La multiculturalie et les nouvelles armes médiatiques

Communiqués internes n° 022 & 23 du Comité Central du gauchisme culturel
vendredi 14 décembre 2018
par  LieuxCommuns

Textes extraits du bulletin de Guy Fargette « Le Crépuscule du XXe siècle » n°31-32, octobre 2016.

La satisfaction des partisans du multiculturalisme est compréhensible devant les succès immenses, si longuement préparés, que leur idéal ne cesse de rencontrer un peu partout dans le monde occidental. Il convient donc de rendre explicite ce qu’un Comité Central conséquent ne manquerait pas de formuler par des communiqués internes à vocation de formation, afin d’éclairer définitivement la logique qui sous-tend cette activité idéologico-pratique. Il s’agit en somme de laisser s’exprimer le “surmoi collectif” de ses partisans les plus déterminés. Leur mot d’ordre peut se résumer à ce cri du cœur des populistes russes de la fin du XIXe siècle, qui fut la boussole du marxisme-léninisme dans toutes ses manifestations : “détruire l’Occident pourri !”.

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La multiculturalie et les nouvelles armes médiatiques

Communiqué interne n° 022 du Comité Central du gauchisme culturel

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La compassion préfabriquée pour faire oublier qui est l’ennemi et qui sont les victimes

Magnanville est une petite commune pavillonnaire située près de Mantes-la-Jolie, ville à 80 % musulmane, selon son ancien maire, Pierre Bédier, où est niché le Quartier tristement célèbre du “Val Fourré”. Il s’est produit le 13 juin 2016 une action d’une grande audace, à l’initiative d’un représentant du Tiers-monde absolu, malfaiteur récidiviste, issu du proto-djihad délinquant, et adepte du néo-islam : celui-ci a tué de ses mains, de neuf coups de couteau, un commissaire de police qui rentrait chez lui. Puis sa femme, elle aussi fonctionnaire de police, a été égorgée à l’intérieur du foyer, en présence de son enfant de trois ans, dans le cadre d’un véritable meurtre rituel assumé. La détermination de ce djihadiste, libre de toute entrave, alors qu’il avait été repéré et même condamné il y a quelques années, a été totale. N’a-t-il pas pisté ses victimes dans les jours précédents, afin de réaliser cet égorgement rituel ? Il n’a pas été possible, rétrospectivement, de trouver quoi que ce soit à reprocher ni à ce policier ni à sa femme, ce qui démontre, de notre point de vue aigü, leur inqualifiable perversité transpolitique.

La manière dont les commémorations ont été prestement expédiées mérite surtout l’attention : grâce à l’accompagnement compassionnel minutieusement rodé de la gauche de gouvernement, la trace du forfait s’est trouvé englouti par l’univers magique de la pieuvre médiatico-politique, tout affairée aux épisodes haletants du championnat européen de football, tandis que les maniaques de l’émeute parasitant les cortèges du rodéo syndical à épisode contre la “Loi Travail” atteignaient dès le lendemain une espèce d’extase. Leurs slogans ultra-minoritaires du type “tout le monde déteste la police” illustrent à quel point leur vrai public ne peut se trouver que du côté des zombies impavides du néo-islam et de leurs auxiliaires.

Depuis le début des attaques terroristes en 2015, le président-Chrysanthème s’est fait une spécialité du tour de passe-passe cérémoniel, pour lequel il avait montré d’emblée d’indéniable prédispositions : son attitude devant la crise économique anticipait dès 2012 sur cette posture, puisqu’il a toujours traité l’économie comme une question de météorologie historique à subir. Il a assuré le service compassionnel après coup afin de renforcer l’impression générale de fatalité qui doit excuser les déconvenues récurrentes. Cette aménité professionnelle a ceci de remarquable qu’elle permet une empathie de façade, impeccablement télévisuelle, tandis qu’elle envoie aux chômeurs, aux policiers et à toutes les victimes de la guerre menée par le néo-islam le message implicite : de toute façon vous serez sacrifiés à ce que nous considérons comme la fatalité.

Le merveilleux prolétariat fondamental, transhistorique, qui réalise des exploits individuels de plus en plus audacieux, néglige de survivre aux attaques qu’il organise de plus en plus souvent. Les auteurs de ces actes n’ont donc pas à en répondre : ils se situent d’emblée par-delà le bien et le mal. N’est-ce pas notre ambition depuis le camarade Netchaïev, qui écrivit avec l’aide de Bakounine le “Catéchisme révolutionnaire”, dont Lénine fit un éloge sans faille, tandis que le jeune Staline, surnommé alors Koba, l’utilisait comme livre de chevet ?

Toutes les factions de gauche réalisent, face au pays tout entier, “les yeux dans les yeux”, un tour de force dont la maîtrise spontanée étonne. Il est d’autant plus frappant qu’il semble conduit par faiblesse ou impéritie. La gauche de gouvernement, d’apparence si molle, met en œuvre le programme confus de ses contestataires brouillons, selon un partage du travail qui se déguise en affrontement symbolique. A ce jour, la répartition des rôles est parfaite.

Paris, le 18 juin 2016


La multiculturalie et le saccage sans phrases

(Communiqué interne n° 023 du Comité Central du gauchisme culturel

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Même les hôpitaux ne les retiennent plus

Le lendemain de l’assassinat au couteau du couple de fonctionnaires de police à Magnanville, près de Mantes, il s’est tenu une manifestation contre la “Loi Travail”. Son avant-garde brutale s’est permis de vandaliser divers établissements sur le boulevard du Montparnasse, près de la station de métro Duroc. Un hôpital pour enfants, où se trouvait, hasard objectif redoutable, l’enfant des deux fonctionnaires de police assassinés la veille, a vu sa façade extérieure saccagée. Et lorsqu’un cordon de policiers s’est interposée pour la protéger, ils ont subi une très longue pluie de projectiles, qui a scandé l’activité des salles d’opération situées à quelques mètres en contrebas de ces déprédations démonstratives. Les médias, fidèles à leurs ménagements pointilleux vis-à-vis de nos splendides maniaques de l’émeute, se sont conscieusement abstenus de mentionner la dévastation d’un centre de radiographie médicale (l’“Imagerie médicale Duroc”) situé à proximité de l’Hôpital des Enfants malades.

Le parallèle entre hôpitaux et mosquées s’impose là, puisque les établissements hospitaliers sont d’une certaine façon les mosquées de la société de consommation, cette approche si imparfaite mais concrète, de l’abondance rêvée par les partisans oniriques du communisme, et qui restera à jamais inégalée une fois que les ressources énergétiques ne suffiront plus à entretenir la sacro-sainte croissance matérielle.

Toutes les variétés de l’islam militaire ne détruisent-elles pas, sans aucune retenue, les mosquées de leurs adversaires, tandis que leurs partisans ouverts ou masqués s’entraînent à pousser des cris perçants dès qu’un islamophobe s’avise en France de dévorer un sandwich au jambon à moins de 100 mètres de ces lieux dits “de culte” ?

D’un tel moralisme à géométrie variable nous devons en tout cas nous montrer dignes : ces actions du 14 juin près du métro Duroc ont été l’occasion d’un bel entraînement.

L’esquisse de lynchage d’un policier noir ou la destruction amorcée de lieux de soins médicaux ne sont pas des erreurs mais des moments précurseurs de ce qu’il faudra un jour pratiquer à grande échelle si la multiculturalie veut atteindre ses objectifs fondamentaux... Seuls de véritables blasphèmes en acte peuvent ratifier notre détermination.

Paris, le 19 juin 2016


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