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dimanche 23 août 2015
par  LieuxCommuns

Islam, phobie, culpabilité (1/2)

Ce compte-rendu du livre de D. Sibony nous a été envoyé par un sympathisant, Jaufré, dont nous reproduisons le préambule. Les thèses ici présentées sont très stimulantes et nous les partageons. Un aspect nous semble néanmoins nécessaire d’être précisé, de notre point de vue, qui ne nous paraît (…)

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dimanche 27 décembre 2015 à 17h14 - par  Sofia Walid

Un très bon compte-rendu et les idées ici présentées se révèlent très stimulantes pour la compréhension au jour-le-jour de la situation que nous vivons et que l’on pourrait qualifier « d’avant-guerre »...

La culpabilité occidentale, littéralement palpable dans les discussions sur le sujet, mais à qui D. Sibony donne sa véritable dimension narcissique (« nous sommes responsables de votre violence »), est un formidable déni du fameux « Autre » à qui nous serions justement coupables de ne pas nous ouvrir ! Boucle magnifique, clôture infernale qui constitue le moteur principal des événements qui se jouent :

  • les uns ne cessent de vouloir s’extraire d’un occident vécu comme omnipotent et omniscient en se référant à ce qui lui semble le plus étranger (le Coran et ses valeurs guerrières, conquérantes, xénphobes, impérialistes), pour le mettre en pratique,
  • tandis que les autres, en face, accusent leur propre culture et leur propre histroire d’être équivalents ou même pire, et sinon, dans tous les cas, d’être à l’origine de cette mise en oeuvre meurtrière.

Ces blocages psychologiques, si évidents, sont les sous-bassements des idéologies islamo-gauchistes ou simplement islamophiles qui empêchent toute réaction mesurée, et nous précipitent donc vers la guerre.

Le parallèle est frappant (bien que limité) avec les discours pacifistes des années 30 face au développement du nazisme, aboutissant à l’« esprit munichois ». On expliquait à l’époque que l’Allemagne avait été saignée à blanc par le Traité de Versailles de 1919, que la crise économique américaine de 1929 l’avait détruite une seconde fois, que, finalement, toutes les nations avaient le droit de se donner le leader qu’il leur plaisait, puis que l’argument de « l’espace vital » était imparable, etc. et que, de toute façon, il était temps après des siècles de guerres meurtrières de rompre avec toute cette germanophobie... Nous avons eu le déshonneur, puis la guerre. (Et il ne faudrait pas croire que, d’un coup, ces discours ont disparus avec la blietzkrieg : ils ont été tenus avec quelques variantes durant toute l’occupation, et par la majorité d’une population qui s’est découverte républicaine par mimétisme à la Libération : ça n’augure rien de bon, hein ?).

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