Texte très intéressant.
Trois commentaires :
1) question 6 :
est-ce que la tendance est vraiment l’affirmation de cultures plurielles ou bien n’est-ce qu’un phénomène individuel ? Autrement dit « l’immigré » n’existerait pas tant que ça, mais il serait la réunion d’individus aux destins de plus en plus divers. Certains devenant populistes (musulmans) comme d’autres votent Rassemblement National : autrement dit la montée du populisme c’est dans l’ère du temps et ça concerne tout le monde, on prend sa part de populisme où l’on peut....
2) Comment insérer l’opposition et la crise de la modernité occidentale, qui s’est faite de façon conflictuelle pour des pays comme le Japon par exemple qui a finalement intégré la culture occidentale, mais se retrouve « en crise » par impossibilité de la dépasser, ou des pays comme la Chine qui a près avoir intégré les éléments « économistes » de la culture occidentale imagine pouvoir trouver un équilibre en dominant le monde, ou encore des régions comme les pays Arabo-musulmans travaillés par l’accueil et le rejet de la « modernité », et enfin l’Occident lui-même victime de son économisme, son utilitarisme, sa religion de la décroissance et de la démesure ?
Comment ne pas voir dans l’émigration, l’immigration une crise globale de la modernité, une capitulation de la culture devant la technique (« Technopoly » de Neil Postman), une absence de réflexion sur des relations inter-culturelles dans une société post-occidentale, si tenté qu’il resta des cultures ? La France envoie chaque année 15 000 personnes au Canada....Bref et si on analysait la moblité comme un chaos généré par la modernité et une incitation à réfléchir à un mode post-industriel, c’est à dire RELOCALISE, mais de façon ouverte : dans un tel contexte comment pourrait s’organiser les relations internationales, le penser global, agir local ? Uniquement par un retour à des cultures traditionnelles fantasmées (la culture gauloise, la culture ouolof, la culture japonaise traditionnelle ?) ou autre chose. Est-ce que la question migratoire ne nous pose pas la question de ce nouveau type de relations dans un monde post-industriel, ou post-effondrement ?
3) Ne pas oublier la spécificité de la révolution industrielle en France. A là différence du RU et de l’Allemagne, la France n’a pas connu de révolution démographique (rappel : il faut trois révolutions pour faire une révolution industrielle : la révolution agraire (autrement dit la privatisation des communs en Europe et en Amérique), la révolution démographique (maintien fort taux de natalité et baisse de la mortalité) et révolution technique (fossile et machine à vapeur). La France a sans doute été un pays unique en Europe dans le sens où il a très tôt controlé sa natalité. Il fut des la fin du 19ès un pays d’immigration, alors que tous les pays européens envoyaient leur « trop-plein » de population en Amérique...et en France pour les Belges et les Italiens notamment...
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