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vendredi 17 juin 2011
par  LieuxCommuns

Les mouvements des « indignés » : potentialités, contradictions et perspectives

Les idées abordées dans ce texte sont développées ailleurs sur ce site, notamment dans la rubrique tract où on trouvera notamment « Crise économique et transformation sociale », « Pour des assemblées générales autonomes » et « La démocratie contre les élections ». Sur le même sujet, on lira (…)

En réponse à...

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vendredi 24 juin 2011 à 16h33 - par  Un re-motivée

Ma réponse est à la base posté sur :

http://grenoble.indymedia.org/2011-06-23-Les-mouvements-des-indignes

Je pense que cet article ouvre des pistes intéressants de réflexion, mais qu’il manque du concret à l’échelle territoriale.

Vous en parlez du mouvement « dit des indiné-e-s » de quelle coté des pyrinées ?. Vous avez eau des échos de quelles campement ?, de quelle assemblée locale ?

Il faut que nous prenons en compte que ce un mouvement est très spontanée. Il commence à s’organiser surtout localement et avec une construction très horizontale et spontanée des rapports de coordination (dates de mobilisation, formes d’action, principes politiques, etc.). Alors doucement les ami-e-s, laissons aux peuples faire leur pas.

Si non, trois critiques derivées de mes premiers questions :

  • Vous dissiez « Le mouvement des indignés réunit principalement des citadins issus des classes moyennes dé­classées ». Peut etre à Grenoble ou en France, mais pas à Murcia, Baiona, Horta ou Bilbao. Au moins dans ces cas là des témoignages directes confirment le contraire. Et on peut constater à plusieurs repris, par seulement une « co-habitation inter-classiste », mais aussi un renversement des rôles et places symboliques hiérarchisées, suivant reproduites dans les mouvements révolutionnaires depuis toujours. Renversement au moins temporaire et très directe, liée au partage quotidienne sur une place occupée. J’ai déjà vu - et je me suis remplis de joie - un yonkee cracher sur un squatteur indépendantiste en le traitant de pseudo-commandante vouloir tout contrôler. J’ai vu aussi « la fille d’un gitan braqueur de banques assassinée par la police quand elle avé 4 ans et placé en famille d’accueil contre la volonté de sa mére-prostitué » prendre des rôles tel que port parole dans les médias, dynamisation d’une AG, responsabilités importantes dans l’organisation, etc. Et je ne parle pas d’un cas isolée. Des rapports internes à la communauté marocaine dans le campement de Bilbao font preuve aussi. Ou la reconnaissance majeur d’une partie des sortants de prison. Paradoxalement j’ai aperçu -au passage, du coup plus vite fait - le même genre de anti-reproductions sociales dans le campement de Baiona.
  • Les deux tendances que vous identifiez ils existent, clairement. Mais pas comme deux champ séparées - un peu de fois quand même - mais surtout comme tension pragmatisme-idéalisme au sein de chacun de nous. Le changement radicale de la société par des assemblées doit bien commencer par quelque chose. Il faut se mettre en route. Mais, en attendant, moi je sera bien contente si plusieurs de personnes avec lesquelles on partage maintenant un projet politique embryonnaire trouvent de la place des oligarchies des concessions du genre « pas se faire expulsée de chez eux » ou « pouvoir avoir des papiers pour travailler » ou « pas se faire couper les allocs un moins sur deux », etc. Quand je dit « pour eux » je veux dire « pour tous et toutes qu’ont les même problèmes concrète d’oppression qu’eux »
  • Et, en fin, vous montrée le mouvement du 15-M comme étant à l’attente de l’olygarchie. Bon, je ne sais pas si vous en pensez à la guillotine, mais pour l’instant c’est claire que ce mouvement n’en pense pas à la guerre sociale par les armes. DU coup, les assemblées discutent encore sur ses reivindications « reformistes », avec une bonne partie d’entre elles ne voulant pas se limiter au « consensus minimale » propossé par les médias et adoptée par peu d’assemblées locales à ma conaissance. Du coup des programmes plus « à la LKP Guadalupeienne » son plus nombreaux, tout en etant le discours du mouvement radicale et contraire aux olygarchies . Les actions tel que celles de Valencia, Barcelona ou Madrid ces derniers deux semaines se trouvent assez proches du sabotage des institutions à l’Argentine 2001 -meme si on est pas encore là ;-).

Voila, pour le reste je trouve vos questionements plutot interessants pour analyser les limites et les contradictions de ce mouvement en France. Mais là je ne me lance pas car j’attende de voir un peu mieux au tour de moi avec des personnes ayant participé ou participant aux assemblées de Victor Hugo à Grenoble.

Construisons l’autonomie en marchant compañerxs !!

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