Cher Jean-François, cher Magma,
tout d’abord pleins de bulles pour ce sous marin qui nous fait refaire surface.
J’avoue comme vous J-F que le texte de ce Monsieur Fargette m’a gratté les neurones. Ceci n’étant pas uniquement à cause de mon ignorance crasse mais lecteur, non assidu mais intéressé, de Rançière, j’ai trouvé moi aussi que l’attaque était un peu rude. Rançière serait intéressant à lire sur ses marges...et encore. Oui, il mérite mieux que ça...Monsieur Fargette semble louper quand même l’idée développé par Rançière de la démocratie comme gouvernement par ceux qui n’ont pas de titre à gouverner. Rompre avec le système oligarchique...quoi.
Ha, sacré Monsieur Fargette !
Rançière mérite mieux que ça. Il mérite au moins qu’on essaye de le comprendre. Et c’est vrai que certaines questions restent pour moi en suspend. Comme Monsieur Fargette, je me demande pourquoi il ne se réfère jamais à Castoriadis ? Et puis plus récemment l’ascension People de Rançière m’interpelle. Pourquoi si Rançière à autant tranché que vous le dites avec son passé, se retrouve-t-il à Londres pour sauver l’idée de communisme aux côtés de Badiou et Zizeck ? Comme le dit ce fantastique intellectuel, Arnaud Viviant, « on aimerait savoir ce que Rancière a bien pu raconter »1. Enfin, et c’est le plus important pour moi, pourquoi est ce que je n’arrive pas à trouver ce putain de livre : La leçon d’Althusser (plus édité me dit-on ! Censure rançièrienne ?) ?
Non, vraiment je reste attaché à la lecture de Rançière mais je commence à prendre gout à ce Monsieur Fargette...qui gratte, qui gratte.
Bien à vous, un dissident de la lecture attentive...
1 - La chronique d’Arnaud Viviant
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