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mardi 26 octobre 2010
par  LieuxCommuns

Pour des assemblées générales autonomes

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mercredi 3 novembre 2010 à 11h27

Texte très inégal dans sa réflexion et surtout traversé de moments d’une naiveté assez édifiante.

Aux AG manipulées par une ou des minorités s’opposeraient les AG démocratiques donc « autonomes » faite de déconstruction/reconstruction de liens sociaux visant être des lieux de pouvoirs partagés, assumés et transparents. Ainsi la genèse des AG est-elle fixé à mai 68 mais on en retrouve le modele dans les soviets de 1917 et de la révolution de 1789.

Pour répondre aux manipulations de minorités organisées et formées agissant au sein des AG on préconise donc la constitution et l’organisation d’un « comité d’action ». Si ce n’est pas pas un serpent qui se mord la queue, je ne m’y connais pas...

C’est la nature meme du politique et de son expression en assemblée que des groupes se constituent pour faire valoir leur position et leur pouvoir déjà constitués. Ensuite, on peut se lamenter de cela et préconiser le remède en diffusant ce genre de texte pour inviter à la formation des « assembléïstes » et la construction d’une culture et d’une pratique d’assemblée qui aillent dans le sens du démocratisme voulu mais il n’en demeure pas poins que cela revient à arriver après la noce et déplorer de ne pas avoir été une orga déjà existante.

La démocratie d’assemblée inclue nécessairement les groupes constitués et leur combat pour le pouvoir et il se constitue nécéssairement avec le temps ce genre de réponse assembléïste qui déplore une telle situation.

Se réferer à 1917 et 1789 , là encore, belle illusion, ces deux dates sont bien les moments forts de la visibilté et de l’émergence des tendances et de leur organisation au sein des assemblées naissantes.

En revanche, le moment pertinent de se texte est bien celui où il est suggéré de se donner un temps en assemblée pour analyser les dynamiques de groupe qui s’opèrent, comprendre les pouvoirs présents et produire cette analyse dans le débat même de l’assemblée en question.

C’est bien la construction collective d’un « savoir de l’assemblée » qui peut modifier son usage et mettre fin à une certain nombre d’illusion, à commencer par celle des assemblées libérées des minorités.

L’assemblée n’est pas magique, tout comme le ciel est désenchanté depuis quelques temps déjà, les tensions et émotions que génèrent l’assemblée, doivent le devenir aussi.

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