Fargette est certainement très polémique, mais sans doute est-ce nécessaire pour tirer l’esprit critique de son engourdissement prolongé, particulièrement dans ces zones politico-intellectuelles.
Reste ce qu’il dit, et qui n’est ni infirmé ni discuté nulle part, et certainement pas dans ces deux interviews communiquées, où il louvoie constamment face à des questions précises (et pour certaines importantes), étale sa complaisance face au délire maoïste de la Gauche Prolétarienne, au naufrage institué de Vincennes, ne met nullement en garde contre un « enseignement de l’ignorance », perdure dans une sorte d’anti-institutionnalisme atavique qui rentre forcément en résonance avec l’atomisation actuelle, et bien entendu, ne cite toujours pas Castoriadis, auteur, par exemple, en 1973 du texte important « La question de l’histoire du mouvement ouvrier », qui n’a pas pu ne pas inspirer celui de « La nuit des prolétaires ».
Fargette est très clair dans son propos et il n’y est pas question de matérialisme dialectique : il parle d’un ralliement tardif et approximatif à des thèses importante qui méritent, elles, mieux que ça.
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