et ce, jusqu’aux comités de logement, traitent les militants comme les éléments d’une armée à manoeuvrer.
Cette tendance est remarquable même chez les représentants de groupes de locataires.
Tout cela n’a rien, mais rien à voir avec un quelconque stalinisme : vous délirez.
Cela existe dans tous les regroupements, même dans les associations d’étudiants d’HEC connus pour leur soutien massif pour le système.
Dirigeants et carriéristes voient leurs positions au sein de leur organisation comme une chasse gardée.
Ils se voient comme des experts et les militants et les entrants" sont du personnel à gérer et à encadrer.
C’est ainsi depuis que le milieu associatif reçoit des subventions. Avant, nous avons les méga-bureaucraties partisanes ou syndicales, maintenant, nous avons les micro-bureaucraties. Et plus le chômage a augmenté, plus les gens ont désespéré de ne pas trouver de travail, plus le nombre de gens essayant de « farie carrière » dans l’associatif a augmenté. Au départ, l’attirance est naturelle, par la suite il y a une recherche de point lieu d’atterrissage définitif.
Les textes du site sont intéressants. Mais vous lisez tout, absolument tout, à travers le prisme du stalinisme, qui est pourtant totalement mort en Europe et a toujours été inexistant en A. du Nord et dans les pays scandinaves.
C’est incompréhensible.
Vous défendez vos positions exclusivement dans les milieux intellectuels, universitaires et para-universitaires, c’est très bien, mais parfaitement déconnecté (c’est plus confortable que de savoir quoi faire, dans l’immédiat et politiquement, par exemple lorsque des centaines de pauvres et de vieux se font intimider et brutalement sortir de leur appartement par des spéculateurs immobiliers).
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