Quatrième de couverture de la brochure n°25 : « La fin de l’immigration »

Réalités troublantes et mensonges déconcertants
jeudi 12 mars 2020
par  LieuxCommuns

Ce texte fait partie de la brochure n°25 « La fin de l’immigration »
Réalités troublantes et mensonges déconcertants

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Sommaire :

  • Quatrième de couverture — ci-dessous...

La fin de l’immigration n’est pas du tout une métaphore. L’immi­gration, telle que l’Occident, et une partie du monde, l’a connue pendant deux siècles, est en voie de disparition effective. De quoi s’agissait-il ?

Avec le développement des mécanismes capitalistes industriels dès le début du XIXe siècle, le besoin de main-d’œuvre dans les centres urbains a provoqué l’exode rural, l’arrachement à leurs terroirs de populations entières. D’abord à l’échelle régionale, puis nationale, ce processus centripète a rapide­ment dépassé les frontières immédiates, attirant Belges, Italiens, Espagnols, puis Polonais ou Portugais, dernièrement Maghrébins, Asiatiques, Africains. Les flux étaient sévèrement contrôlés par l’État et le patronat, les immigrés venaient chercher du travail, subissaient pressions populaires et mesures d’expulsion, repartaient, luttaient ou s’assimilaient, se fondant, en trois générations, dans la population d’accueil.

À cette immigration se substitue progressivement, depuis la fin des « Trente Glorieuses », un autre mécanisme continu et croissant, apparem­ment incontrôlé, provoquant des basculements démographiques. Les nou­veaux arrivants issus du monde entier viennent pour l’ascension sociale tout en revendiquant, et démultipliant, leurs particularités identitaires, for­mant des diasporas pérennes, voire des enclaves en sécession. C’est désor­mais à l’accueillant, culpabilisé par une histoire sans cesse réécrite, d’accepter et de s’adapter à ce qui ressemble de plus en plus à une revanche historique anti-occidentale. L’islamisme, sous toutes ses formes, en constitue le fer de lance.

Ce bouleversement civilisationnel est alternativement dénié et glorifié par l’oligarchie et ses supplétifs. Nous devrions, au moins, nous enthousias­mer pour ce multiculturalisme prétendument paradisiaque, ce pseudo-métissage généralisé, cet éloge d’un Grand Remplacement qui n’existerait pas, tous aussi inéluctables que providentiels. Le complotisme, en réaction, est posé comme seule et dérisoire opposition.

Ici comme ailleurs, toute dissidence est amalgamée au « racisme », à « l’extrême droite » et au « fascisme ». Il nous faut, de plus en plus, ignorer les anathèmes, révéler les incohérences et examiner la réalité à nouveaux frais pour tenter de comprendre lucidement ce qui nous arrive.

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