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lundi 17 février 2020
par  LieuxCommuns

Cartographie de la galaxie des Frères Musulmans en France (Version 2.12)

Ci-dessous une cartographie de la galaxie des Frères Musulmans en France, issue d’une collaboration, qui fait suite à notre cartographie de l’islamo-gauchisme en France et qui s’est naturellement insérée dans la plus récente Cartographie des mouvances anti-Lumières. Elle s’inscrit bien (…)

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mercredi 26 février 2020 à 19h03

La série de documentaires sur le Goulag (diffusé par la chaîne Arte et disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=2md...), l’institution majeure du totalitarisme soviétique, apparaît comme très complète, notamment pour les passages où l’on pouvait craindre des euphémismes et des stratégies d’évitement (les frères Rotman ont un passé ancien de stalino-gauchistes, trotskystes, et le doute était permis, mais la participation des historiens Nicolas Werth et François Aymé est une garantie de précision).

Comme en 2017, lors de la publication d’ouvrages sur 1917 (“Lénine politique”, Dominique Colas, Fayard et “Lénine, l’inventeur du totalitarisme” de Stéphane Courtois, Perrin), l’essentiel peut désormais être formulé sans que suive la moindre polémique hystérique destinée à interférer. La différence avec ce qui s’était passé lors de la publication du “Livre noir du communisme” il y a une vingtaine d’années est complète. Les nostalgiques du mythe sont sans doute maintenant en nombre trop réduit pour réagir. Une stratégie du silence doit néanmoins jouer son rôle : les derniers font comme si cela n’avait aucune importance et donc n’existait pas. Leurs héritiers (Mélenchon, les réseaux universitaires, les “progressistes”, etc.) affectent de regarder ailleurs, tant ils sentent que l’époque du psychodrame pro-communiste est passée. Mais tout se passe comme si la vérité de ces moments terribles n’était admise et publiée qu’à partir du moment où elle n’a plus de conséquence pratique. L’industrie marxiste-léniniste séculaire du mensonge aura atteint cet objectif !

Chez tous ses héritiers, la destruction du substrat des sociétés occidentales tient désormais lieu de “révolution” rêvée. S’ils parviennent à ce résultat, ils prétendront n’avoir jamais voulu que la planète ne soit plus occupée que par des régimes despotiques. Mais c’est bien l’engrenage dans lequel ils sont engagés. L’incroyable participation du stalino-gauchisme dans toutes ses variantes à la manifestation du 9 novembre 2019 contre la prétendue “islamophobie” est éloquente : ils adoptent tous désormais la position subordonnée de supplétifs du totalitarisme islamiste. Les militants de l’inquisition musulmane (CCIF) sont quelque peu pris de vertige devant ce “succès” dont ils mesurent eux-mêmes assez mal la dynamique.

La stratégie de quasi-mutisme est à l’œuvre pour diverses analyses qui sortent de façon rapprochée ces temps-ci : les livres de Vermeren, de Rougier, de Micheron, ne semblent pas dénoncés de la manière habituelle. Cela peut venir, mais ce qui prévaut, c’est l’impression d’une stratégie de l’édredon. Or, c’est précisément ce qui pourrait arriver pour votre effort concernant votre cartographie de l’islamo-gauchisme, qui a dû exiger une énergie considérable. La revue de presse Fdesouche s’en est également fait l’écho et il y a un petit succès d’estime (voir ce qu’en dit Marianne).

Mais, au fond, les islamistes ont maintenant une certaine habitude de ces révélations : ils ont pu constater qu’il leur suffit d’empocher les subsides, de noyauter encore et encore, pour que la caravane de l’islamisme avance toujours plus loin. Le rôle discret d’obédiences franc-maçonnes (cependant quelque peu rétives dans l’affaire Mila) et surtout de l’église catholique (cf Vermeren) depuis 40 ans dans l’initiation au noyautage des institutions françaises est sidérant et reste largement sous les radars.

Nous approchons d’un saut qualitatif : la lutte officielle contre le “séparatisme” est évidemment destinée à se retourner contre les populations européennes, qui vont se voir reproché de se dissocier indûment de l’islam. Le cynique Macron met en place une machine de guerre à double tranchant, particulièrement vicieuse. Dans le même ordre d’idée, les “unités de déradicalisation” en Grande-Bretagne semblent s’être déjà concentrées sur la “rééducation” de quelques militants “d’extrême-droite” !

Ce qui fait tellement défaut, c’est l’action qui devrait suivre toute élucidation, car tout moment de compréhension pertinent est considéré à la rigueur comme suffisant en soi, alors que c’est une illusion. Les islamo-gauchistes, en totalitaires pragmatiques, concentrent leurs attaques sur ce qui compte : ils ne tolèrent aucune action militante qui les dénonce et le parti médiatique les appuie sans barguigner en faisant mine de découvrir partout de “l’extrême-droite”. Il faut également comprendre en quoi consiste l’attitude de personnages officiels comme Belloubet ou S. Royal, qui savent ensuite s’auto-amnistier par des corrections floues, qui noient systématiquement le poisson. Ces interventions visent à défendre “l’islam” contre toutes les populations (y compris musulmanes), en semant la division et la zizanie face à toute imposture agressive islamique. L’affaire Mila est sidérante de cynisme et de capitulation : voilà une famille qui est devenue, après quelques secondes d’altercation sur un réseau (anti)social, littéralement clandestine dans son propre pays. La terreur musulmane règne bien au-delà du rayon d’action des militants islamistes. Cette tactique des compagnons de route de l’islamisme contribue très efficacement à désamorcer les réactions de résistance. Les islamistes se voient systématiquement accordés l’initiative de l’escalade. Belloubet, par sa position institutionnelle de ministre de la Justice, organise et ratifie une différentiation des statuts juridiques, à l’avantage des islamistes. Les réseaux de juges “progressistes” agissent avec ardeur en ce sens et de façon cumulative, sans avoir besoin d’instructions.

La parenté avec l’attitude des “intellectuels progressistes” analysée en son temps par C. Lefort est remarquable : ceux-ci ont défendu, avec constance et pendant des décennies, le “socialisme” contre les populations ouvrières et paysannes, en fournissant à la bureaucratie soviétique les argumentaires tordus dont elle était incapable et qui brouillaient infiniment à la dénonciation du régime totalitaire. La dénonciation de “l’anticommunisme primaire” avait jusqu’à la fin des années 1970, un pouvoir d’intimidation qui est aujourd’hui oublié. Les intellectuels et ceux qui s’appelaient encore des journalistes (il n’y a plus aujourd’hui que des militants du parti médiatique, à quelques exceptions près) se laissaient très docilement rappeler à “l’ordre”.

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