Bienvenue en multiculturalie

(communiqués internes n°002 & n°003 du Comité Central du gauchisme culturel)
mardi 23 mai 2017
par  LieuxCommuns

Textes extraits du bulletin de Guy Fargette « Le Crépuscule du XXe siècle » n°31-32, octobre 2016.

La satisfaction des partisans du multiculturalisme est compréhensible devant les succès immenses, si longuement préparés, que leur idéal ne cesse de rencontrer un peu partout dans le monde occidental. Il convient donc de rendre explicite ce qu’un Comité Central conséquent ne manquerait pas de formuler par des communiqués internes à vocation de formation, afin d’éclairer définitivement la logique qui sous-tend cette activité idéologico-pratique. Il s’agit en somme de laisser s’exprimer le “surmoi collectif” de ses partisans les plus déterminés. Leur mot d’ordre peut se résumer à ce cri du cœur des populistes russes de la fin du XIXe siècle, qui fut la boussole du marxisme-léninisme dans toutes ses manifestations : “détruire l’Occident pourri !”.

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Multiculturalie et naufrage historique

(communiqué interne n°002 du Comité Central du gauchisme culturel)

Conjurer les surprises de l’histoire par le sabordage

L’observation la plus dépassionnée amène à considérer que le socialisme réel a fait naufrage sur le tiers de la planète où il s’était un jour installé. Quelles qu’aient été les circonstances, le résultat fut à peu près constant : gouvernement par le massacre, réseau de camps pour maintenir la terreur, idéologie de granit imperméable aux démentis de l’histoire. Ce régime a pourtant régulièrement débouché sur une très bonne approximation de l’enfer sur terre.
L’anti-impérialisme, idéal qui devait servir de complément puis de substitut au précédent, a lui aussi été trahi par l’histoire : non seulement le principal empire colonial, l’Inde britannique, s’est émancipé sans guerre d’indépendance ce qui a entraîné une désagrégation de toutes les autres colonies, ces demi-empires, qui ne furent jamais que le produit des rivalités européennes, mais aucune de ces indépendances n’ont produit l’émancipation attendue, même dans les quelques marges où une guerre de libération fut inévitable. Ainsi, tous les régimes musulmans sont des tyrannies, voire des esquisses de totalitarisme, y compris lorsqu’ils ne sont pas issus de décolonisation. Le sursaut de la Chine a d’abord permis l’établissement du plus vaste et du plus meurtrier des totalitarismes, jusqu’au moment où, pour comble, ses dirigeants ont décidé, avec un succès indiscutable, de mimer les mécanismes capitalistes, à l’instar du Japon, de la Corée du sud et des divers pôles de la diaspora chinoise ! L’Inde s’est accommodée d’un régime parlementaire et prend peu à peu le même chemin d’une relative adaptation au maniement des mécanismes capitalistes. De plus, sous les accommodements de surface, le fond impérial demeure dans la plupart de ces entités, soit comme réalité silencieuse mais active, soit comme perspective idéologique (cf la thématique du “califat” dans le monde musulman). C’est donc avec une heureuse prescience que l’anti-impérialisme s’est émancipé de l’esprit des Lumières en prenant soin d’oublier la dénonciation principielle du despotisme et de la tyrannie. Toute dimension impériale intégrale, extérieure à l’Occident, est négligeable ! Cet anti-despotisme sélectif atteste que “l’anti-impérialisme” est en soi une promesse de sortie de l’Occident.
Enfin, même le tiers-mondisme rencontre désormais son naufrage : non seulement il n’a pu définir de voie de développement originale, mais la greffe technocratique de populations musulmanes sur les sociétés occidentales est désormais menacée d’échec radical, à l’initiative de l’islam , qui réussit à imiter le “socialisme réel” dans son procédé le plus caractéristique : il est d’ores et déjà le principal tueur de ses partisans et de ses “protégés”, et interdit d’en parler.

Il est donc crucial de réduire au silence, par tous les moyens, même légaux, les individus qui s’aviseraient de formuler publiquement ces constats en soulignant la vis- cosité de l’histoire qui fait obstacle à nos idéaux. La tâche n’est pas si aisée : malgré l’emprise de l’État culturel, qui permet l’accouplement de la novlangue publicitaire à l’industrie du divertissement sous une prétention artistique illimitée, les sociétés occidentales fabriquent encore trop d’individus capables de lucidité. Le sabordage de ces sociétés, impératif absolu, n’est jamais achevé.

Les circonstances sont néanmoins favorables : les diverses bourgeoisies n’ont au fond supporté les peuples occidentaux, si incommodes, que contraintes et forcées parce qu’ils étaient indispensables pour contenir les ambitions de leurs rivales mimétiques. Comme les anciennes classes dirigeantes occidentales se transforment toutes depuis une quarantaine d’années en oligarchies régnantes, hors sol, elles tendent à se coaguler loin des populaces. Les héritiers du marxisme-léninisme, pour leur part, ont laissé de côté les éléments trop voyants de leurs méthodes tout en conservant leurs procédés de mensonge industriel, avec leurs leviers stalino-gauchistes vitrifiés par l’histoire et leur longue marche dans les institutions de l’État culturel. Ils constituent une authentique contre-élite aux intérêts convergents avec ceux des oligarchies compradores, dont ils sont d’ailleurs de plus en plus souvent les fils et les filles. Cette rencontre magnifique des élites de fait et de la contre- élite politico-culturelle, si douée pour retourner l’esprit de sédition contre les populations rétives aux lendemains radieux prédits en vain par la théorie, est pleine d’avenir. Un Cohn-Bendit en est la figure de proue la plus achevée. L’ambiance générale n’est donc pas à la mobilisation des esprits mais à leur paralysie, tandis que s’étendent les migrations les plus diverses et les plus déstructurantes. En tentant de réduire chaque pays européen à une reproduction minuscule et standardisée des États-Unis, mais sans aucune des conditions qui ont assuré leur succès (immigrants de provenance civilisationnelle relativement homogène, très forte démographie interne, sélection rigoureuse des arrivants en fonction de leur niveau d’éducation, continent immense à mettre en exploitation), le naufrage généralisé de nos ambitions anciennes ne peut que se communiquer aux nations d’Europe, dès lors condamnées à se désintégrer en sociétés où plus personne n’a confiance en personne.

Cela doit permettre la naissance d’un monde nouveau enfin débarrassé des sociétés maudites, comme les Cités-États depuis l’antiquité, ou les États-nations depuis la Renaissance, que jamais aucune théorie de l’histoire n’a anticipées ni réussi à maîtriser. Nous devons faire à disparaître ces deux formes, véritables volcans de créativité historique parfaitement incontrôlables. Quelle idéologie serait plus apte à ce rôle historique que l’islam ?
Notre titre de gloire est bien de devenir les plus grands naufrageurs de l’histoire. Comme l’avait proclamé le camarade Bakounine : “la destruction est création”. Cela suffit à notre prospérité et à notre satisfaction.

Paris, le 15 décembre 2015


Bienvenue en multiculturalie

(communiqué interne n°003 du Comité Central du gauchisme culturel)

L’imam Al-Bukhari (1/583) a dit :

[...] Ibn ’Abbas rapporte du Prophète -sal Allahou ’alayhi wa salam- qu’il a dit : « Allah m’a montré l’enfer et j’ai vu que la majorité de ses habitants était des femmes, car elles renient » On demanda : « Car elles renient Allah ? »

Il répondit : « [Non mais] parce qu’elles renient les bienfaits de leurs époux et les faveurs qu’ils leur font. Tu peux être bienfaisant envers une femme toute ta vie. Il suffit que tu la contraries une fois pour qu’elle dise « Tu n’as jamais été bienfaisant envers moi ».

L’avenir des femmes est tout tracé

Ainsi que l’a montré la soirée aussi spontanée que torride du 31 décembre 2015, à Cologne et dans toute une série de villes européennes, le nouveau désordre exige que celles qui se tiennent à moins d’une “distance de bras” d’un homme inconnu se laissent tripoter par tout musulman qui en éprouvera l’urgence, et plus si nécessaire. Qu’elles se souviennent que cela ne dure que quelques minutes à chaque fois, et qu’ils y trouvent un soulagement momentané et un entraînement pour d’autres actions plus volontaires. Dans les intervalles, elles pourront jouir du paradis multiculturaliste. Et même si une minorité seulement de musulmans se laissent aller à de telles privautés, elles doivent considérer que celle-ci incarne l’admirable avant-garde du nouveau monde qui veut en finir avec les horribles libertés occidentales.

Les 57 États musulmans sont déjà familiers de cette pratique, quoique de façon très inégale. Elle porte d’ailleurs déjà un nom en arabe : “taharrush gamea” (harcèlement collectif). Il s’agit donc d’une très belle illustration de perfusion culturelle orientale dans la vieille Europe figée.

L’étape suivante, bien établie en Égypte par exemple, consistera en enlèvements, conversions obligatoires et mariages forcés. Ces femmes ne pourront jamais plus revenir vers leurs familles puisque celles-ci les inciteraient à sortir de l’islam, ce qui est strictement interdit.

Chaque année, des centaines de femmes coptes doivent faire l’expérience de cette ouverture à une vie nouvelle pleine d’imprévus. Cela dure depuis des décennies, ce qui démontre à quel point un tel état des relations entre les sexes peut acquérir une stabilité convaincante.

Telle est la forme d’égalité promise aux femmes, un esclavage niveleur, car leur statut ne peut être supérieur à celui de tout nouvel arrivant d’outre-méditerranée “avec des droits”, c’est-à-dire tous les droits. Mais toute peine a sa fonction : ce sort leur permet de se préparer progressivement, avec soin et régularité, à l’Enfer que le grand prophète a déclaré leur être principalement réservé dans l’au-delà.

Comme le soulignait une publicité récente pour un roman policier : “N’ayez crainte, ce n’est oppressant que du début à la fin”, les femmes qui entrent en multiculturalie doivent se dégager de toute espérance fastidieuse. La modernité l’exige, le progrès monothéiste l’impose. La paix des cimetières est à ce prix.

Toutes les femmes doivent tirer les conséquences de la révolution tiers-mondiste !

Paris, le 15 janvier 2016

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