Mon dieu rendez-moi ces 30 minutes de lecture... Cette tribune mélange tout et son contraire. Seul fil rouge, la haine contre la gauche et le progrès social (le vrai, celui qui prend en considération toutes ses formes, y compris mariage pour tous) Ainsi l’auteur mélange progrès sociaux avec fanatisme bio-technologique, uniquement dans le sens de faire peur. Il n’y a aucune maitrise sur le sujet des gender studies qu’il méprise rien qu’à la lecture du terme. Encore une fois, comme beaucoup d’intellectuels de facade, tout changement social est vu comme une menace pour l’homme (différent de l’Homme) et il faut tout faire pour décrédibiliser la cause « féministe ». Il parle de post-genrisme et haine de la nature/du corps. Pourtant c’est bien en ce sens que l’idéologie Post-genrisme s’est fondée : celle de l’Homme comme entité, et ou les Hommes jouiraient d’une liberté sexuelle sans codes. Je ne vais pas tergiverser, il y a trop à dire. Cependant je ne perds pas espoir qu’un jour ce genre d’auteurs puisse saisir la complexité des studies gender, des orientations sexuelles, du problème de la masculinité, et surtout de prendre ces problèmes en considération même si l’on est un cisgenre hétérosexuel. Si possible, sans venir saupoudrer le discours avec une pseudo phobie transhumaniste/gauchiste/feministe aberrante.

Paul Stonley

PS : Mes excuses pour les erreurs de français, qui n’est pas ma langue natale