Étranges commentaires qui semblent conjointement d’accord pour admettre que Badiou est un total imposteur politique tout en vantant sa « pensée », et menancent de jeter l’anathème sur ce site...
La lecture de quelques livres de ce triste clown suffit pourtant pour comprendre que l’éloge de Mao, le plus grand massacreur de tout les temps, n’est pas un caprice inconséquent de philosophe snobant la réalité, mais bien un mode d’être, qui allie dans la pratique intellectuelle et médiatique l’opportunisme, le confusionnisme, le tape-à-l’oeil et le nihilisme.
Simon Leys, l’auteur de l’excellent livre « Les habits neuf du président Mao » (1971), aimait a citer Schopenhauer :
« L’art de ne pas lire est très important. Il consiste à ne pas s’intéresser à tout ce qui attire l’attention du grand public à un moment donné. Quand tout le monde parle d’un certain ouvrage, rappelez-vous que quiconque écrit pour les imbéciles ne manquera jamais de lecteurs. Pour lire de bons livres, la condition préalable est de ne pas perdre son temps à en lire de mauvais, car la vie est courte. »
Vous avez compris que nous sommes plusieurs à faire nôtre cette réaction, qui demande bien entendu quelques vérifications exigeant, selon chacun, un délai plus ou moins important.
Sur le phénomène Badiou, on lira ainsi sur ce site :
La prise au sérieux de ce dernier texte (comme de l’évanescence de la décence ordinaire dont Orwell notait l’absence chez les intellectuels « de gauche »), couplée à la massification du phénomène de foire dont il est question, jusque sur ce site, oblige évidemment à rentrer dans le détail, sans trop d’illusions. Ce sera l’objet de textes ultérieurs, et extérieurs, comme celui-ci, prochainement traduit :
https://collectiflieuxcommuns.fr/sp...
Les échanges pourront alors se placer sur le terrain philosophique.
Cordialement.
Q. (pour le collectif)
En réponse à...