Ce texte est en effet décevant, alors que l’introduction semblait intéressante.
FInalement l’idée que la crise ne doit pas s’aggrage ne me semble pas jouer un si grand rôle que ça dans l’argumentation, dire le contraire étant, en effet, un aveuglement.
D’où d’ailleurs le problème de la citation de Castoriadis p. 13, citation en partie hors contexte car elle date de 1961, justement en plein dans les Trente Glorieuses, et qui n’a plus maintenant, je pense, la force de vérité qu’elle avait à cette époque-là.
Les tendances aux « slogans » et aux revendications actuelles qui sont critiqués dans le texte sont d’ailleurs très vagues et ne sont pas réutilisables pour une critique des organisations bureaucratiques par exemple. La « gauche », l’ « extrême-gauche » et les « libertaires » sont d’autant mieux amalgamés qu’on ne sait pas vraiment de qui on parle (à part un peu le NPA) ni de quels « slogans » ou « revendications ».Idem pour « les ouvriers », « les dominés » et les « classes moyennes » si condescendantes dans leur aide des « ouvriers » et des « dominés » (mais de qui parle t-on ?) avec des guillemets (« Eh
oui, comprenez, ce sont des domin ́es »), comme s’il s’agissait d’une citation ou de quelque chose de déjà entendu…
Finalement le texte prend parfois une posture du type « plus radical que moi tu meurs » avec des perspectives plus que vagues (« il est affaire de révolte, d’indépendance d’esprit, de rencontres, d’imaginaire, de courage personnel et de créativité collective... », p. 16).
Les descritptions et les critiques des « tendances » des mouvements contestataires dans ce textes auraient donc tout intérêt à être développées et argumentées à l’aide d’exemple concrets.
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