Vous avez dit « Progrès » ?

Jacques Testard
dimanche 13 septembre 2009
par  LieuxCommuns

Progrès

Par Jacques Testard

le jeudi 21 mai 2009,

http://jacques.testart.free.fr/inde...

In « De Gauche », petit lexique à usage pédagogique, scientifique et politique Sous la direction d’Alain Caillé et Roger Sue, Ed Fayard, 262-267, 2009

USAGES DU PROGRES

Le mot progrès (du latin progressus) désigne depuis le 17° siècle l’action d’avancer, au point ou le contraire de progressiste est conservateur ou réactionnaire (dictionnaire Robert)…Ce qui place immédiatement l’idée de progrès dans l’arsenal des idées « de gauche ». Le problème est la vieille confusion en ce même mot entre les productions de la science et les conquêtes sociales.« Le progrès peut-il désigner autre chose que cette réalisation progressive, permise par la science, des fins suprêmes de l’humanité, fins identiques à elle et constitutive de son essence ? » écrivait Michel Henry (La barbarie, Ed Grasset, 1987)… mais il ajoutait immédiatement que la science ignore l’essence de la vie. Les religions ont largement marqué l’histoire des sciences en refusant des avancées de l’esprit et des innovations qui venaient contredire les dogmes qu’elles avaient établis, surtout la religion catholique, triomphante au moment de l’irruption de la science moderne. Si les religions n’ont plus le pouvoir d’éliminer les savants impies et les théories sacrilèges, elles se réfugient souvent dans l’interdit imposé à leurs ouailles ou même à des populations entières. Mais l’histoire du lyssenkisme en URSS montre que toute puissance instituée cherche soit à nier soit à instrumentaliser la science, tant celle-ci influence la vie spirituelle et matérielle des citoyens. Le développement scientifique a coïncidé avec celui de la démocratie dans les pays industrialisés et les pouvoirs politiques européens ont choisi de reconnaître dans la science la source privilégiée des vérités et des richesses alors que celle-ci , devenue technoscience ( ) n’est ni neutre ni universelle.

Selon l’ethnologue Leroi-Gourhan, il existerait des « lignées technologiques » qui amènent des peuples distants et ne communiquant pas entre eux à inventer des techniques comparables quand ils sont confrontés à des besoins comparables, comme s’il y avait une dynamique interne des besoins techniques. Cette hypothèse est certainement trop « naturaliste » . Il est réconfortant de savoir que, dans bien des civilisations, des techniques ont été découvertes sans être traduites en applications. Ainsi de l’imprimerie pour les Chinois ou de la roue pour les Inca. On pourrait alors contredire le principe de D Gabor (1964) : « Tout ce qui est techniquement faisable se fera, que sa réalisation soit jugée moralement bonne ou condamnable »… L’arsenal du progrès est largement peuplé de faux progrès. Un seul exemple actuel : les plantes génétiquement modifiées (PGM) aggravent la précarisation économique des paysans alors que leurs avantages demeurent fictifs et que leurs risques sanitaires et environnementaux sont établis. Comment alors considérer les PGM comme un progrès ? Depuis Jean-Jacques Rousseau, qui fut la source la plus profonde de la critique du progrès technique, bien des voix en ont souligné les risques ou les absurdités, mais elles furent toujours méprisées.

QUEL SENS POUR LE PROGRES ?

La confusion entre progrès technologique et progrès humain est constante et, puisque le premier va croissant, on laisse croire qu’il en est de même du second… afin d’éviter trop d’interrogations sur la réalité. Si on prend l’exemple de la longévité il existe aussi une confusion (des causes cette fois) entre progrès médical et progrès social( ).. Le progrès c’est aussi, et de plus en plus, la promesse d’un mieux être qui n’est pas encore…et n’adviendra peut-être jamais. C’est pourquoi les débats sur de récentes technologies séparent les « optimistes » des « pessimistes » dans la religion du progrès, comme autrefois se trouvaient opposés les croyants et les non croyants…

Quand la science se fait technoscience, elle devient un moyen d’action plus que de connaissance et les applications remplacent ou précèdent la science. Alors, tout change puisque ce sont certains choix qui ont conduit à privilégier certaines voies ce qui ruine le lieu commun : « la science est neutre, seules ses applications pourraient éventuellement … ». Déjà en 1962 Heidegger écrivait que « l’innovation n’est plus ce qui résulte d’une invention, elle en programme le surgissement ». La technoscience n’est pas neutre mais elle oriente le futur des hommes et celui de la planète, délibérément, si bien que les activités de recherche méritent un examen social au même titre que toutes les activités humaines (voir mon essai : Le vélo, le mur et le citoyen, Ed.Belin, 2006). Beaucoup d’éléments constitutifs de notre période sont inédits (surpopulation, destruction de la nature, artificialisation du vivant, mondialisation etc.) et certains sont déjà irréversibles (épuisement des ressources fossiles, changements climatiques, érosion de la biodiversité, etc.). L’humanité intervient désormais de façon majeure sur sa nature propre (depuis la sélection d’embryons, jusqu’à un futur proche habité de cyborgs, surhumains et transhumains ?), sur son évolution et sur l’ensemble de la biosphère. Il n’est aucune raison ontologique pour que l’homme dispose à la fois du pouvoir de progrès technique et du pouvoir de contrôle sur ce progrès. Même pour une innovation technologique exonérée de risques directs selon le principe de précaution, la pleine responsabilité exigerait d’autres préoccupations : quels effets sur le développement, sur la nature, sur l’équité sociale, sur l’emploi, sur la solidarité régionale et les relations nord-sud, etc … ?. Mais la mondialisation priorise d’autres valeurs : compétitivité, libre-échange, investissement, productivisme,…. C’est pourquoi le « progrès de la science » n’est pas nécessairement celui de l’humain, sauf à accepter que notre destin soit régulé par les intérêts de l’industrie et de la Bourse. Dans le monde incertain que nous avons construit, la « croyance dans le progrès », d’essence religieuse ( ), permet de justifier la politique de l’autruche pour masquer une attitude suicidaire.

Les Grecs ignoraient la recherche de l’efficacité ou de la productivité et leur conception du progrès ne passait pas par la récupération sociale des inventions mécaniques. Ce qui fait dire au sociologue des techniques Alain Gras que « la volonté de domination des forces de la nature est un fait historique, c’est à dire provisoire… »(Le choix du feu, Ed Fayard, 2007). Désormais le progrès pourrait consister à inventer des façons de vivre économes et durables pour que l’humanité entière puisse s’épanouir et établir des liens pacifiés.

PROGRES ET POLITIQUE

On ne peut pas attribuer à une tendance politique déterminée l’aphorisme stupide « on n’arrête pas le progrès » qui permet d’interdire toute velléité d’intelligence critique vis à vis de la technoscience. C’est que l’idéologie du progrès n’a pas de parti. L’économiste et philosophe Jacques Prades se demande pourquoi les hommes acceptent la « servitude volontaire de la technoscience » ? (L’homo economicus et la déraison scientifique,Ed L’Harmattan, 2001). Il note que les années 60 furent surtout celles de réflexions (décolonisation, folie, pensée sauvage,…) qui n’abordaient pas la modernité c’est à dire « l’hégémonie de l’économisme et la toute puissance de la technoscience ». Il existait alors des analyses critiques (K Polanyi, I Illitch, L Dumont, J Ellul, et quelques autres) mais ces réflexions n’ont pas trouvé leur relais politique tandis que leur traduction économique se trouvait (et se trouve) atomisée entre d’innombrables lieux de résistance locale. J Prades ajoute : « la technoscience n’est pas un privilège de la classe dominante, qui aurait l’exclusivité du drainage des crédits de recherche et des orientations stratégiques. La technoscience est la seule machine capable de répondre aux problèmes qu’elle crée elle-même par les moyens qu’elle déploie en déplaçant les problèmes sans les résoudre… » En 1982, M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de la recherche , proposait de « faire reculer certains préjugés contre la science et la technologie, tenir en lisière les mouvements antiscience »… Et il englobait sous ce dernier terme aussi bien les cartomanciennes que les écologistes. Or, vingt ans plus tard, les préoccupations écologistes se trouvent validées et font l’objet de rapports alarmants de la part de la science officielle. Pourtant, le scientisme résiste : en 1992 des scientifiques éminents, dont de nombreux prix Nobel,lançaient« l’Appel d’Heidelberg » contre « l’émergence d’une idéologie irrationnelle qui s’oppose au progrès scientifique et industriel et nuit au développement économique et social »… C’est aussi la prégnance de l’idéologie scientiste qui explique la relative passivité des populations face à l’appareil technoscientifique, à ses choix et à ses impositions. Comme si c’était seulement du laboratoire de recherche que peut surgir le « progrès », lequel devrait correspondre à un bénéfice de civilisation plutôt qu’à l’accumulation des moyens d’action.

Ces dernières années, on a assisté à un véritable bouleversement dans l’appréciation du progrès par des courants politiques. Qui aurait pu prévoir il y a seulement 10 ans que le parti Communiste ou le syndicat CGT de l’inra en viendraient à s’interroger sur les bénéfices apportés par les plantes transgéniques ? De même, apparaît « à gauche » un début de réévaluation de l’industrie nucléaire, laquelle fut longtemps hors critique au nom des emplois qu’elle fournit autant que de l’idéologie du progrès. Le philosophe des sciences Jean-Jacques Salomon observait (Le destin technologique, Ed Balland, 1992) que « dans les années 50, les craintes suscitées par le débat sur l’automation avaient tourné court, à la fois parce que l’expansion économique était soutenue et parce que la diffusion des technologies propres à généraliser l’automation n’avait pas eu lieu au rythme que craignaient les syndicats ». C’est aussi parce que des doutes sur les bienfaits de certaines technologies sont venus s’ajouter aux incertitudes sur leurs nuisances que le « progrès » est (très lentement) revisité.

Le progrès est à la base de la croissance économique, laquelle est vitale pour le capitalisme, c’est pourquoi il est défendu éventuellement par la police et l’armée : en 1812 la révolte des luddites anglais contre les métiers à tisser automatiques entraîna une répression violente pour protéger les machines. La question posée depuis peu, mais avec de plus en plus d ‘acuité, concerne la nécessité de cette croissance. On voit venir le moment où le recours à l’économie solidaire et à la gestion autonome des ressources locales, pourrait s’opposer à la vieille notion de progrès, celle qui accepte sans broncher le principe de Gabor.

LE PROGRES CONTRE LE CITOYEN

Puisque les acteurs de la technoscience constituent des minorités (dont les chercheurs sont la part la plus discrète) on conçoit que le progrès puisse échapper à la démocratie mais aussi à la sagesse, et donc au bien public. Comme disait Jacques Ellul …« nous avons à détruire l’illusion que la technique nous fait marcher de progrès en progrès ». Les acteurs qui régulent les avancées de la technoscience sont bien les industriels, fermement alliés à des armées en blouse blanche, sous l’œil paternel des élus en charge des consommateurs. Le public pour sa part hésite avant d’oser les questions importantes : pourquoi des plantes transgéniques(toujours sans avantage) et pas plus de recherches sur les méthodes culturales, les améliorations variétales ? pourquoi les thérapies géniques (toujours inefficaces) et pas plus de recherches sur les maladies contagieuses, sur les résistances bactériennes ? pourquoi de nouvelles machines nucléaires (EPR, ITER, … toujours dangereuses à terme) et pas plus de recherches sur les économies d’énergie, la pollution environnementale ? …Des populations entières peuvent même se trouver aliénées à des innovations devenues obligatoires : quel progrès si des technologies largement répandues viennent en remplacer d’autres sans égard pour ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas acquérir la nouvelle technologie et deviennent socialement infirmes ? ( ) Ainsi des empêchements à vivre simplement sont imposés par le « progrès », comme si le progrès social n’était que la capacité à s’emparer du progrès technique, sans évaluer les nuisances ou les pertes qu’il engage. Les effets négatifs des innovations sont souvent différés si bien que l’acceptation sociale peut être obtenue à moindre coût par les promoteurs, quitte à laisser le monde se débrouiller plus tard avec les effets indésirables. De plus, le progrès technique séduit chaque individu isolément (on profite de l’électricité) alors que c’est au détriment de la société entière (l’électricité provient des centrales nucléaires) ce qui inhibe la conscience critique des citoyens ( ) Que deviennent les principes de la république et de la démocratie quand le progrès s’attaque aux libertés (fichages intrusifs), à l’égalité (chômage sélectif, médecine de riches) et à la fraternité (tri des humains dans l’œuf, compétition généralisée) ? Si on laisse la technoscience écraser l’homme et la nature au nom du progrès, il faudra s’attendre à des réactions désordonnées (révoltes, sabotages,…) d’ hommes acculés à la violence mais échappant à une logique politique parce que l’ennemi n’a pas d’appartenance politique identifiable.

DONNER UN SENS POLITIQUE AU PROGRES

Ce que sera le monde en 2030 dépend largement de ce qui se passe aujourd’hui, et se passera demain dans les laboratoires. C’est pourquoi les orientations scientifiques comme les développements technologiques ne peuvent plus être laissés entre les mains de quelques spécialistes, ni pilotés par les seuls désirs de profit ou de puissance. Outre la marchandisation de la science et la certitude que les effets secondaires des technologies ne peuvent plus être négligés (principe de précaution, « développement durable »), le progrès est confronté depuis peu à la montée des aspirations citoyennes (demande de participation aux choix de recherche, émergence d’une « société de la connaissance disséminée », besoins et intérêts non marchands de la société,…). Grâce à l’alliance des acteurs de la technoscience avec la population et les mouvements associatifs, il faut transformer les orientations, les pratiques d’expertise, les modes de décision, et finalement les rapports entre la recherche et la société( ). Les conventions de citoyens ( ) répondent à ce souci d’être un nouveau lien démocratique en pariant sur l’intelligence, l’intuition, et le bon sens de citoyens responsables et dûment informés pour permettre au politique d’être enfin justifié dans sa prise de décision. Puisque les chercheurs s’affairent un peu partout dans le monde autour des mêmes enjeux, et que les citoyens du monde ont des besoins communs et des craintes partagées, la démocratisation des choix technoscientifiques s’impose au niveau international. L’ennemi de l’homme est aussi en l’homme quand il cède à la crédulité sous les assauts puissants et continus de la propagande, de la publicité, de la mise en normes et de la mise en ordre. Souvent, on cède par lassitude, parfois par goût, mais tous nous craquons à un moment ou à un autre, jusqu’à admettre alors que le conditionnement que l’on nous impose correspond à notre liberté. Chasser le gogo qui est en chaque citoyen, faire en sorte que ceux qui n’utilisent pas (ou peu) leur citoyenneté se réveillent, prennent conscience des conditionnements aliénants et de l’urgence de vivre autrement, c’est en cela seulement que consisterait la révolution puisque la République que nous avons construite nous propose les moyens de la citoyenneté. Encore faut-il s’en saisir.

Au point où nous ont menés l’économie libérale et sa fille industrieuse, la technoscience, il existe trois voies possibles pour la suite du monde. La première, aujourd’hui la plus prisée, consiste à fermer les yeux en priant pour la Sainte Croissance, à consommer et à polluer plus que jamais et, selon toute vraisemblance, à finir dans le mur. À l’inverse, on pourrait tout arrêter même si rien ne nous permet de croire que le meilleur est déjà disponible et qu’il ne suffirait plus que de se débarrasser du pire. On doit pouvoir continuer à inventer des artifices qui ne contribueraient pas à une croissance suicidaire ou à des gadgets aliénants. La troisième voie consiste à regarder en face les dégâts, prévoir ceux à venir, freiner la machine là où elle apporte désormais plus de nuisances que de bienfaits dans une perspective de mieux universel qu’on peut nommer l’ « épanouissement équilibré et solidaire »( ).Car, plutôt que cultiver des cancers technologiques au nom de la compétitivité, il existe une voie responsable : rendre disponibles pour tous les habitants de la planète les véritables progrès déjà acquis. Ensuite, on déciderait collectivement de la suite du monde, on chercherait des innovations qui avantagent le plus grand nombre, dans une situation de moindre risque pour le statut de notre environnement . Pourquoi faut-il que les évidences soient toujours effacées comme étant des utopies alors que des utopies technologiques s’imposent comme progrès contre toute évidence ?

NOTES

(1) Depuis 1970, la nécessité de valorisation, par la propriété intellectuelle ou par l’avance technologique, a poussé au pilotage de la science par les marchés dans de nombreux secteurs de la recherche. Aujourd’hui, la technique a pris presque toute la place car la science est sollicitée pour la croissance économique (productivité, nouveaux marchés ...) et la suprématie (technique, militaire, commerciale ...) Dans la compétition revendiquée par l’idéologie libérale, chaque pays rogne sur les coûts nécessaires à l’acquisition de connaissances, au profit d’investissements destinés aux opérations de maîtrise (technologies, brevets, ...).. C’est cette nouvelle configuration des rapports de la science à la technique qu’on désigne comme technoscience.

(2) Que revient-il à la médecine et aux conquêtes sociales respectivement pour expliquer l’allongement de la durée de vie : quels rôles pour les antibiotiques ou la vaccination et quels rôles pour la semaine de 40 heures, les congés payés, l’eau courante ou l’allègement de la pénibilité ?

(3) voir mon article : Quand l’optimisme n’a rien d’une valeur positive. Une foi aveugle dans le progrès scientifique. Le Monde diplomatique, décembre 2005.

(4) Technologies obligatoires : Ainsi du téléphone portable dont le succès conduit à la suppression progressive des cabines téléphoniques sur la voie publique, dans les cafés, restaurants, gares,… Ainsi du système de localisation par GPS dans les véhicules dont l’équipement croissant accompagne la disparition des plaques indiquant le nom des rues . Qui protestera puisque le recours au GPS parlant rend inutile le repérage visuel des plaques, panneaux et même des plans pour s’orienter ?

(5) Al Gore explique que quand on met une grenouille dans l’eau bouillante elle se débat et cherche à s’échapper. En revanche, quand on la met dans l’eau froide qu’on fait lentement chauffer, elle y demeure pour y mourir peu à peu. La comparaison peut-être faite avec notre passivité devant les atteintes à l’environnement…

(6) La Fondation sciences citoyennes s’est donné pour mission de réaliser des analyses et faire des propositions qui permettraient cette démocratisation de la technoscience et donc l’intelligence du progrès (http://sciencescitoyennes.org)

(7) Groupe tiré au sort d’une quinzaine de citoyens ayant pour objet de délibérer sur un sujet d’intérêt général et controversé, après avoir reçu une formation appropriée, extensive et contradictoire . La Convention de citoyens soumettrait au débat parlementaire ses recommandations. Pour remplir cette fonction, la procédure doit répondre à certaines conditions de formation, d’organisation et de fonctionnement. Une loi permettrait de définir le cadre juridique des conventions de citoyens (voir http://jacques.testart.free.fr/pdf/... ). (8) Plutôt que le slogan « développement durable » qui dissimule le projet impossible d’éternelle croissance, l’expression « épanouissement solidaire (ou équilibré) » veut marquer que le bonheur n’est pas la consommation et que les besoins des terriens sont hétérogènes (voir « Réflexions pour un monde vivable » , sous la direction de J Testart, Ed Mille et une Nuits, 2003) .


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