Liste provisoire des faits accomplis de Charia (1/2)

mercredi 28 octobre 2020
par  LieuxCommuns

Texte extrait du bulletin de G. Fargette,« Le Crépuscule du XXe siècle », n°33-34, septembre 2017.


Conformément aux principes de l’industrie du mensonge, invention social-historique centrale de la gauche fondamentale au XXe siècle, la cristallisation de constituants de charia se fait à chaque fois sous un nom d’emprunt et comme séparé des autres. Toute analyse osant généraliser et mettre en perspective cette ingénierie mortifère est sévèrement proscrite et constitue un délit politique extrêmement grave, un pensée-crime. La dénonciation aussi obsessionnelle que ridicule pour un esprit cartésien de la prétendue “islamophobie” devient centrale dans l’atmosphère d’intimidation permanente dans laquelle nous sommes entrés. Cette “méthode” fascine infiniment les héritiers du stalino-gauchisme qui, quand ils ne peuvent bâtir des goulags, aspirent à reléguer les “déviants” en hôpital psychiatrique [1].

Il est ainsi possible de dresser une liste inter­minable des éléments de charia avalisés par des autorités occidentales, sournoisement démissionnaires depuis plus de 40 ans. La plupart ont été décrits dans quelques ouvra­ges, qui demeurent soigneusement privés de résonance par l’immense appareil de propagande médiatique [2]. Il va de soi que cette forme de censure imparfaite est provisoire, en attendant le plein établissement des interdits de l’islam. Le soi-disant Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), aidé par les collaborateurs empressés de diverses associations “antiracistes” (LdH, Licra, MRAP, SOS-Racisme), a encore osé traîner G. Bensoussan devant les tribunaux pour une prétendue “incitation à la haine raciale”. Les porteurs de valise idéologiques de l’islam de combat mettent leur point d’honneur à nuire à la liberté sous toutes ses formes, comme toujours au nom d’une “liberté supérieure” destinée à se transformer en un despotisme aggravé. Conformément à la logique totalitaire à laquelle s’abreuve le milieu islamiste, le terme d’“islamophobie” présente un double sens : d’abord public, en se voulant une désignation mimétique du mot “antisémitisme” (terme désignant la haine des Juifs, strictement, en français), et un sens ésotérique particulièrement sournois : “ne pas se convertir à l’islam serait un signe de déficience mentale”. C’est ce dernier sens qui permet de prévoir les coups de force croissants du CCIF, dont l’un des responsables, Marwan Muhammad, a vendu la mèche. Il s’agit bien de forcer les populations occidentales à se convertir, le refus de la conversion étant identifié à un “racisme” potentiel. La multiplication d’agresseurs “isolés” que les autorités préfèrent considérer comme des cas psychiatriques répand l’idée dans la population occidentale que l’islam a partie liée avec une forme d’insanité. Il n’y a là rien que de très logique : “Ces valeurs fondamentales, ces structures psychologiques sont assurément ce que les civilisations ont de moins communicable aux autres” [3].

I. Les traits de charia déjà imposés :

1. Concernant les femmes :

Le sort fait aux femmes dans un nombre croissant de quartiers en France est le plus symbolique car le statut des femmes est le marqueur identitaire majeur. Elles doivent s’y déplacer comme des ombres, quelle que soit leur origine, ce qui préfigure leur situation de semi-esclavage conforme aux règles les plus rigoureuses de l’islam de combat, qui impose une atmosphère reposant sur une multitude de discriminations systémiques. Les femmes étant très officiellement condamnées à peupler principalement l’Enfer, leurs tourments ici-bas ne seraient qu’un hors-d’œuvre ! Tous les codes culturels occidentaux doivent disparaître de ces zones.

a. Imposer des tenues destinées à faire perdre aux femmes leur visage et leur silhouette

La loi du 11 octobre 2010 (le PS a même refusé de participer au scrutin !) interdit la dissimulation du visage dans l’espace public et vise évidemment le port du niqab et de la burqa, puisque ces deux tenues sont des masques. Elles s’imposent néanmoins au-delà des quartiers tenus par les salafistes, le millionnaire algérien Rachid Nekkaz payant en toute illégalité les rares amendes distribuées par la police, toujours au risque de violences collectives jugées dissuasives par le pouvoir (cf le siège du commissariat de police de Trappes le 19 juillet 2013). Ces tenues assurent la négation de l’identité et de l’individu et affirment la force du groupe anonyme.

Il faut encore et toujours rappeler les déclarations du dirigeant du Hezbollah libanais, Nasrallah : le voile est le combat prioritaire sur tous les autres, parce qu’il fonde l’emprise moléculaire islamiste en étant le drapeau et le témoin de la terreur musulmane, active ou imminente. La multiplication des habits du type abaya, ou au moins djilbeb pour les filles (robe en forme de sac), participent désormais de cette démarche de conquête. Ils envahissent depuis plusieurs années les écoles publiques, préfigurant un nouvel assaut pour l’imposition du voile dans ces lieux. Comment croire que celui-ci serait réservé aux seules musulmanes ? Cette guérilla sur les tenues vestimentaires des filles dans les écoles publiques revient toujours à une mêlée juridique interminable, conformément aux logiques de chicanes sur le droit qui passionnent tant les idéologues musulmans. Leur objectif majeur est la liquidation de la loi de 2004 qui interdit le port du voile aux élèves des écoles publiques.

L’escroquerie du burkini depuis l’été 2016 montre que le combat pour imposer la seule visibilité des femmes soumises à l’islam s’étend partout. Aucun lieu, aucune situation, ne doivent pouvoir échapper à la nuisance islamiste. Dans certains quartiers, l’objectif semble être de ne même plus entendre parler français...

b. Une attitude de plus en plus hostile aux femmes se répand dans les entreprises ou dans les institutions d’enseignement de tout niveau. Le refus de leur serrer la main, sous prétexte de “respect” a pour but de leur rappeler sans cesse leur prétendue “impureté” ontologique. Les refus d’être interrogé par une enseignante, jusque dans les classes préparatoires, ou celui d’obéir à une femme, même dans une grande entreprise, deviennent envahissants de la part des musulmans. Le sort des filles dans les cours d’école est à l’avenant...

c. La traque des femmes

Le résultat très insuffisant des poursuites contre le “taharrush gamea” (harcèlement collectif) du 31 décembre 2015 à Cologne et en diverses villes européennes a fait jubiler les idéologues du gauchisme culturel, qui prétendent en déduire l’inexistence des faits eux-mêmes. La répétition des abus contre les femmes occidentales dans les festivals de musique en Suède et en Alle­magne est assimilée par les journalistes à une espèce d’infor­mation météorologique.

Combien de temps l’homo festivus qui participe à ces messes culturelles mettra-t-il à se réveiller ? Aux Pays-Bas, en Norvège, en Suède, en Allemagne, en Grande-Bretagne (où des réseaux de proxénètes ont pu ouvertement déployer leur savoir-faire, jusque contre des enfants, voir l’affaire de Rotherham, dans la banlieue de Sheffield [4]), l’immunité concerne des actes qui seraient considérés comme des crimes pour des Occidentaux. Le viol “au nom de l’islam” ou par simple “culture”, commence à bénéficier d’une tolérance destinée à devenir publique. Divers jugements “réguliers” stipulent désormais que les femmes et les enfants d’Occident doivent admettre que leurs violeurs ont des repères culturels “différents” et s’y adapter [5]... Un viol à connotation “religieuse”, avec récitation de sourates pendant le forfait, se trouve escamoté par l’invocation miraculeuse de la psychiatrie... La légalisation du viol se dessine donc, pourvu que le violeur se déclare “musulman”.

Cela ne s’arrête pas aux agressions contre des femmes adultes : avec le tsunami migratoire de 2015, les autorités allemandes ont constaté et d’abord admis une légalité de fait pour plusieurs centaines de cas de mariage avec des enfants, toujours au nom de la “différence de culture”. En avril 2017, cependant, une loi a été décidée pour protéger ces jeunes et très jeunes filles, ce qui a été l’occasion pour les Verts allemands de dénoncer une “loi populiste” [6] ! Les personnes les plus vulnérables sont donc implicitement livrées aux prédateurs, comme un tribut qui n’ose pas dire son nom. Le sort fait aux femmes commence à évoquer celui que nombre d’entre elles subirent dans les zones de guerre civile en Bosnie dans les années 1990.

Marlène Schiappa, nommée sans rire “secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes” dans le nouveau gouvernement, devrait être disqualifiée par sa compromission avec l’équipe du “Bondy-Blog”, repaire d’idéologues musulmans couvé par des figures empressées du gauchisme culturel (Plenel, Plantu, Pascale Clark, etc.). L’un des responsables, Mehdi Meklat, a pu, en passant, diffuser ouvertement une propagande antisémite et racialiste intense pendant des années, sous un pseudonyme très français. Le silence de ses protecteurs, tout à fait informés pendant des années, a valeur de complicité. Les militants du Bondy-Blog s’enchantent de proclamer : “Nous sommes le grand remplacement !”. Comment s’étonner que cette Schiappa ait déclaré depuis sa nomination qu’il faudrait appliquer les droits des femmes selon le territoire ! Envisage-t-elle de rendre des comptes aux imams ? Le féminisme du gauchisme culturel réduit sa cible aux mâles occidentaux, et de préférence contre ceux qui ont été solidaires de l’émancipation des femmes. C’est sans risque [7]. Ce retournement est d’ailleurs bâti sur le même renversement racialiste de l’“antiracisme” : il faut nuire le plus possible à la République française qui a aboli l’esclavage à chaque fois qu’elle a réussi à se constituer.

d. Le rôle de l’industrie pornographique est calamiteux. Sa diffusion auprès du public de jeunes mâles adolescents les plus “perdus”, avec la complicité et la complaisance de leurs grands frères, ne cesse de dévaster l’image des femmes dans leur esprit [8]. Elles sont réduites au rang d’outil sexuel de plus en plus délabré, et d’autant plus méprisé. Mais toute tentative visant à freiner le délire de cette aile marchante de l’industrie du “divertissement” est aussitôt conjurée par l’organisation de la dénonciation hystérique d’un “retour de l’ordre moral” : là, plus qu’en tout autre domaine, la branche artistico-culturelle de la contre-élite entend bien pousser la “liberté” jusqu’à son inversion absolue.

2. Le refus de l’individuation dès la petite enfance est une caractéristique traditionnelle des familles musulmanes. “L’idéologie de l’antiracisme a (...) constitué une aubaine pour tous ceux des descendants d’immigrés qui n’avaient nullement l’inten-tion de s’intégrer ni même parfois simplement l’intention de s’in-sérer. Beaucoup de ce que la société doit subir comme remise en cause de son mode de pensée et de vie, de la part de nombre d’enfants de l’immigration, est une conséquence directe de l’antiracisme. Si cette idéologie s’est répandue aussi vite parmi les populations de l’im-migration du Sud, c’est qu’elle a représenté pour elle une planche de salut. Pour figer son identité et la perpétuer à l’identique, le groupe tend à combattre dès la petite enfance, la liberté indi­viduelle qui est perçue comme une menace. Pour ce faire, une pres­sion très forte et constante est exercée sur chaque membre, ce qui conduit à l’atrophie du sentiment de responsabilité individuelle. Toute idéologie qui développe le sentiment de victimisation et la conviction que les autres sont coupables rencontre ici un terrain des plus fertiles.

Au lieu d’œuvrer à l’émancipation en favorisant l’éclosion d’une liberté individuelle, les élites politiques, intellectuelles, médiatiques et du spectacle ont fait le choix de les assujettir encore davantage à leur communauté culturelle d’origine, les éloignant ainsi de la civilisation occidentale qui avait su, par ses combats intellectuels et artistiques, donner naissance à l’Individu, libre et autonome” [9].

Cet éclairage montre à quel point les problèmes de l’enseignement sont à rechercher en dehors de l’école. L’“ouverture de l’école à la société”, hochet idéologique qui est devenu la position officielle de l’Éducation nationale, a organisé l’irruption des sophismes juridiques dans l’école, qui s’en trouve laminée comme sanctuaire de la transmission.

3. Détruire le souvenir de la culture occidentale

a. Le contenu même des programmes scolaires s’adapte de plus en plus aux interdits les plus virulents de l’islam, ce qui est conforme à la doxa multiculturelle, encouragée explicitement par des directives européennes dès la fin des années 1980 et dans les années 1990, qui entendent imposer aux Occidentaux de s’adapter aux populations arrivantes... Cette pression a commencé en histoire il y a plus de 20 ans, où le programme a été sans cesse remanié pour le plier à des injonctions “multiculturelles” toujours plus exigeantes. De fait, les proclamations antisémites ont presque toujours constitué le coup de force inaugural pour faire sauter les règles de la République. Il s’agit de ramener les Juifs à leur statut d’avant la République, symptôme d’une démarche beaucoup plus vaste.

Il est désormais hors de question d’enseigner des pans entiers de l’histoire française et occidentale, mais il serait vital de s’étendre sur des empires africains qui préparent si peu à la vie en Europe. De plus en plus de philosophes sont tabous. Les cours de sport sont boycottés par les filles soumises. De même l’enseignement des Sciences naturelles est refusé par celles-ci [10].

b. Nombre de ces jeunes filles sont retirées de l’école à 16 ans (alors qu’elles suivent beaucoup mieux l’enseignement que leurs “frères” et “cousins”), et sont même à l’occasion renvoyées au pays à 14 ans pour subir un mariage “arrangé”. Depuis les attentats de 2015, la vague de déscolarisation de la jeunesse musulmane, déjà fortement absentéiste, a notablement grossi (la période du ramadan qui tombe en juin depuis quelques années, augmente même de plusieurs semaines les vacances d’été de nombreux élèves). Ces faits accomplis sont conformes à une tendance constante depuis 2001 : après chaque attentat, l’agressivité musulmane monte d’un cran, tant ils se sentent galvanisés par une impression de toute-puissance. Il n’y a ni repentance ni excuse massive. C’est d’ailleurs pourquoi l’écrasement du Califat-croupion est une nécessité, quoi qu’en disent les intellectuels complaisants, au moins comme effet de retardement, même si cela ne résoudra pas la question posée par l’assaut colonial sur les sociétés occidentales, qui est une guerre totale d’un nouveau genre, une guerre mondiale fractale que met en forme la deuxième mondialisation. Le centre de gravité de l’élan d’agression n’est pas dans le djihadisme, qui peut paraître un effet d’impatience des esprits les moins stabilisés, mais bien dans le bouleversement institutionnel que veut imposer le néo-islam. Celui-ci, au fond, contamine toutes les variétés d’islam à la manière dont le socialisme du goulag a contaminé toutes les tendances “socialistes”.

c. Les “sommités” universitaires participent avec entrain à ce qui se présente comme un hallali. Ainsi Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, avec son “Histoire mondiale de la France” (éd. du Seuil), parraine une histoire mondialisée qui entend escamoter l’identité et la culture du pays. Le parallèle avec “le sport de combat” qu’était la sociologie pour Bourdieu s’est présenté avec insistance : la norme du monde universitaire consisterait en une soumission de la culture à une prise de position partisane conforme au gauchisme culturel, avec désormais pour seule perspective un ralliement silencieux à l’islamo-gauchisme.

Ce cas n’a rien d’isolé. Le parti pris idéologique des universitaires contre l’Occident est étonnamment profond et présente tous les attributs d’un préjugé passionné. La tonalité du ressentiment contre la discipline des études helléniques semble aller bien au-delà de la rivalité traditionnelle et de la jalousie qui opposent les secteurs de l’université française. L’histoire, une fois de plus, est relue par les historiens avec les obsessions intellectuelles de leur époque. Et comme d’ha-bitude, cette posture est totalement aveugle sur elle-même.

4. Le financement des lieux de culte musulmans par des tours de passe-passe financiers, en contradiction avec la loi de 1905 sur la laïcité (“La République ne reconnaît ni ne finance aucun culte”), ancre une conquête capillaire de l’islam sur la géographie urbaine, au profit de militants de plus en plus intégristes. Un décompte lucide des mosquées “radicalisées” atteint le chiffre minimal de 450 [11]. Comment ne seraient-elles pas destinées à prendre l’allure de Kommandantur dans ce processus d’occupation du territoire ? Par un clientélisme à courte vue, des élus de tout bord ont accepté le contournement suicidaire de la loi de 1905, qu’il s’agit bien de violer jusqu’à ce qu’elle en meure. Une décision du Conseil d’État en 2011 a avalisé cette capitulation... La laïcité qui consiste à protéger les individus des religions est sommée de s’inverser en protection de “la” religion contre les individus. Elle n’est pas attaquée par “ignorance” mais avec une hostilité qui sait ce qu’elle veut [12].

5. Quadrillage de l’espace public :

a. Les efforts incessants d’appels publics à la prière par les muezzin agissent comme une logique de fait accompli et d’“avantage acquis” sur un territoire. La loi ne l’interdit pas expressément, bien que les appels religieux publics ne soient pas admis. Ils tendent à s’instaurer de façon incontrôlée, à l’usure.

b. Le cri de menace public “Allah Akbar” (“Dieu est le plus grand”), souvent bizarrement scandé sur l’air du “Nique ta mère” ou du “Nique ta race”, insultes obsessionnelles des zones semi-arabophones, est reconnu par le public comme un signal de menace et de danger physique imminent, car c’est un cri de guerre. Mais la loi ne le réprime que s’il est suivi d’agressions particulièrement graves. Ce refrain accompagne la plupart des actes terroristes des dernières années, et sert en un très grand nombre d’occasions pour affirmer une hégémonie anti-occidentale.

c. Le rôle des bandes d’adolescents est également fondamental pour la domination du territoire : la guerre des regards, héritée de la culture carcérale, ne laisse aucune échappatoire, puisque, à la différence des populations européennes, chinoise, ou vietnamienne, ces petits mâles ne sont pas encadrés par les familles et qu’on les laisse rôder dans les rues où ils développent une sociabilité prédatrice [13]. Depuis plus d’une dizaine d’années (cf 2005), la logique d’une guerre contre la police n’a cessé de s’amplifier : guet-apens, tirs à balle réelle, cocktails Molotov pour les brûler vifs, etc. Une “brigade anti-flic” prétend exister dans certaines cités, ce qui implique une dimension proto-militaire.

6. Le sort des Juifs :

a. Communautarisation des cours d’école : la fin de la mixité “ethnique” dans les regroupements de cour d’école s’est mise en place peu à peu dans les années 1990, dessinant une communautarisation capillaire par en-bas [14]. Aucune directive ne semble avoir été à l’origine de ces mouvements de sécession implicites, mais on a pu voir des enfants de 7 ans se faire maltraiter pour le fait d’être né de parents juifs !

b. Le harcèlement des enfants juifs, jusque dans la rue, et l’aggravation de l’évolution mentionnée ci-dessus dans les écoles de la République, ainsi que les menaces physiques contre les adultes de cette confession, pratiquants ou non, dans les villes à forte concentration musulmane, ont provoqué en une vingtaine d’années leur exode vers des lieux moins périlleux. La séparation est donc devenue de plus en plus géographique. L’émigration, vers Israël ou les États-Unis, est désormais une réalité non négligeable, bien que la situation ne soit pas encore aussi désastreuse que celle des Juifs en Norvège ou aux Pays-Bas, pays qu’ils sont en train d’abandonner totalement, à l’instar des Juifs de Turquie. Leur sort illustre l’effet d’un exercice préparatoire de conquête qui est appelé à s’étendre. Le mot d’ordre officieux chez les islamistes est : “d’abord les gens du samedi (les Juifs), ensuite ceux du dimanche (les Chrétiens, c’est-à-dire dans leur vocabulaire indigent, tous les Occidentaux). Le Califat-croupion a appliqué avec zèle ce principe anti-chrétien, au point que les sunnites de Mossoul ont pu faire main basse sur les biens des Chrétiens contraints à la fuite en 2014. Cette opération de spoliation massive est évidemment pour beaucoup dans la sympathie silencieuse et matoise de nombreux musulmans pour ce mini-Califat.

c. L’assassinat en 2012 de trois enfants juifs à Toulouse, devant l’entrée de leur école, n’a absolument pas suscité de réaction à la mesure du forfait. Au contraire, des dizaines d’admirateurs musulmans ont envisagé avec enthousiasme d’imiter ces actes (y compris contre des militaires), alors que le Califat-croupion n’existait pas encore [15]. La tendance institutionnelle est de considérer que si un Juif est assassiné, il est “très exagéré” d’y voir un acte plein de signification politico-religieuse, même si son meurtrier crie “Allah Akbar” pendant l’agression et qu’il était l’auteur de harcèlements et d’intimidations explicites depuis des mois [16].

Le meurtre de Juifs bénéficie donc d’une véritable “compréhension” de fait chez tous les partisans du régime actuel [17]. Il ne constituerait, au pire, qu’un signe de déséquilibre mental individuel transitoire, ce qui revient à postuler une nouvelle forme de démence, provisoire et réversible, auto-amnistiante. Osera-t-on parler de démence “Alakbar” ? Cette acrobatie terminologique serait très commode pour les procureurs et les psychiatres qui pourraient ainsi construire des thèses entières sur ces précédents meurtriers afin de les excuser. Ce type d’occasion est toujours propice pour une carrière d’intellectuel désinhibé, tant l’identification de “précédents” juridiques est valorisée. L’encouragement implicite au meurtre est en tout cas évident. Les victimes sont de plus en plus négligeables dans cette charia de fait qui s’amplifie [18].

7. La mécanique auxiliaire des attentats

Il est frappant que les musulmans, à chaque attentat meurtrier, se posent en victimes prioritaires, que des mahométans se trouvent ou non parmi les victimes. Pourtant, lorsqu’ils y sont tués, c’est bien en tant qu’Occidentaux ! Quand une mère et sa fille consommant un jus de fruit à une terrasse de café sont assassinées (le 13 novembre 2015), ce n’est pas en tant que “musul­manes”, pas plus que lorsqu’une mère est écrasée devant ses enfants sur la promenade de Nice (le 14 juillet 2016), peu après le feu d’artifice.

Par ailleurs, le réflexe exigeant avec véhémence des fonds de compensation en cas d’attentat pour combattre la mauvaise image de l’islam donne l’impression d’un partage spontané du travail : les djihadistes tuent et leurs “frères” exigent un tribut pour ne pas se sentir “stigmatisés” ! Plutôt que de s’émanciper de cette religion qui justifie tant de comportements meurtriers, ils exigent que les cibles occidentales payent doublement. S’ils voulaient donner l’impression que l’islam est une prison dans laquelle ils veulent enfourner tous ceux qui n’y sont pas, c’est très réussi...

(.../...)

Seconde partie disponible ici


[1Au Canada, des chercheurs proposent désormais d’utiliser des substances chimiques pour “gérer” les sentiments “xénophobes” des populations jugées insuffisamment “altruistes”. Le résumé est sidérant : le “niveau de xénophobie” serait combattu par l’administration d’oxytocine, dans le cadre d’un conditionnement ouvertement sociobiologique !

http://www.pnas.org/content/early/2....

[2Trois ouvrages présentent l’immense avantage de fournir une chronologie concrète de la logique d’islamisation qui se déploie contre la société française :

Les Territoires perdus de la République, sous la dir. d’E. Brenner, pseudonyme de G. Bensoussan, éd. Mille-et-une-Nuits, 2002.

Une France soumise, dir. par G. Bensoussan, éd. Albin-Michel, 2015

(l’aggravation de la situation en 13 ans se lit à la nécessité pour la plupart des intervenants de s’exprimer sous pseudonyme)

Décomposition française, Malika Sorel-Sutter, éd. Fayard, 2015

(ouvrage fondamental sur divers points, notamment sur le fait que les couches régnantes ont toujours été minutieusement informées de la situation et ont choisi de ne pas agir).

[3Fernand Braudel, Grammaire des Civilisations, p. 66, Champs Histoire (rééd. 1987 du texte de 1963).

[4cf Le Crépuscule du XXe siècle n° 29-30, pour la traduction du texte : “Des abus sexuels aux Djihadistes, la peur de l’État de passer pour “raciste” laisse le mal prospérer”, de Manzoor Moghal.

[5Voir l’article de Märkische Allgemeine, sur http://www.maz-online.de/Lokales/Br..., qui rapporte un jugement sur un viol avec violence qui a duré 4 heures et qui a finalement été considéré comme ’du sexe sauvage’ que la femme allemande victime n’aurait pas “compris”. Le trafiquant de drogue turc auteur du forfait commis le 18 août 2016, ayant fait prévaloir sa version auprès des juges, a été... relaxé.

En Grande-Bretagne, un millionnaire saoudien, Ehsan Abdulaziz, âgé de 46 ans, a argué devant un tribunal qu’il était tombé par accident sur sa victime, une adolescente de 18 ans, et l’avait pénétrée à son propre insu... Le tribunal a accepté sa version, bien que des traces de sperme aient été retrouvées sur la jeune fille (source : LCI, 20/12/2015).

[6Comment ne pas évoquer l’ambiguïté immense de ces mêmes Verts allemands qui relayaient dans les années 1970 les revendications des pédophiles, perçus comme une minorité “opprimée” ?

[7Une petite scène télévisuelle mérite à cet égard d’être rappelée, qui réunit il y a une dizaine d’années Fadela Amara, fondatrice de l’association Ni putes ni soumises et l’actrice Jeanne Moreau : elles étaient viscéralement d’accord pour reprocher à “tous-les-hommes” le machisme musulman. Cela renvoie à l’inénarrable “Journée de la Jupe” : au lieu d’affronter clairement ce machisme musulman en le nommant pour ce qu’il est, des lycéens valets enthousiastes de la pieuvre médiatique choisissent d’enfiler des jupes... une fois par an ! Comment mieux feindre l’engagement en pratiquant l’évitement ?

[8Les Territoires perdus de la République, sous la dir. d’E. Brenner, pseudonyme de G. Bensoussan, éd. Mille-et-une-Nuits, 2002, p. 93.

[9Malika Sorel-Sutter, ibid., p. 86-87.

[10L’Institut Montaigne, créé par Bébéar, milite pour “libéraliser” l’école et accentuer la disparité des programmes entre établissements.

[11Voir “Mosquées radicales : Ce qu’on y dit, ce qu’on y lit”, de Joachim Véliocas, éd. DMM, novembre 2016.

[12Voir encore Malika Sorel-Sutter, ibid., p. 167.

[13L’effet qu’exerce une sociabilité d’enfants, sans qu’il y ait de directive explicite, est parfois considérable. Ainsi, Leonid Pliouchtch, dissident ukrainien des années 1970 remarquait dans son livre Mémoires (éd. du Seuil, 1977) que la langue ukrainienne, interdite dans les écoles soviétiques n’avait survécu et triomphé que parce que les enfants se battirent systématiquement et spontanément dans leurs cours d’école pour pouvoir la parler... Il n’y avait pas de consignes organisées par les adultes, seulement une ambiance culturelle qui les motivait. L. Pliouchtch considérait que cette réaction avait bel et bien sauvé la langue ukrainienne.

[14Dès les années 1990 apparaît également une sécession de fait dans des Écoles d’ingénieurs, où les élèves musulmans affectent démonstrativement de ne pas assister à la “cérémonie de baptême” de la promotion, qui n’avait évidemment aucun caractère religieux. Ceux qui bénéficiaient d’une ascension sociale indiscutable, affichaient là une séparation vis-à-vis du reste de la société qui les accueillait pourtant nettement mieux qu’aucune de leurs sociétés d’origine. Cette rupture était d’autant plus frappante qu’elle ne correspondait pas à la moindre “question sociale” ! L’accès à une meilleure position ne faisait qu’aggraver le séparatisme.

[15Au festival d’Avignon en 2017, un gauchiste culturel, Yohan Manca, a poussé le cynisme jusqu’à construire une pièce de théâtre sur les dernières déclarations de Merah, le meurtrier de 2012. Le “metteur en scène” semble fasciné par la phrase “vous aimez la vie, nous aimons la mort”, sans même voir ce qu’elle implique. A l’imitation des gardiens de camps nationaux-socialistes ou bolcheviks, les djihadistes sont déjà morts, et veulent simplement transformer leurs victimes à leur image. Contrairement à ce dont rêvent les intellectuels qui écrivent plus vite qu’ils ne réfléchissent (caractéristique fondamentale du journaliste), ces zombies volontaires du néo-islam n’ont nul besoin de “courage”.

[16Comme le montre le meurtre de Sarah Halimi, le 5 avril 2017, rue de Vaucouleurs, à Paris. Cette femme médecin à la retraite a été massacrée par son voisin malien, Kobili Traoré, et finalement défenestrée. Les magistrats se refusent à qualifier cet acte de meurtre antisémite.

[17Juliette Méadel, “ex-secrétaire d’État chargée de l’Aide aux Victimes” au temps de Hollande, a estimé le 13 juillet 2017 que l’attentat de Nice du 14 juillet 2016 était le premier à viser des enfants, oubliant les victimes de la tuerie perpétrée par Merah dans une école juive à Toulouse en mars 2012 : quatre morts dont trois enfants, un fait que n’a pas manqué de lui rappeler un journaliste d’Europe 1. La Méadel s’est offusquée qu’on lui en fasse la remarque : il ne s’agissait donc pas d’un “oubli” !

[18Depuis peu, apparaissent des individus occidentaux isolés qui veulent visiblement “égaliser les comptes” avec l’islam (un à Londres, près de la mosquée de Finsbury Park, et un en France, près de la mosquée de Créteil). Ils sont pour le moment qualifiés de “malades mentaux”, comme les “solitaires” musulmans qui écrasent des passants en criant ’Allah Akbar’. La démence nouvelle “Alakbar” pourrait donc avoir un pendant occidental. Mais combien de temps peut-on ainsi travestir la réalité ? Les “autorités”, en maintenant une posture strictement défensive contre les djihadistes, n’ont d’autre perspective que la défaite. Comment croire que la société civile puisse demeurer indéfiniment passive ? La doxa “antiraciste” ou “gauchiste culturelle”, incapable de supporter longtemps une telle symétrie dans l’excuse du dérangement mental, finira par encourager les militants de l’islam à protester afin de s’arroger le monopole de ce type d’excuse.


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