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samedi 20 juin 2009
par  LieuxCommuns

Rien ne sert d’attendre un débouché politique pour changer collectivement son univers

Rien ne sert d’attendre un débouché politique pour changer collectivement son univers. Le mythe du grand soir Par Dominique BOULLIER mardi 11 novembre 2003 Par Dominique Boullier professeur à l’université de technologie de Compiègne Le supposé système n’est jamais plus fort que (…)

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jeudi 30 décembre 2010 à 21h23 - par  le passant

Je crois effectivement que je ne vais faire que passer. Une dernière chose malgré tout.

« Désolé, mais non, ça ne colle toujours pas... Et les mots ne pouvant pas avoir le sens que l’on veut leur donner, reste à se demander ce que l’on pense vraiment en cherchant à les tordre ainsi. » , dites-vous .

On est bien là dans ce que je dénonçais. Le refus de l’altérité. Effectivement ça ne colle pas. Il n’y a que dans les fourmilières que tout colle et que chez les animaux que la communication se fait sur des bases communes et transparentes . J’admire d’ailleurs le retournement qui m’accuse de « naturalisation »- donnez moi le passage où j’ai pu faire croire que les phénomènes sociaux avaient quelque chose de naturel . Ou peut-être est-ce vous qui pensez que les rapports homme/femme , jeune/vieux ou nord irlandais/anglais sont des rapport naturels ?

Que vous pensiez (et je partage d’ailleurs ce point de vue) que le conflit économique soit dans notre société très économico-centrée, prioritaire, et que les rapports économiques surdéterminent d’autres types types de rapport, cela n’en fait pas le parangon de tout conflit social. Votre distinction entre le capillaire et le vraiment politique a une certaine ressemblance avec la différence que font les marxistes orthodoxes entre superstructure et infrastructure. Parler de « société minée par les conflits capillaires » et de « volonté de transformation diluée dans les « petits gestes » moralisants et normatifs » est une drôle de façon de disqualifier les acteurs sociaux, qu’on retrouve aussi bien chez les fervents de la technocratie libérale que chez les partisans de l’avant garde éclairée.

Ne vous en déplaise, les mots n’ont de sens que dans une chaine de de signification qui leur donne du sens et qu’on appelle des savoirs, des théories ou plus généralement des points de vue. La linguistique a appris cela de Ferdinand de Saussure. Les points de vue, comme tous phénomènes sociaux sont divers voir divergents et le débat est censé les confronter. Le mien est clairement identifié et s’inscrit dans la sociologie de la personne élaborée à la suite de Jean Gagnepain. Et ce point de vue, même si vous ne l’acceptez pas, ne se retrouve aucunement dans le point de vue humanisto-libéral développée par la doxa dominante (je sais que c’est une stratégie politique vieille comme le monde que de mettre tous ceux qu’on considère comme l’ennemi dans le même panier mais si c’est une bonne façon de faire bloc , c’est une piètre façon de rendre le monde intelligible). Je ne demande pas qu’on y adhère mais on ne peut débattre que sur la base de la mutuelle reconnaissance du point de vue de l’autre comme un autre point de vue. Si comme vous le faite tout point de vue divergent est catalogué « idéologie » , on aboutit au soliloque. Un soliloque partagé, on appelle ça une prière. Les idéologues sont des infidèles. Et je vous renvoie l’interpellation. Que craignez-vous à écouter un autre son de cloche ? La conversion ? Sur ce je vous laisse entre membres de la même chapelle.

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