Présentation de la cartographie

Cette cartographie vise deux objectifs :

• Recenser, sans prétention à l’exhaustivité, l’ensemble des personnalités, groupements et institutions qui travaillent à la fin du projet d’autonomie tel qu’il a été porté par la modernité, les Lumières, l’Occident comme germe de l’émancipation individuelle et collective.
Ils sont répartis autour d’une douzaine de grands pôles en cercles concentriques représentant un ensemble de domaines idéologiques, de causes politiques et de champs d’action, qui vont de l’indigénisme au néo-féminisme, de l’islamo-gauchisme à l’écologie décoloniale ou du sans-frontiérisme aux anti-flics, etc. Lors d’un clic sur un de ces pôles, apparaît leur véritable appellation ainsi qu’une présentation sommaire, regroupant « Ce qu’ils prétendent faire », « Ce qu’ils font réellement », « Leurs méthodes idéologiques », et « Impact réel ». Ces ensembles étant poreux et leurs acteurs mouvants, ce classement propose un repérage efficace qui prend en compte le continuum que constituent ces milieux, largement interconnectés.

• Organiser ce magma politico-idéologique selon une grille de lecture sur deux axes. Le premier, vertical, oppose en haut les "progressistes" ou plutôt les "déconstructeurs", aux "obscurantistes", ici les "fondamentalistes" placés en bas ; et le second oppose les "communautaristes" ou "tribalistes", à gauche, aux "impérialistes", ici en bas.
Les "déconstructeurs" cherchent à ruiner l’idée de règles et de repères communs en pervertissant le principe de la discussion argumentée, ce sont des héritiers de la gauche : des post-modernes qui travaillent pour l’anomie. Ils préparent le terrain aux "fondamentalistes" qui veulent imposer un système de valeurs closes et pseudo-traditionnelles échappant à l’examen critique. Ceux-là s’enferment dans leurs déterminismes culturels : ce sont les pré-modernes qui œuvrent à l’hétéronomie. Les "tribalistes" revendiquent leurs particularités contre le principe même de société en assignant à l’individu une place déterminée dans sa communauté supposée. Refusant de faire société, ils n’agissent que pour les intérêts de leur clan revendiqué. À l’opposé, les "impérialistes" veulent organiser la totalité de la société selon un principe unique, un empire sans limites, réduisant la collectivité à une cohabitation de communautés en concurrence. Luttant contre toute souveraineté populaire, ils militent pour la domination mondiale.

Voir ici le texte complet de présentation

Mohamed BAJRAFIL

Né en 1978 aux Comores

Docteur en linguistique (Paris 7), chargé de cours en langue arabe et traduction aux universités Paris 8 et 12

Imam de la mosquée An Nour à Ivry-sur-Seine

Acteur de la mouvance frériste

Conférencier, prédicateur prosélyte sur les réseaux sociaux

Participe à la conférence de l'association L'Islam au XXIe siècle à l'UNESCO en février 2019

Présenté par Tariq Ramadan comme « la relève »

Parmi ses référents idéologiques : Youssef Al-Qaradawi, principal théologien des Frères musulmans et Safwat Hijazi, interdits de séjour en France

Secrétaire du Conseil Théologique Musulman de France (CTMF) instance de l'UOIF

Vice-président de l'AMIF (partie cultuelle, association loi 1905) : rapporteur de la commission « Travail théologique et formation des imams »

Blog :
http://mohamedbajrafil.unblog.fr/

Mohamed Bajrafil, l'imam qui se dresse contre "les bigots" :
https://www.lepoint.fr/societe/mohamed-bajrafil-l-imam-qui-se-dresse-contre-les-bigots-15-02-2018-2195223_23.php

Qui se trouve au Conseil théologique musulman de France (CTMF) ? :
https://www.saphirnews.com/Qui-se-trouve-au-Conseil-theologique-musulman-de-France-CTMF_a20850.html

L'AMIF, une structure qui veut se positionner comme « un pilier » de l'islam de France :
https://www.saphirnews.com/L-AMIF-une-structure-qui-veut-se-positionner-comme-un-pilier-de-l-islam-de-France_a25935.html

Mohamed Bajrafil, imam cool ?:
https://ikhwaninfowhoswhofr.data.blog/2016/09/16/mohamed-bajrafil-imam-cool/

Hakim El-Karoui et les Frères musulmans : ICI et maintenant ?:
http://mohamedlouizi.eu/2018/12/09/hakim-el-karoui-et-les-freres-musulmans-ici-et-maintenant/

Iftar de soutien au projet Waqf Campus de l'IESH :
https://www.saphirnews.com/photo/agenda-401111.jpg

Charia made in France: Pour un islam de France?:
https://ramf-mf.fr/2016/05/15/charia-made-in-france-islam-de-france/

Vidéo :

#LaRencontre 2016 : Interview de Mohamed Bajarafil :
https://www.youtube.com/watch?v=2A3Jn7c8sjg

Mohamed Bajrafil - Ma femme peut-elle aller chez un coiffeur homme ?:
https://www.youtube.com/watch?v=5uOkfrbFNSA

Mohamed Bajrafil - Je porte le foulard (hijab) mais j'en souffre, que faire ?:
https://www.youtube.com/watch?v=6PO5vPGGIrs&t=73s

Mohamed Bajrafil - Le mouvement des Frères Musulmans :
https://www.youtube.com/watch?v=RjgW-GrW_sE

Mohamed Bajrafil - Les propos dits antisémites de Youssef al Qaradawi
https://www.youtube.com/watch?v=WIG65Bg8OJw&t=333s

Ghaleb BENCHEIKH

Né en Arabie saoudite, franco-algérien, fils d'un ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris

Docteur en sciences, islamologue

Présentateur de l'émission « Islam » sur France 2, producteur de l'émission « Questions d'islam » sur France Culture

Très impliqué dans le dialogue interreligieux

Président depuis 1986 de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix France (CMRP-France), branche française de l'ONG Religions for Peace

(La branche féminine de l'ONG et de l'antenne française est dirigée par Meherzia Labidi-Maiza, ancienne députée du parti islamiste tunisien Ennahda)

Intervenant régulier des Rencontres Annuelles de l'UOIF

Enseignant au Collège des Bernardins-Paris dans le cadre du programme « Agapan » formation en ligne.

Président de la Fondation de l'Islam de France depuis décembre 2018

A co-organisé en septembre 2019 une conférence internationale avec la Ligue Islamique Mondiale (LIM), organe de diffusion du wahhabisme saoudien dans le monde, avec laquelle il a signé un mémorandum

« Université Populaire Itinérante » (UPI) de la Fondation de l'Islam de France : animée par Ghaleb Bencheikh, la parole est donnée à des acteurs fréristes

Ghaleb Bencheikh : "Réconcilier la nation tout entière avec sa composante islamique" :
https://www.marianne.net/societe/islam-france-ghaleb-bencheikh

Quand la Fondation de l'islam de France adoube l'islamisme saoudien :
https://www.marianne.net/societe/quand-la-fondation-de-l-islam-de-france-adoube-l-islamisme-saoudien

La section française de la Conférence Mondiale des Religions pour la paix (CMRP) : http://www.religionspourlapaix.org/modules.php?op=modload&name=Sections&file=index&req=viewarticle&artid=27&page=1

Call from Sapporo -- World Religious Leaders Summit for Peace :
http://www.religionspourlapaix.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=426&mode=thread&order=0&thold=0

Tribune - Musulmans démocrates de tous les pays, unissons-nous ! :
https://www.lepoint.fr/societe/tribune-musulmans-democrates-de-tous-les-pays-unissons-nous-10-02-2015-1903863_23.php

Vidéos :

#LaRencontre 2016 : interview de Ghaleb Bencheikh :
https://www.youtube.com/watch?v=JlCZ9CvgXqg

Ghaleb Bencheikh vous invite à la 30ème RAMF !:
https://www.youtube.com/watch?v=yeNOUpzSUjM

Discours du Président de la Fondation Islam de France cheikh Ghaleb Bencheikh :
https://www.youtube.com/watch?v=PO6bVMyuYVg

Ghaleb Bencheikh interviewé par Michel Delmas :
https://www.youtube.com/watch?v=BVkMIN6O9Ss

Port du voile : éclairage de Ghaleb Bencheikh en réponse à une question de l'auditoire :

https://www.youtube.com/watch?v=Wy86zRL7Cpo
https://www.youtube.com/watch?v=Pxe7jm4GYhM&t=1792s</p>

Ousmane Timera, Tariq Ramadan et Ghaleb Bencheikh - L'Islam pousse-t-il au communautarisme ?
https://www.youtube.com/watch?v=DH1YX_Pw5RQ&t=797s

Tariq Ramadan VS Ghaleb Bencheikh :
https://www.youtube.com/watch?v=rC-CyQZ_5SE

#UPI : retour sur le débat islam - République - laïcité de notre Univ pop itinérante :
https://www.youtube.com/watch?v=LA8PMub3zto&t=7s

Nabil ENNASRI

Diplômé de l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) de Château-Chinon, institut de formation de l’UOIF/Musulmans de France (émanation des Frères musulmans)

Auteur en 2017 d’une thèse de doctorat en science politique, soutenue à l’IEP d’Aix-en-Provence, « Yûsuf al-Qaradhâwî et la politique étrangère du Qatar : une diplomatie ‘religieuse’ ? 2003-2013 » [lien]

Président du Collectif des Musulmans de France

Fondateur en 2014 et directeur de l’Institut Shâtibi à Stains (93)

Président-fondateur de l’Observatoire du Qatar [lien]

Activisme

Organisateur de la « flotille pour Gaza » en 2011 [lien]

Participant régulier aux Rencontres Annuelles (nationale et régionale) de l’ex-UOIF/Musulmans de France

2013 : Militant contre le mariage pour tous et contre le programme de l’Education Nationale « ABC de l’Egalité » [lien]

Prix 2015 de la citoyenneté du COJEP (Conseil pour la Justice, l’Egalité et la Paix, structure d’influence issue du Milli Görüs, soutien de R.T. Erdogan) [lien et lien]

Soutien actif de Tariq Ramadan [lien]

Disciple de Youssef al-Qaradawi, principal idéologue des Frères musulmans [lien]

A investi le champ de l’écologie [lien, lien et lien], notamment aux Rencontres Annuelles des Musulmans de France [lien]

Des ouvrages

L’énigme du Qatar (2013) préfacé par Pascal Boniface (IRIS)
Qatar (2013)
Le Qatar. Géopolitique d’un émirat à l’ambition dévorante (2013)
Les Sept Défis capitaux (2014)
Et maintenant que fait-on ? (2016)
L'empire du Qatar : le nouveau maitre du jeu ? (2022)

Compte Twitter « Observatoire du Qatar »

https://twitter.com/lobsduqatar

Samuel GRZYBOWSKI

Militant associatif et entrepreneur social, engagé dans l'Église catholique

Membre du réseau international de Social Business Ashoka

Secrétaire national du Mouves Impact-France, créé par Jean-Marc Borello

Lauréat de nombreux prix français et internationaux

2009 : Co-fondateur avec Farah Maïza (fille de Meherzia Labidi-Maïza, députée du parti islamiste tunisien Ennahda) du mouvement Coexister qu'il préside de 2009 à 2015.

Coexister : branche jeunesse de Religions for Peace France (association présidée depuis 1986 par Ghaleb Bencheikh)

En 2010, rejoint avec son équipe Interfaith Youth Network, réseau jeunes de l'organisation Religions for Peace, et crée en 2011 le projet Interfaith Tour

Représente Coexister lors des Rencontres Annuelles des Musulmans de France organisées par l'UOIF au Bourget

2015 : Quitte la présidence de Coexister France au profit de Radia Bakkouch. Dirige Coexister Europe

Auteur de L'Après-Charlie avec Jean-Louis Bianco et Lylia Bouzar (fille de Dounia Bouzar)

Initiateur de l'appel et du collectif Nous Sommes Unis (plusieurs signataires islamistes dont EMF et le CCIF) après les attentats de Paris

2016 : Fonde la société Convivencia dont il est salarié (agence de conseil et de formation sur le fait religieux et la laïcité dans les entreprises, partenaire du ministère de l'Intérieur)

2018 : Auteur de Fraternité radicale avec le soutien de Fraternité générale, association d'Abdennour Bidar

Relaie et soutient le CCIF. Samuel Grzybowski tente de s'en distancier en 2019

Enseigne l'entrepreneuriat social à Sciences Po Paris depuis 2019. Le soutient à nouveau lors de l'annonce de sa dissolution en 2020.

Auteur d'articles dans le média islamique Saphirnews qui relaie son action

https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Grzybowski
https://www.samuelgrzybowski.com/
https://www.convivenciaconseil.fr/index.html
https://www.ashoka.org/fr-fr/fellow/samuel-grzybowski
https://www.saphirnews.com/author/Samuel-Grzybowski/
https://www.saphirnews.com/L-avenir-du-dialogue-interreligieux-assure-par-la-jeunesse_a16561.html
http://www.lavie.fr/spiritualite/temoins/samuel-grzybowski-la-relation-pour-defi-05-12-2018-94852_688.php
http://bleublanczebre.fr/soiree-de-lancement-livre-fraternite-radicale-17-octobre-2018/
https://www.magaweb.fr/samuel-grzybowski-implication-sein-de-linterfaith-tour/
Vidéo :

La solution de Samuel Grzybowski pour la France : enseigner le fait religieux à l'école :
https://www.youtube.com/watch?v=ZfmcZhTtlIE

Yamin MAKRI

Né en France

Diplôme de chirurgie dentaire (1987, Algérie)

Doctorant Université Jean Monnet, Centre Max Weber, à Saint-Etienne

Co-fondateur en 1988 de l'Union des Jeunes Musulmans (UJM) à Lyon

Fondateur en 1990 et directeur des éditions Tawhid

Co-fondateur en1992 du Collectif des Musulmans de France (CJM)

Sur l'initiative de Tariq Ramadan, co-fondateur en 1996 du collectif européen francophone (France, Belgique, Suisse) Présence Musulmane

Membre de la commission "Laïcité et islam" de 1997 à 2004 (Ligue de l'Enseignement et Ligue des Droits de l'Homme)

Co-organisateur en 2003 du Forum social européen à St Denis

Fonde le Centre Shâtibi en 2004

Participe en 2011 à la flotille pour Gaza

Membre (comme Ahmed Jaballah et Larbi Becheri) du conseil consultatif et d'orientation du Center of islamic legislation and ethics (CILE), Doha, Qatar inauguré officiellement le 15.01.2012 en présence de Youssef Al Qaradawi et de Mustafa Ceric (membre du CEFR, président honoraire de Religions for Peace), dirigé par Tariq Ramadan

Créateur en 2011 et porte-parole de l'Union Française des Consommateurs Musulmans (UFCM)

Enseignant à l'Institut Islamique de Formation à l'Ethique (IIFE) dirigé par Tariq Ramadan

Membre du Conseil d'administration d'AVS (A Votre Service), organisme de contrôle des produits halal

Un des animateurs de la « Free Tariq Ramadan campaign »

Co-président de l'association Résistance et Alternative (pro-Tariq Ramadan)

« Le plus fidèle lieutenant de Ramadan, Yamin Makri » (Libération)

https://www.cilecenter.org/fr/about-us/our-team
https://www.centre-max-weber.fr/Yamin-Makri
https://www.lexpress.fr/infos/pers/yamin-makri.html
https://www.liberation.fr/france/2017/10/29/face-aux-accusations-l-embarras-des-soutiens-de-tariq-ramadan_1606670
https://www.mizane.info/tariq-ramadan-est-il-victime-des-reseaux-pro-israeliens/
https://www.cilecenter.org/fr/tags/yamin-makri

Vidéos :

Jour 4/6-S2 Tariq Ramadan / Yamin Makri : Spiritualité, intelligence et activisme :
https://www.youtube.com/watch?v=OHp7ZbzoBYE

L'Union Française des Consommateurs Musulmans :
https://www.youtube.com/watch?v=ZR69rqqVH_w

UFCM - L'équilibre dans la Création (Yamin Makri) :
https://www.youtube.com/watch?v=S4Fnyo1VVhk

Tariq RAMADAN

Né en Suisse

De nationalité suisse et égyptienne

Fils de Saïd Ramadan, petit-fils de Hassan Al-Banna, le fondateur des Frères musulmans

« Islamologue » et conférencier-prédicateur charismatique, référence incontournable de la mouvance frériste

A propagé l'idéologie islamiste dans les quartiers et le milieu universitaire en France

Après les attentats de 1995, est interdit de séjour en France pendant quelques mois

Spécialiste du double discours, « prône l'intégration tout en restant intégriste »

Animateur du réseau francophone Présence musulmane

A dirigé jusqu'en février 2019 le European Muslim Network (Bruxelles, son nouveau responsable, Ibrahim Al-Zayat, est un ancien président du FEMYSO)

Fondateur et dirigeant jusqu'en 2018 du Center of islamic legislation and ethics (CILE, Doha, Qatar) inauguré officiellement le 15.01.2012 en présence de Youssef Al Qaradawi

A lancé en 2016 l'Institut Islamique de Formation à l'Ethique (IIFE)

Auteur de nombreux ouvrages, notamment aux éditions Tawhid (UJM Lyon)

Accusé de viols et harcèlements sexuels en France en 2017, inculpé en 2018 par la justice suisse pour des faits similaires, placé en liberté conditionnelle

Membre de l'Union Internationale des Savants Musulmans (UISM)

A annoncé la création d'un nouveau centre de recherche et de formation appelé « Chifa »

Center of islamic legislation and ethics (CILE) :
https://www.cilecenter.org/fr/about-us/our-team/tariq-ramadan
https://www.cilecenter.org/fr/tags/tariq-ramadan

Communiqué de Havre de Savoir à propos de Tariq Ramadan :
https://www.havredesavoir.fr/communique-a-propos-de-tariq-ramadan/

Les preuves du financement saoudien de l'islamisation de l'université par l'UOIF : Enquête :
http://mohamedlouizi.eu/2016/02/03/les-preuves-du-financement-saoudien-de-lislamisation-de-luniversite-par-luoif-enquete/

30e RAMF : quel bilan pour les musulmans de France ? :
https://www.saphirnews.com/30e-RAMF-quel-bilan-pour-les-musulmans-de-France_a16537.html

Tariq Ramadan, figure contestée de l'islam européen :
https://www.lepoint.fr/societe/tariq-ramadan-figure-contestee-de-l-islam-europeen-31-01-2018-2191171_23.php

Tariq Ramadan fait enfin son « coming out » (comme membre de l'UISM) :
http://www.ikhwan.whoswho/blog/archives/9980

Dossier Tariq Ramadan :
https://blogs.mediapart.fr/lueur/blog/050918/dossier-tariq-ramadan-13-ses-soutiens-au-scalpel-ainsi-que-sa-secte-dassassins

Rencontre des musulmans du Bourget : les soutiens de Tariq Ramadan mobilisent :
https://www.liberation.fr/france/2018/03/31/rencontre-des-musulmans-du-bourget-les-soutiens-de-tariq-ramadan-mobilisent_1640337

Tariq Ramadan percevrait 35 000 euros par mois du Qatar :
https://www.nouvelobs.com/societe/20190405.OBS11160/tariq-ramadan-percevrait-35-000-euros-par-mois-du-qatar.html

"L'imposture" de Tariq Ramadan confirmée dans une biographie :
https://www.marianne.net/societe/l-imposture-de-tariq-ramadan-confirmee-dans-une-biographie

Qatar : Tariq Ramadan dirige un nouveau centre de recherche islamique :
https://www.saphirnews.com/Qatar-Tariq-Ramadan-dirige-un-nouveau-centre-de-recherche-islamique_a13780.html

Tariq Ramadan n'est plus le bienvenu au Qatar :
https://www.lepoint.fr/monde/tariq-ramadan-n-est-plus-le-bienvenu-au-qatar-29-01-2018-2190493_24.php

Vidéos :

Conférence Initiative Dialogue citoyenneté et diversité - Bernard Reber :
https://www.dailymotion.com/video/xi18dy

Jour 4/6-S2 Tariq Ramadan / Yamin Makri : Spiritualité, intelligence et activisme :
https://www.youtube.com/watch?v=OHp7ZbzoBYE

Conférence "Islam et genre" Tariq Ramadan / Cheikh Fofana / Yamin Makri / Yacob Mahi :
https://www.youtube.com/watch?v=MeZ-tKlV6zY

Tariq Ramadan: Discours de clôture, 3e Conférence Annuelle Internationale du CILE, mars 2015 :
https://www.youtube.com/watch?v=HeZafNdE3tI

Tariq Ramadan - Mes échanges avec Shaykh al Qardawi :
https://www.youtube.com/watch?v=svR9U7_2xJ0

Le CCIF, faux "antiraciste" mais vrai islamiste, sollicite le soutien de Tariq Ramadan, homophobe :
https://www.youtube.com/watch?v=98atoskx9mQ

Jean BAUBEROT

Historien, sociologue, professeur émérite spécialiste de la sociologie des religions et fondateur de la discipline « sociologie de la laïcité »

Titulaire de la chaire d'« Histoire et sociologie du protestantisme » à l’EPHE de 1978 à 1990

Créateur et titulaire de la chaire d'« Histoire et sociologie de la laïcité » de 1991 à 2007 à l’EPHE dont il est le président d'honneur

Crée en 1995 le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (CNRS-EPHE), président jusqu’en 2001

Conseiller au cabinet de Ségolène Royal (ministre de l'Enseignement scolaire), chargé de la formation à la citoyenneté

Membre de la Commission Stasi (2003) : il refuse de voter pour l’interdiction des signes religieux à l’école

Coauteur d'une Déclaration internationale sur la laïcité qui fait la promotion des « accommodements raisonnables » [lien]

Auteur de référence du site du Ministère de l’Education Nationale Eduscol et dans la formation gouvernementale Valeurs de la République et Laïcité

Idéologie

Se présente comme un « protestant laïque » et un « chrétien de gauche » [lien, lien, lien]

Crée le concept de « laïcités multiples », dans lequel il confond volontairement le processus de sécularisation des sociétés avec le principe philosophique et politique de laïcité

Considère le Concordat de 1801 comme une des « sept laïcités » possibles [lien]

Promoteur d’une laïcité accommodante et « inclusive », inspirée de la société communautariste anglo-saxonne [lien et lien]

Prétend que le Concordat de 1801 et la loi de Séparation de 1905 ont été des compromis, des « pactes » entre l’État et les Eglises

Appelle à un « nouveau pacte laïque », nécessaire selon lui en raison de la présence récente de l’islam

Soutient l’Observatoire de la Laïcité lors de sa suppression [lien]

Membre-fondateur de La Vigie de la Laïcité, avec notamment Jean-Louis Bianco, Nicolas Cadène (anciens dirigeants de l’ex-Observatoire de la Laïcité), Dounia Bouzar, Valentine Zuber, Philippe Portier [lien]

Proche des milieux islamistes et indigénistes

Partenaire du CCIF: conférence pour le CCIF à Amiens le 2 décembre 2016

Membre du jury 2012 des « Y’a bon awards », décernés pour "propos prétendûment racistes" par l’association « Les Indivisibles », de Rokhaya Diallo qu’il soutient [lien et lien]

Publie en 2015 « Comment parler de laïcité aux enfants » avec Rokhaya Diallo

Participe aux Rencontres Annuelles des Musulmans de France (RAMF), organisées au Bourget par l’UOIF, émanation française des Frères musulmans et assume cette participation dans un article [lien]

Publie plusieurs articles pour le Parti des Indigènes de la République (PIR) [lien, lien et lien]

Participe à plusieurs événements avec des personnalités islamistes et/ou indigénistes (Tariq Ramadan, Saïd Bouamama, Ismahane Chouder, Houria Bouteldja, Françoise Verges, Nacira Guenif…) [lien, lien et lien]

Vidéo « Laïcité : arme islamophobe ou outil d'émancipation ? Avec Saïd Bouamama et Jean Baubérot » [lien]

Défend le concept d’« islamophobie » [lien]

Participe au Collectif du 10 novembre contre l’islamophobie (créé par les initiateurs de la manifestation contre l’islamophobie, le 10 novembre 2019 à Paris : CCIF, plateforme L.E.S. Musulmans, Comité Adama…) [lien]

Le rapport 2020 du CCIF s’appuie à plusieurs reprises sur les arguments et les ouvrages de Jean Baubérot. [lien]

Ouvrages (liste non exhaustive)

Vers un nouveau pacte laïque ?, 1990
Une haine oubliée. L’anti protestantisme avant le « pacte laïque » (1870-1905), avec Valentine Zuber, 2000
Le voile que cache-t-il ?, avec Dounia Bouzar et Jacqueline Costa-Lascoux,2004
Laïcité 1905-2005, entre passion et raison, 2004
De la séparation des Églises et de l'État à l'avenir de la laïcité, avec M. Wieviorka, 2005
L'intégrisme républicain contre la laïcité, 2006
Histoire de la laïcité en France, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, 2017
Les Laïcités dans le monde, Paris, PUF Que sais-je ?, 2010
Une laïcité interculturelle. Le Québec avenir de la France?, 2008
Sacrée médecine : Histoire et devenir d'un sanctuaire de la Raison, avec Raphaël Liogier, 2011
Laïcités sans frontières, avec Micheline Milot, 2011
La laïcité falsifiée, 2012
Une si vive révolte. Itinéraire hérétique d’un protestant laïque, préface d’Edwy Plenel 2014
Comment parler de la laïcité aux enfants, avec Rokhaya Diallo, 2015
Les sept laïcités françaises. Le modèle français de laïcité n'existe pas, 2015
Petit Manuel pour une laïcité apaisée à l'usage des profs, des élèves et de leurs parents, avec le Cercle des Enseignants.e.s Laïques, 2016
La loi de 1905 n'aura pas lieu, tome 1, L'impossible loi de liberté (1902-1905), avec Dora Maameri, 2019
La Sécularisation en question. Religions et laïcités au prisme des sciences sociales, avec Ph. Portier et J.-P. Willaime, 2019

Citations

« Pour que soit respectée la liberté d'appartenance (ou de non-appartenance) de chacun [à une religion ou à une philosophie], des accommodements raisonnables peuvent s'avérer nécessaires entre les traditions nationales issues de groupes majoritaires et des groupes minoritaires. » [lien]

« La loi de 1905, et les trois lois qui la complétèrent, furent des lois conviviales car elles permirent le passage d’une laïcité exclusive, instrument de combat d’une France contre l’autre, à une laïcité inclusive, processus de réconciliation des « deux France ». » [lien]

Kery James (Alix Mathurin)

Né en 1977 en Guadeloupe de parents haïtiens, déménage à Orly à 7 ans, commence le rap très jeune notamment à travers le groupe Mafia K’1 fry [mafia d'Afrique].

Paroles de chansons

En 1998, participe à la chanson apocalyptique "Hardcore", aujourd’hui considérée comme un classique :« Hardcore, deux pédés qui s’embrassent en plein Paris / Hardcore, les scènes de cul à la télé avant minuit (…) / Hardcore, sera la reconquête de la Palestine / Hardcore, comme mourir pour une cause qu’on croit juste / Hardcore, quand tu crois qu’ici-bas, tu n’es qu’un martyr de plus » [lien]

Trois ans après l’attentat du 11 septembre 2001, sort une compilation : « Ayant été profondément touché par cette vague de violence aveugle qui a et continue de frapper l’humanité dans sa chair et parce que les auteurs de ces actes les ont injustement attribués à l’Islam, j’ai entrepris de réaliser un disque dans lequel je voudrais mettre en lumière ce que l’Islam confie comme enseignement de paix, de fraternité, de modestie, de patience face aux injustices, de générosité et autres qualités humaines. (…) une partie des bénéfices (..) sera reversé pour la construction d’un centre culturel en France ouvert à tous dans lequel sera dispensé un enseignement religieux loin de tout extrémisme »

En 2006, dans la chanson "La Cerise sur le ghetto", le passage : « Y’a des causes pour lesquelles faut être prêts à mourir / C’est la guerre, sirène, Bouna et Zied / Palestine, Jihad, Jieb, six lettres : guerre » oblige le groupe Mafia K1’fry à trouver un autre producteur.

Sa "Lettre à la république" de 2012 le rend célèbre : « En pleine crise économique, il faut un coupable / Et c’est en direction des musulmans que tous vos coups partent […] / J’n’ai pas peur de l’écrire : La France est islamophobe / D’ailleurs plus personne ne s’en cache dans la France des xénophobes […] / Parce que moi je suis noir, musulman, banlieusard et fier de l’être / Quand tu me vois tu mets un visage sur ce que l’autre France déteste / Ce sont les mêmes hypocrites qui nous parlent de diversité / Qui expriment le racisme sous couvert de laïcité / Rêvent d’un Français unique, avec une seule identité / S’acharnent à discriminer, les mêmes minorités »

En 2013, la chanson "Constat amer », est un long appel au communautarisme : « On subit la xénophobie / Incapables de s’organiser en lobby / On sera toujours des mendiants aux portes de leur monde / Tant qu’on croira que le respect se quémande / Le respect s’impose et la lutte est économique / Observe la communauté asiatique »

Chanson "A la Idéal J" de 2018 : « J’crois pas en c’truc qu’ils appellent la liberté d’expression / Ça ne fonctionne que lorsqu’il s’agit d’insulter les musulmans » et "Ça va aller" dans le même album : « La France m’a traité comme un paria / Dans ma tê-té, c’est la Guérilla / Indépendant comme Algéria / Y a des souffrances que l’on n’oublie pas »

Engagements

Se convertit à un Islam rigoriste en 2000, suite à l’assassinat d’un de ses amis (Las Montana) sans doute rattrapé par son passé de malfaiteur [lien et lien] : « L’islam m’a donné du courage… Je n’ai jamais été plus honnête que depuis que j’ai embrassé l’islam. Pour moi, c’est un fait : ce que la République n’a pas réussi à m’inculquer, l’islam y est parvenu. » [lien]

Refuse de serrer la main aux femmes et les instruments à vent ne sont plus utilisés dans l’album suivant (uniquement) [lien].

Soutient publiquement Ségolène Royal du Parti socialiste pour les élections présidentielles de 2007 et participe à la Fête de l’Humanité du PCF de 2008. [lien]

En 2009, il est condamné à dix mois de prison avec sursis pour des faits de « violences avec arme » commise par ses gardes du corps (attribués par sa maison de disque) envers un rappeur [lien].

La même année, il déclare vouloir s’absenter de France à la recherche de « spiritualité » au « Moyen-Orient ». [lien].

Depuis 2013, un projet d’album commun avec Médine et Youssoupha est évoqué, sans aboutir faute de temps.

En 2017, est à l’origine de la création d’un média proche du Parti des Indigènes de la République « Paroles d’Honneur » [lien] qui reçoit régulièrement Houria Bouteldja. Feïza Ben Mohamed et Elias D’Imzalene.

La même année, il crée le site “Lebanlieusard.fr” ou il invitera des candidats à la présidentielle : Philippe Poutou (NPA), et Benoît Hamon (Parti Socialiste) [lien].

En 2019, sort un film sur Netflix « Banlieusards » co-réalisé avec Leïla Sy et Jammeh Diangana.

Pape François (Jorge Mario Bergoglio)

Éléments de parcours

Nommé en mars 2013, 266^e successeur de l’apôtre Pierre et chef de l’Église catholique apostolique et romaine.

Fils d’immigrés italiens en Argentine, et formé par les Jésuites depuis 1956

Partisan de la justice sociale sur les terres de la « théologie de la libération » qu'il concurrence [lien]

Devient tellement apprécié des milieux de gauche qu’il doit se défendre d’être marxiste [lien]

Positions pro-immigration

Soutien sans faille aux processus migratoires, accusé d’être « le pape des migrants » [lien] voire « le Vicaire de la gauche immigrationniste et de l’islamisme conquérant » [lien], provoquant « un grand malaise » chez les croyants [lien].

Réclame « un élargissement des canaux migratoires réguliers » [lien]

Déclare à Lesbos « nous sommes tous des migrants » en ramenant avec lui au Vatican 12 syriens musulmans [lien].

Invite à considérer les migrations comme une chance pour l'Europe [lien]

Aurait vendu ses voitures aux enchères pour aider les réfugiés [lien] et pareillement donné 500 000 $ à des migrants mexicains [lien].

Donne comme exemple d’accueil « le sud de l'Italie » [lien] en fustigeant les médias qui donneraient une mauvaise image des migrants en relatant les faits divers [liens].

Compare à deux reprise en 2017 [lien] et en 2021 [lien] les camps de réfugiés européens à des camps de concentration nazis

Crée la polémique en inaugurant une croix chrétienne portant un gilet de sauvetage [lien].

Approuve le controversé « Pacte de Marrakech » de 2019 visant à légaliser l’immigration clandestine croissante [lien].

Soutenu par le démographe François Héran [lien]

Reçoit dès 2016 le prix Charlemagne de l’Union européenne [lien] pour ses prises de positions vantant le « grand peuple de dieu » [lien] et une Europe « multiculturelle » [lien] et « multiethnique » [lien].

Ne souhaite pas convertir les nouveaux arrivants qui apportent « une culture précieuse » en Europe [lien] puisqu’ils « doivent être intégrés avec leur identité religieuse » [lien].

Estime à propos des flux migratoires en Europe que l’« on peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social » [lien]

Reconnaît en 2016 le risque d’infiltration terroriste en provenance de l’État Islamique parmi les migrants [lien] : « personne n'est à l'abri de cette menace ».

Affirme l’année suivante que « la sécurité des migrants passe toujours avant la sécurité nationale » [lien] après avoir mis en garde la minorité chrétienne du Maroc contre tout prosélytisme [lien].

Interprétation de la laïcité

Dit redouter une vision « triomphaliste ou vengeresse », « colonialiste » lorsqu'il entend parler « de racines chrétiennes de l'Europe », qu’il préfère « plurielles ».

Prône un « État laïque » permettant une coexistence de toutes les religions, déplorant une interprétation de la laïcité « exagérée » en France envers les musulmans, dû à « l’héritage des Lumières » empêchant que « l’ouverture à la transcendance soit un droit pour tous » [lien], notamment concernant les « femmes voilées ».

Proches des propos du Lobby pro-religions, ces déclarations déclenchent une nouvelle polémique [lien]. Rencontre en 2020 Samuel Grzybowski, co-fondateur de Coexister [lien] et proche des Frères Musulmans [lien].

Certains observateurs s’alarment de ses « alliances douteuses avec l’UOIF » [lien], branche française des Frères Musulmans.

Complaisance avec l’islam

Évoque le « satanisme » [lien], qu’il réhabilite face au djihadisme, comme lors de l’assassinat du père Hamel en 2016, comme lors des affaires de pédophilie dans l’Église, au grand dam des victimes.

Affirme la même année que « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique » [lien], déclenchant une polémique [lien], ajoutant peu après que « La violence n’a rien à voir avec la religion » [lien] – ce à quoi l'État islamique répondit immédiatement : « Nous faisons une guerre de religion et nous vous haïssons » [lien].

Rencontre en 2020 le grand imam du Caire, Ahmad al-Tayyeb, et reconnaît avoir été « inspiré » par ce théologien musulman [lien] qu’il cite à plusieurs reprises dans une déclaration commune.

Se fait alors accuser de frayer avec les courants les plus rigoristes de l'islam [lien].

Sans précédent, rencontre en Irak l'ayatollah Sistani [lien]

Reçoit au Vatican, en 2022, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, qui avait traduit Charlie-Hebdo en justice pour ses caricatures [lien].

Avait déclaré, quelques jours après le massacre de la rédaction du journal satirique : "si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision !" [lien].

Christiane Taubira

Éléments de parcours

Née en 1954 en Guyane (Cayenne) se forme au début des années 1970 au militantisme indépendantiste lors de ses études supérieures à Paris.

De retour en Guyane, intègre le Mouvement Guyanais de Décolonisation (MOGUYDE), composé d’activistes maoïstes et cofondé par Roland Delannon, son futur mari [lien].

En 1991, ils fondent ensemble un nouveau parti, WALWARI, dans une logique d’entrisme, apparenté au PRG (Parti Radical de gauche).

En 1993, élue députée de la 1^er circonscription de Cayenne et le restera pendant vingt ans [lien], votant le budget libéral d’E. Balladur mais sans se départir de ses engagements : « Moi, je n'ai pas un discours indépendantiste, j'ai une pratique militante indépendantiste » (2011).

Ministre de la Justice sous F. Hollande (2012-2015)

1 – Anti et Pro-immigration

Épouse les positions très anti-immigration de son parti guyanais en campagne en 1993 : « L’immigration, ce n’est pas un slogan. C’est une menace réelle ou vécue sur la conscience de l’identité collective. C’est une source de panique pour le repli sur soi. C’est une source de profits. C’est une arme de chantage. C’est un bouc émissaire. C’est un spectre qui empêche les agriculteurs isolés de rejoindre leur abattis… » [lien].

Affirme en 2007 : « Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre » [lien et lien].

Concernant la France, établit que « Nous sommes dans une période de circulation humaine, il est donc absurde de vouloir endiguer cette circulation humaine juste pour satisfaire une partie de l’opinion publique » [lien].

Se prononce pour l’accueil inconditionnel des migrants en Europe [lien] et en France [lien et lien] et dénonce « un désopilant hermétisme à comprendre que la population française est dorénavant à l'image du monde parce que la France a ramené de son ancien empire colonial le monde en son sein. » [lien].

2 – Décolonialisme

Dépose en 1998, la « loi Taubira », « tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité », adoptée le 10 mai 2001, date désormais célébrée comme « la journée des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leur abolition ».

« Loi mémorielle » contestée par des personnalités noires africaines [lien] et de nombreux historiens militant pour son abrogation et la fin des « pressions idéologiques » [lien] après l’affaire Olivier Petré-Grenouilleau [lien].

Assume en 2006 son silence concernant la traite négrière arabo-musulmane, afin que les « jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes » [lien]

Excuse en 2017 l’antisémite Medhi Meklat [lien].

Refuse de chanter la Marseillaise à une commémoration du 10 mai, la qualifiant de « karaoké d’estrade » [lien]

Inaugure le mémorial de l’esclavage avec Liliam Thuram et Françoise Verges [lien]

Favorable au déboulonnage de statues de certaines personnalités [lien] et à la création d’un « Panthéon marron » [lien]

Envisage clairement la question de la rétribution des descendants d’esclaves [lien], « sans ouvrir de guerre civile » [lien].

Tantôt valorise le terme de « race » [lien], tantôt soutenant son retrait de la Constitution [lien]

Intervient en ouverture lors d’une conférence du Comité Représentatif des Associations Noires (CRAN) où était invité Pap N’Daye [lien]

Ouvre en 2013, alors qu'elle est ministre, un Forum où sont conviés les décoloniaux Françoise Verges et Pascal Blanchard, la racialiste Maboula Soumahoro ainsi que l’islamiste Sihame Assdague, alors porte-parole du Collectif Stop le contrôle au faciès [lien].

3 – Anti-flic

Recrute principalement des membres du Syndicat de la Magistrature dans son cabinet de Garde des Sceaux [lien]

Deux personnalités « anti-police » sont chargées de mission de son ministère : Steevy Gustave [lien], auteur d’une tribune « contre les violences policières » [lien] et Sihem Souid [lien et lien], proche du Parti des Indigènes de la République [lien], militante polémique [lien] anti-Charlie-Hebdo [lien], pro-islam [lien] et travaillant depuis 2015 pour la promotion de l’Arabie Saoudite et du Qatar [lien et lien].

Abroge les « peines plancher » et systématise les alternatives aux peines de prison de moins de 5 ans sous forme de sursis avec mise à l’épreuve [lien]

Facilite la délivrance d'un certificat de nationalité française des enfants nés à l'étranger de mère porteuse, contre l’avis de l’association« Ni Pute ni soumise » [lien].

Dénonce l’institution policière, dont elle doute du caractère républicain [lien]

Accuse de racisme la police aux USA [lien] et en France [lien].

Soutient passionnément Assa Traoré [lien].

4 – Islam

Vote en 2014 contre la loi interdisant les signes religieux dans les établissements scolaires, « cette discussion nous [renvoyant] aussi à l'histoire coloniale de la France » et le voile étant « un défi lancé à l’invisibilité institutionnelle de populations refoulées à la périphérie des villes » [lien].

Interprète la laïcité comme un gage de diversité [lien]

Promet, lors de sa campagne présidentielle de 2022, « des réponses pour une laïcité qui n’écrase pas mais qui émancipe » [lien].

Démissionne de son mandat de ministre lors de la discussion de la loi de 2016 visant à retirer la nationalité française aux double-nationaux coupables de complicité terroriste et fait détruire les archives de son ministère [lien].

Reconnaît la légitimité du combat mené contre l’islamophobie, sans participer à la manifestation parisienne de 2019 [lien]

Conseille à la candidate voilée Mennel Ibtissem (avant qu’elle ne retire son voile) : La France, « c’est votre pays. Ne vous le faites pas voler » [lien].

Wissam Xelka

Se serait initié à la politique via Alain Soral et le MJS [lien]

Se réclame du marxisme et d’Houria Bouteldja et préparerait actuellement une thèse à Paris (?)

Adhère et écrit pour le Parti des Indigènes de la République de 2018 à 2020 [lien].

Est un des présentateurs de Parole d’Honneur (”émission de débat politique” créé en 2017 avec le soutien du rappeur Kery James) [lien ].

Va à la rencontre des jeunes de Mantes-La-Jolie, pour les interroger en déformant les propos de Zineb El Rhazoui défendant la légitime défense pour les policiers attaqués, et récolte, tout sourire, des réponses du type “C’est une reubeu qui joue la française, c’est pas logique, Wesh assume-toi comme t’es” (…) “Moi, je trouve qu’elle renie sa race” [lien].

Fait partie de l’équipe du QG décolonial créé en janvier 2021 notamment avec Youssef Boussoumah et Houria Bouteldja [lien et lien].

Prend par exemple la défense de Anasse Kazib et Taha Bouhafs [lien].

Y réalise une vidéo intitulée « Le grand remplacement. Et alors ? » [lien] et [lien].

En 2019, participe à une Table ronde avec Sihame Assbague, Saïd Bouamama, Nacira Guénif et Maboula Soumahoro pour la revue communiste Mouvements [lien].

En novembre 2020, signe une tribune sur le site Médiapart "Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan" [Lien] et décembre 2021, réalise une vidéo avec l’ex-terroriste d’extrême gauche [lien].

Anime sa propre chaîne YouTube [lien] et une chaîne Twitch, où il organise des débats en direct [lien]. Houria Bouteldja y affirmera que J.-L. Mélenchon est “une prise de guerre” en expliquant son revirement de laïcard et son adhésion aux thèses indigénistes [lien].

En août 2021, réitère son soutien à Idriss Sihamedi de BarakaCity, alors que ce dernier se félicite de la reprise de l’Afghanistan par les Talibans : « On a défendu Sihamedi et BarakaCity tout bonnement parce qu’il est victime d’islamophobie. Que Sihamedi ne soit pas sur votre ligne ne signifie en rien qu’il ne "méritait" pas qu’on prenne sa défense. » [lien]

Fait polémique sur internet en 2022 en affirmant que la lutte est forcément violente et qu’il trouve magnifique une citation de J. P. Sartre reprise par Houria Bouteldja (« Abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ») [lien]

Hervé le Bras

Démographe et historien

Chercheur à l’Institut national d’études démographiques (INED), directeur d’études en 1979 et professeur émérite depuis 2008.

Enseignant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) depuis 1980

Membre de la conférence des régions périphériques d’Europe (Union européenne) depuis 1998

Expert auprès de la Commission européenne sur les migrations euro-méditerranéennes depuis 2003

Membre de la Commission du Livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France en 2007, de la commission Mazeaud sur les quotas d’immigration (2008), de la mission Wieviorka sur la diversité (2008)

Cofondateur et membre de la CARSED (Commission alternative de réflexion sur les « statistiques ethniques » et les discriminations) depuis 2009

Positions pro-immigration

Fonde son engagement pour les migrations sur des données biologiques ; « Ce qui a sauvé l’espèce humaine, c’est sa capacité migratoire. Il y a peut-être dans notre biologie quelque chose de migratoire » [lien].

Qualifie rapidement (2014) l’expression « Grand remplacement », cherchant à décrire le « remplacement d’un peuple par un autre » (Renaud Camus) du fait de l’immigration, de « sinistre farce » et de « théorie raciste » [lien] réaffirmant à de multiples reprises que « le grand remplacement, c’est totalement impossible » [lien] qu’«hier comme demain, le grand remplacement n’a aucune réalité» [lien], qu’il s’agit d’un « non-sens absolu » [lien], dont les partisans renoueraient avec « les totalitarismes ».

Estime en 2020 à « seulement 600 000 à 1 100 000 le nombre de musulmans pratiquants en France » [lien], divisant par dix les estimations générales .

Reconnaît plus récemment, qu’« il y a effectivement un Grand remplacement, mais ce n’est pas celui d’une population par une autre, c’est celui d’une population qui était assez largement d’origine française sur plusieurs générations par une population à la fois d’origine française et d’origine étrangère suite aux vagues d’immigration » [lien] ou encore qu’« il existe bien un remplacement, celui de Français dont la proche ascendance est seulement d’origine française par des Français dont l’ascendance comprend des Français et des étrangers. » [lien].

Depuis 2022, admet qu’il existe « des petits remplacements, des endroits en France, comme la Seine-Saint-Denis, où il y a une forte concentration d’immigrés » et que parmi ceux-ci existait « un ventre mou d’environ 80 % de personnes… plutôt moins bien intégrées qu’avant » dont le prosélytisme musulman posait « un vrai et grave problème » [lien].

Précise : « La réalité, ce n’est pas le remplacement mais la mixité, le métissage. Les enfants dont les deux parents sont immigrés ne représentent que 10 % des naissances. Ceux qui n’ont aucun parent, ni grand-parent immigré, 60 %. Dans 30 % des naissances, au moins un des parents ou grands-parents est immigré et au moins un des parents ou des grands-parents ne l’est pas. Ce qui représente 30 % d’enfants métis. Petit calcul à l’horizon 2050: on arrive à 50 % d’enfants métis. Ce métissage est la réalité de ce siècle. » [lien]

Déclare, dans une revue scientifique : « depuis l’âge de Bronze, il y a eu assez peu de mélanges [de populations] » [lien].

Controverses

Opposé violemment depuis trois décennies à de nombreux démographes, dont Michelle Tribalat [lien], sur l’utilisation idéologique de la discipline [lien].

Il lui est reproché de ne s’appuyer que sur le solde migratoire [lien et lien], donc de confondre stock et flux [lien], d’entretenir la confusion entre étrangers et immigrés [lien], de faire valoir le nombre de mariages mixtes sans tenir compte des origines des époux [lien] de s’arrêter à la nationalité d’un individu sans évoquer son origine, qu’il souhaiterait voir « exclue de l’investigation scientifique » [lien] ou son niveau d’assimilation, ainsi que son refus absolu de reconnaître l’existence de français de souche [lien].

Plus globalement est pointé son manque de rigueur [lien], ses nombreuses approximations [lien], ses « tours de magie » [lien] supprimant les données qui ne satisfont pas à son idéologie, et faisant école [lien], notamment auprès de François Héran [lien].

Ouvrages (non exhaustif)

L’Invention de la France (avec Emmanuel Todd), coll. Hachette, 1981
Marianne et les Lapins : L’Obsession démographique, 1991 ; rééd. Hachette, 1992
Le Sol et le Sang : Théories de l’invasion au XXe siècle, 1993 ; rééd. 2007
Les Limites de la planète : mythes de la nature et de la population, Flammarion, 1994
Le Démon des origines : Démographie et Extrême Droite, Éditions de l’Aube, 1998
Immigration positive (avec Jack Lang), Odile Jacob, 2006
Le Retour de la race : Contre les "statistiques ethniques" (collectif), Éditions de l’Aube, 2009
Doit-on contrôler l’immigration ? avec Gérard-François Dumont, 2009 (ISBN 978-2916623054)
L’Invention de la France (avec Emmanuel Todd), Gallimard, 2012
L’Invention de l’immigré, Éditions de l’Aube, 2012 ; rééd. 2014
Le Mystère français (avec Emmanuel Todd), Le Seuil, 2013
Le sol et le sang. Rhétoriques de l’invasion, Éditions de l’Aube, 2016
Malaise dans l’identité, Actes Sud, 2017
Se sentir mal dans une France qui va bien. La société paradoxale, Éditions de l’Aube, 2019
Serons-nous submergés ? Épidémie, migrations, remplacement, Éditions de l’Aube, 2020
Le grand enfumage. Populisme et immigration dans sept pays européens, Éditions de l’Aube, 2022
Il n’y a pas de grand remplacement, Grasset, 2022

Sandrine Rousseau

Député EELV-NUPES depuis juin 2022

Femme politique et économiste née en 1972, fille de Yves Rousseau, militant socialiste et maire en Charente-Maritime.

Maître de conférences à l’université de Lille en sciences économiques [lien], vice-présidente de l’université de Lille de 2008 à 2021

Présidente et Fondatrice de l’association Parler [lien] accompagnement des violences sexuelles

Parcours

Au mili des années 90, s’engage à Chiche ! adhère en 2009 à Europe Écologie Les Vertspour devenir en 2010 présidente au Conseil Régional du Nord Pas-de-Calais chargée de la Recherche et l'Enseignement supérieur tout en étant porte-parole nationale d’EELV (de 2013 à 2016), poste qu’elle partage avec notamment J.Bayou jusqu’en 2015, puis en devient Secrétaire nationale adjointe de 2016 à 2017.

Porte plainte en 2016 contre D.Baupin pour agressions sexuelles, l’affaire est finalement classée sans suite [lien] et [lien] puis quitte EELV.

Dépose en 2017 une requête contre l’État pour inefficacité dans la lutte contre la pollution à Lille qu’elle juge responsable de ses problèmes de sinusites chroniques, lien qui ne sera pas établi [lien].

Ré-adhère à EELV en 2020 et devient conseillère spéciale aux questions de précarité et de discrimination. Perd la primaire pour la présidentielle de 2022, mais est candidate aux législatives, élue député EELV-NUPES de la neuvième circonscription de Paris en 2022.

Fin 2022, sa mise en cause « sauvage »[lien] des violences sexuelles dont serait coupable Julien Bayou [lien] semble prise dans des conflits de pouvoirs [lien] et [lien].

Positionnements et déclarations

Connue pour ses déclarations provocatrices, caricaturales, voire loufoques essentiellement sur twitter [compte] au point qu’un compte parodique aussi populaire que le sien crée la confusion et que son propre camp s’en distancie [lien et lien], elle se déclare « écoféministe » et même « woke » [lien] ou « sorcière » [lien].

Ses saillies concernent le néo-féminisme (« Je vis avec un homme déconstruit, et j’en suis très heureuse » ; proposition de création d’un « délit de non-partage des tâches domestiques » ; « Le monde crève de trop de rationalité [...], je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR » ; « l’Androcène : l'ère au cours de laquelle une poignée d'oppresseurs, différents selon les lieux ou les époques, ont exploité et asservi la multitude pour leurs intérêts propres » etc) ; l’islamisme (reprend le terme d’islamophobie ; « Il y a plein de motivations pour porter un voile. Il y en a qui portent des voiles [pour des raisons] qui sont juste un embellissementcomparaison avec « les femmes catholiques qui ont 8 enfants, des jupes et portent des serre-têtes en velours » ; « Le fait [de faire venir d’Afghanistan] des terroristes en France permet de les surveiller » ; etc.) ; immigrationnisme (« Il faut accueillir [les migrants], ce sont nos valeurs européennes (…) L'Europe se déshonore en ne le faisant pas », etc.) ; l’écologie décoloniale («C’est de dire que tout dans notre système économique, social, environnemental est fondé sur la prédation. On prend, on utilise on jette : pour les ressources, les corps des femmes ou les corps des plus faibles dans la société comme les racisés », etc.) ; l’indigénisme (« l’esclavage a été inventé pour enrichir les Occidentaux », etc.) ou le racialisme (« Je suis en effet bourgeoise et blanche. Et cela me permet d’avoir des privilèges », etc.)...

Soutien Taha Bouhafs et Assa Traoré du Comité Adama [lien] et [lien]

Soutenue par Rokhaya Diallo [lien]

Proche de Fatima Ouassak [lien] et [lien]

Soutien Utopia 56

Pape Ndiaye

Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse depuis juin 2022

Historien universitaire à l’EHESS, professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris, président du musée de l’Histoire de l’immigration, président de la « commission Images de la diversité » du Centre national du cinéma et de l’image animée.

Parcours

Né en 1965 d’une mère enseignante, française, et d’un père ingénieur, sénégalais (premier étudiant d’Afrique subsaharienne à avoir été diplômé ingénieur de l’École nationale des ponts et chaussées) qui abandonnera le foyer familial [lien]

Frère de la romancière Marie Ndiaye, plusieurs fois lauréate qui déclare : « Dans notre banlieue tranquille de la petite classe moyenne, il n’y avait pas de racisme (…) On avait oublié la couleur de notre peau. (…) Nous n’avons pas été frottés à ces questions [de racisme]. » [lien et lien]

Diplômé du lycée Lakanal de Sceaux, des classes préparatoires littéraires au lycée Henri-IV, de l’École normale supérieure de Saint-Cloud (aujourd’hui ENS Lyon) et agrégé d’Histoire en 1989, se décrit comme un « pur produit de la méritocratie républicaine » [lien].

Engagements

Rejoint au milieu des années 1980 le groupe Convergences socialistes, créé par Jean-Christophe Cambadélis et d’autres militants issus du lambertisme afin de rejoindre le Parti socialiste. [lien]

Étudie aux États-Unis en tant que boursier du gouvernement français de 1991 à 1996, et participe aux réunions non-mixtes de la « Black Student Alliance », puis se met alors à lire Aimé Césaire et Frantz Fanon [lien].

« C’est aux États-Unis que j’ai découvert le monde noir » [lien], « Ce fut une forme de révélation » [lien].

Élu maître de conférences à l’EHESS en 1998, il importe les « Black studies, » participe à la création du Cercle d’action pour la promotion et la diversité en France (Capdiv), puis en 2005 du Conseil représentatif des associations noires (Cran) où il siège au conseil scientifique puis publie en 2008, La Condition noire : essai sur une minorité française [lien] où il écrit qu’« il y a des Noirs parce qu’on les considère comme tels » [lien].

Participe en 2007 à un colloque sur « L’histoire des noirs » avec Christiane Taubira, Eric Fassin, Benjamin Stora et Françoise Vergès [lien].

Se dit favorable au « comptage ethnique », et considère que les « associations spécifiques », qui organisent des réunions en non-mixité raciale « peuvent contribuer utilement à la vie démocratique » [lien] car considère en 2017 qu’« il existe bien un racisme structurel en France » [lien]

En 2020, réalise un rapport sur la diversité ethnique à l’Opéra de Paris, que certains qualifient d’étape vers un « racialisme d’État » [lien] : recrutement de l’école de danse plus ouvert aux candidats d’outre-mer, contextualisation des œuvres anciennes pouvant comporter des éléments jugés racistes, affectation de la salle modulable de l’Opéra à un public « différent » de celui des grandes salles, interdiction des grimages et maquillages pour faire un visage noir ou jaune (« blackface » et « yelloface ») et du blanchiment de peau dans les ballets classiques, invitation d’artistes « non blancs » pour servir de « rôles modèles », mise en place d’objectifs de recrutement du personnel pour favoriser la diversité, etc [lien].

Lors du mouvement « Black Lives Matter », déclare que « l’attitude de déni sur les violences policières en France est classique, et depuis longtemps » [lien]

Considère que le wokisme est « un épouvantail plus qu’une réalité » [lien] et qu’« être woke, c’est être conscientisé, vigilant, engagé. (…) La vraie violence est bien du côté des groupes paramilitaires fascisants et non de celui du woke » [lien].

Juge que le terme d’islamogauchisme « ne désigne aucune réalité dans l’université, c’est plutôt une manière de stigmatiser des courants de recherche » [lien]

En 2022, en voyage aux États-Unis, déclare qu’il est difficile « d’affronter de manière nuancée les questions ethno-raciales » notamment car les « organisations d’extrême droite sont puissantes actuellement » [lien].

A placé ses enfants dans l’« École alsacienne », établissement privé sous contrat [lien].

Médine (Médine Zaouiche)

Médine Zaouiche, naît en 1983 d’un père algérien tôt arrivé en France et d’une mère également d’origine algérienne née en France [lien].

Paroles de rap

Participe au groupe de rap « La Boussole » dont le premier album en 1999 commence par un chant de Muezzin et des scratch « Allah akbar » (« Dieu est grand ») [lien] et emploie un vocabulaire djihadiste et guerrier alternant avec des messages de paix .

En 2002 est créé le label indépendant Dîn [la foi] Record [lien] qui produit par exemple « Le Havre de Guerre » (Ness et Cité, 2003) : « Piétine un mille sur le torse tire en guerre civile/ Notre position sur le front me fait dire/ Qu’il y a de la mort dans la solution / Depuis le début on n’a rien / Havre de guerre on jette encore les balles avec la main »

En 2004, Médine publie son premier album solo : « 11 septembre, récit du 11e jour ». Extraits [lien] :

- « Moi je suis plus qu’intégré, je suis intégriste / Un barbu anti-social et fondamentaliste » (« A l’encre de Médine »)

- « Crier "au secours !" Quand les montagnes bougent / Orange est la couleur des bourreaux / Fantômes et détenus de Guantanamo » (« Guatanamo »)

- « Si nos âmes s’arment c’est pour le combat après la mort / A ce qu’il paraît on sent la poudre / Vous combattez l’Islam lorsqu’elle est de manière apparente / Il y a un temps pour la paix "salaam", un temps pour la guerre "harb" » (Aboubakr « Ni violeur ni terroriste »)

- Un interlude sous forme de dialogue entre une enseignante et les enfants, qui refuse spontanément de faire une minute de silence à propos du 11 septembre 2001 (« 1 minute de… »)

Sort en 2005 l’album "Djihad" (en sous-titre « … le plus grand combat est contre soi-même ») la pochette le représentant tenant un sabre [lien] et contient chanson intitulée Double Discours.

Participe en 2006 au morceau "Le mal qu’on a fait" avec Alpha 5.20 : « Moi aussi je fais le djihad, comme toi Médine ! / J’vais niquer ces PD, / oui les rendre infirmes / De leur famille ne restera que des récits posthumes » [lien]

Sort en 2008 "Don’t Panik" : « Boulahya [barbu] de ta barbe dis-leur don’t panik / Musulmane de ton voile dites-leur don’t panik » [lien].

Projette depuis des années de collaborer avec le rappeur Kery James

Déclare, dans la chanson "Reboot" (2015) : « Mon prénom Médine / c’est l’anagramme de démine / Mes frères veulent tous mourir Muslims / avec des funérailles de Vikings / Tout ce qu’on veut c’est squatter l’firdaous [aller au Paradis musulman] / et que nos milles-fa viennent » tandis qu’une photo de Caroline Fourest est recouverte par une image de Tariq Ramadan [lien].

Sort, le 1er janvier 2015 soit une semaine avant les attentats de Charlie-Hebdo, de Montrouge et de l’Hypercasher, le clip « Don’t Laïk » : « Crucifions les laïcards comme à Golgotha […] / Si j’te flingue dans mes rêves j’te demande pardon en me réveillant / En me référant toujours au Saint Coran. / (…) J’suis une Djellaba à la journée de la jupe / Islamo-caillera, c’est ma prière de rue / (…) j’met des Fatwas sur la tête des cons ». Il sera défendu par Jean-Louis Bianco de l’Observatoire de la Laïcité (« Charlie Hebdo dit bien pire ») [lien].

Sort l’album "Démineur" en mai 2015 contenant le titre « Don’t Laïk » [lien], classé directement sur le podium du Top iTunes [lien]. Extraits :

- « Je suis leur fou d’Allah, ma vie d’Arabe de la viande Halal / J’ai l’impression d’faire la chahada [profession de fois musulmane] aux passagers de l’avion d’Aaliyah » (« Grand Médine »)

- Dans « #FaisGaffatwa », il traite Dalil Boubaker de « Collabeur » [lien]

Projette un concert au « Bataclan » presque trois ans jour pour jour après le massacre de novembre 2015 [lien] et sort à cette occasion une chanson appelée « Bataclan » dont le refrain est « tout ce que je voulais faire, c’était le Bataclan » [c’est-à-dire y jouer], et qui évoque l’incendie de l’Élysée Montmartre de 2011 : « Escorté par les forces de la clameur / Une salle qui brûle, c’est une époque qui meurt / Quand l’Élysée-Montmartre est parti en feu / J’crois que j’ai vécu mon World Trade Center / La Mecque des rappeurs, 72, boulevard Rochechouart »

Engagements politiques

Peu après la sortie de son album "Arabian Panther", participe au concert-meeting du mercredi 10 décembre 2008 organisé à Paris par le Mouvement des indigènes de la République pour célébrer le vingt-cinquième anniversaire de la « Marche des beurs ».

S’affiche fréquemment depuis au moins 2009 [lien et lien] avec l’islamiste Tariq Ramadan qui affirme « Médine, c’est quelqu’un que je connais personnellement, et de très très proche, qui suit mes enseignements. » [lien].

Déclare en 2015 : « Je suis un coktail de Tariq Ramadan, de Brassens et de Edwy Plenel » [lien]

Participe en 2013 à un dîner de gala avec Tariq Ramadan, organisé par le CCIF puis, la même année, donne un concert en 2013 aux Rencontres Annuelles des Musulmans du Pas-de-Calais avec Hassan Iquioussen, Amar Lasfar (président de l’UOIF) et Nabil Ennasri et l’année suivante aux côtés de Mohamed Bajrafil de l’AMIF.

Coécrit en 2012 un livre contre l’islamophobie, Don’t Panik, avec Pascal Boniface [lien et lien] qui prendra sa défense contre le mai du Havre [lien].

En 2013, il est très fier de poser aux côtés de sa fillette Mekka [La Mecque], portant un voile islamique [lien].

Membre actif de Havre de Savoir entre 2012 et 2014 (au moins), association qui se réfère à la pensée des idéologues des Frères musulmans, notamment Hassan Al-Banna, Sayyid Qutb et Youssef Al-Qaradawi. : « Je suis désormais [novembre 2012] officiellement l’ambassadeur d’Havre de savoir, lors de mes déplacements, de mes concerts à l’extérieur, j’essaie de toujours placer un mot pour promotionner l’association (…). Je vous invite à rejoindre nos rangs et à agrandir nos membres [sic] » [lien].

Très investi dans l’association, il y anime des débats, fait des ateliers d’écriture et concert de soutien à Gaza [lien] notamment en compagnie de Hassan Iquioussen [lien], et y intervient par exemple aux côtés de Samy Debah (du bureau de l’UFCM) et de Nabil Ennasri [lien].

Fin 2013, à Londres devant réplique mur de séparation de Bethléem, puis en 2014, devant le studio de Skyrock, fait une quenelle (geste inventé par Dieudonné, popularisé par A. Soral et que l’on qualifie maintenant d’antisémite, bras tendu vers le bas avec la deuxième main plaquée au niveau de l’épaule simulant un fist fucking) [lien]

Assiste en 2014 à une présentation du livre de Kemi Seba à la « Main d’or », lieu tenu par Dieudonné Mbala mbala [lien], où il sera ovationné [lien], puis est invité à la « Fête de l’Huma » [lien].

Devient juré en 2015 des « Y’a Bon Awards » (cérémonie « satirique » créée en 2009) de Rokhaya Diallo, récompensant des personnalités jugées xénophobes [lien] et s’y fait photographier aux côtés de Hosni Maati (vice-président de l’AMIF) et de Houria Boutelja (fondatrice et présidente du PIR jusqu’en 2020) [lien].

Invité à l’ENS en 2017 « pour parler littérature », malgré les protestations [lien] ainsi qu’à l’émission de Mouloud Achour [lien].

En 2018, un extrait d’une chanson de Médine apparaît dans un manuel scolaire d’Histoire destiné aux élèves de terminale sur la répression du 17 octobre 1961 [lien].

Devant le tollé de son intention de chanter au Bataclan [lien], lieu de massacre islamiste, décale son concert au Zénith en accusant l’extrême-droite d’« instrumentaliser la douleur des victimes et de leur famille » [lien], et se plaignant : « On n’accepte plus les complexités, les contradictions (…) Pendant des années, j’ai alerté au sujet des dangers de l’Islam radical » [lien].

Dépose une plainte en diffamation contre Aurore Bergé, le 24 février 2021, pour l’avoir qualifié de « rappeur islamiste » [lien]

Taha Bouafs

Petit-fils de combattants du FLN, né en 1997 en Algérie, arrive en France en 2001 avec ses parents enseignants dont son père, futur conseiller municipal et militant LFI [lien].

A huit ans, suivant les émeutes de banlieues de 2005, aurait conclu «Ils sont contre nous», puis s’engage pour la cause palestinienne, puis en 2016 au sein du comité Adama[lien].

Milite lors de la présidentielle de mai 2017 pour Jean-Luc Mélenchon, et rencontre à cette occasion Danièle Obono et Éric Coquerel [lien].

Candidat aux élections législatives de juin 2017 sous l’étiquette La France insoumise (LFI).

En avril 2018, lors de l’occupation de la faculté de Tolbiac, insulte les policiers etparticipe activement à la diffusion d’une rumeur faisant état d’un blessé grave suite à une intervention policière, relayée par Reporterre et Libération, qui se rétractent ensuite[lien].

En mai, est à l’origine involontaire de l’affaire Benalla, le filmant par hasard lors d’une intervention au cours d’une manifestation sans savoir qui il est. Ce sont d’autres journalistes qui plus tard identifieront Benalla [lien].

Recrutépar la suite comme journaliste sans carte de presse pour Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet où il publie 180vidéos essentiellement sur le thème de la répression policière[lien].

Durant le mouvement des Gilets jaunes, appelle les quartiers populaires à le rejoindre le mouvement avec le comité Adama[lien], puis se rapproche de Youcef Brakni et de Madjid Messaoudene [lien].

En février 2019, il interpelle Benoît Hamon qui a défendu Alain Finkelkraut cible d’injures antisémites « C’est bientôt le dîner du CRIF [Conseil représentatif des institutions juives de France], et t’as pas envie d’être privé de petits fours. », propos qui font réagir la Licra [lien].

Poursuivi pour « diffamation publique à l’encontre de la police nationale », [lien], puis arrêté en juin 2019 lors d’une manifestation, et auteur de violence et injures, il porte plainte avec son avocat Arié Alimi[lien] et est soutenu par Amnesty International[lien].

Régulièrement accusé de faire du militantisme sous couvert de journalisme [lien], il est défendu par Arrêt sur Images [lien] et Danièle Obono, qui accuse ses détracteurs de racisme à l’égard d’un «jeune homme arabe» [lien].

En octobre 2019, écrit entre autres sur twitter «Les pouilleux de Charlie Hebdo n’existentqu’à travers notre indignation. Cessons de commenter leurs unes dégueulasses et ils cesseront d’être» [lien].

Est à l’initiative, avec Madjid Messaoudene, le Comité Adama, le CCIF, et le NPA de la « Marche contre l’islamophobie » du 10 novembre 2019 qui va rassembler une grande partie de la gauche et des islamistes[lien].

Dénonce, en août 2019, avec Madjid Messaoudene, le discours "raciste" d’Henri Peña-Ruiz, spécialiste de la laïcité [lien], provoquant l’intervention du service d’ordre des universités d’été des Insoumis [lien et lien].

Déclare, en septembre 2020 «Le problème c’est le regard des hommes (blancs)... pas le voile des filles» [lien].

Qualifie de «honte internationale» la dissolution de Baraka City en octobre 2021 [lien].

En décembre 2020, est recruté par Le Média (télévision sur internet proche de LFI)

Courant 2022, sont révélées des accusations de harcèlement et de menaces envers une journaliste [lien] ainsi qu’envers Fatima Benomar, qui explique que «comme beaucoup d’autres militants de gauche qui ont eu affaire à son comportement violent et toxique, j’ai souvent ressenti un scrupule à l’attaquer publiquement vu qu’il est régulièrement visé par la fachosphère[ce qui expliquerait que]Taha [ait] réussi, dans le périmètre précis des organisations progressistes, à négocier qu’on lui passe tout, ou presque, au prétexte de son jeune âge ou de sa virulence, même quand il a des comportements de domination et de pression» [lien].

Écarté des élections législatives, se plaint d’être victime de harcèlement raciste avant qu’il soit fait témoignage de « faits de viol » [lien], suite à quoi il évoque un départ à cause d’attaques racistes [lien].

En 2021 - puis en appel en 2022 - il est condamné pour « injure publique en raison de l’origine » contre la policière Linda Kebbab pour l’avoir traitée d’«arabe de service», condamnation qu’il voit comme une «violation de [sa] liberté d’expression», et affirmant que son tweet «visait à qualifier une stratégie raciste de l’institution policière» [lien].

France tv.slalsh

Lancé en 2018, offre numérique de France Télévision destinée aux jeunes 18-30 ans [Lien]

Skam est une série mets lors de sa deuxième saison en avant une fille voilée victime d’islamophobie [Lien]

En 2020, un film documentaire ambitieux de 41 minutes sur Médine est co-produit par France.tv Slash. « Médine Normandie » ; « Désireux de tourner la page de polémiques qui lui ont coûté des menaces de mort en 2018, le barbu le plus célèbre du rap français se dit plus ouvert que jamais ». Médine y est présenté comme une personne modérée, victime de l’extrême droite. Le documentaire est synchronisé avec la sortie de son dernier album « Médine France » [Lien]

Médine est invité 4 fois à France.tv Slash : A bientôt de te revoir (2022, entretien de 45 minutes), Feat. (2023, 30 minutes, discussion libre avec le rappeur Oli (de Big flo et Oli) fan de Médine), Bâtiment B (2023, live, 41 min)

Rokhaya Diallo (2020), Kery James (2019) est invité dans l’émission Moonwalk (interview 31 min)

En juin 2020, le compte Instagram de Slash TV présente une vente de photos, dont les bénéfices seront reversés au Collectif « Justice pour Adama » présidé par Assa Traoré. [Lien]

En 2022, première saison de « Drag Race » (concours de drag queens)

En 2022, l’émission "Étiquette" invite 6 femmes voilée à parler des clichées sur le voile. (30 min)

En 2022, un collectif #PasAvecMaRedevance lance une pétition « Pour que France TV respecte son devoir d’impartialité et pluralisme », accusant Slash TV de « multiplier les violations des règles juridiques et déontologiques qui encadrent sa mission d’intérêt général de service public audiovisuel » [Lien] et [Lien]

En 2023, « Violences policières, le combat des familles » documentaire, 53 min.

Liens :

On a testé France.tv Slash, le nouveau média des jeunes (Le Parisien)

France Télévisions lance cette semaine une offre 100 % numérique dédiée aux 18-30 ans, dans l’espoir d’attirer un public accro aux réseaux..

[Lien]

Trop partial ? France TV reconnait des erreurs après le signalement d'un collectif (Marianne)

Le collectif #PasAvecMaRedevance a dénoncé sur les réseaux sociaux la partialité de plusieurs publications Instagram de France TV slash, le média de France Télévisions adressé aux jeunes adultes. La direction de la chaîne a reconnu des erreurs et des maladresses qu'il faudra corriger...

[Lien]

Cédric Herrou

Né en 1977 à Nice, agriculteur et militant pro-immigration. [1]

En 2015, il aide régulièrement les migrants à passer la frontière italienne. [2]

En août 2016, il est arrêté alors qu'il transporte 8 migrants dans son van à travers la frontière. Le procureur de Nice refuse de porter des accusations.[3]

En aout 2016, il est arrete; pour l'occupation illegale de l'ancienne gare SNCF Saint-Dalmas-de-Tende. En août 2017, la cour d'appel d'Aix-en-Provence le condamne a 4 mois de prison avec sursis pour avoir aidee; quelque 200 migrants à traverser la frontiere italienne et a 1000€ de dommages et interets pour occupation illicite d'un batiment. [ibid]

Apres sa condamnation, il déclare 'Je dirai à toutes les familles que j'ai aidées, que je ne regrette rien, que je l'ai fait avec plaisir. Si l'immigration venait du nord de l'Europe, la justice n'agirait pas comme ça, il y a un racisme d'État.' [4]

Le New-York Times écrit un article élogieux sur lui. [5]

En 2017, il obtient le prix de la LICRA pour sa 'Fraternité avec les Réfugiés'. [6]

En 2018, Eric Piolle (EELV/PG), Marie de Grenoble, lui remet la médaille de la ville. [7]

En 2019, l'association qu'avait fondée Cédric Herrou, 'Défends ta citoyenneté', devient Emmaüs Roya, première communauté Emmaüs tournée vers l'agriculture. [8]

En 2023, Il organise unfestival d'une semaine le "Printmeps des migrations" à Nice [9]

En 2023, Il participe aux soutiens des jeunes exilés qui occupe une ecole désafecté dans le 16° arrondissment de Paris avec Utopia 56 [10]

Citations

"j’ai le même discours que le pape sur le partage et d’autres valeurs" [12]

"(...) Je suis né en banlieue, j’ai quarante ans, les mères de mes amis portaient le voile. Dans les villages de la Roya, il y a trente ans, les femmes paysannes portaient toutes le voile."

"(...)Il y a donc des jeunes qui basculent dans l'islam intégriste parce qu'ils ont besoin de savoir qui ils sont et de se recréer une identité et un monde social. Il faut comprendre qu'en France, les grands centres de formation du terrorisme sont la prison et les banlieues, deux lieux administrés par l'État, ce qui montre bien son échec.''

(...) La migration est un défi lourd, compliqué, je ne dis pas que c’est un phénomène facile à appréhender et à gérer. Mais dans le long terme, elle ne peut qu’être bénéfique. Quand on regarde l’évolution de l’humanité, elle a toujours provoqué les grandes évolutions par la mixité. C’est important et nous n’avons pas le choix, cette problématique nous fait face." [13]

Vigie de la laïcité

Association fondée en juin 2021, après la suppression de l’Observatoire de la Laïcité par le gouvernement (vigie-laicite.fr). [Lien]

Elle diffuse une conception dévoyée de la laïcité selon la conception de Jean BAUBEROT (sociologue et militant pour les libertés religieuses)

Les 13 membres fondateurs sont :

- Président : Jean-Louis BIANCO, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité

- vice-présidente : Valentine ZUBER, historienne à l’EPHE, membre du conseil scientifique de Coexister, formatrice en 2020 pour Alliance citoyenne Grenoble (association militant pour le voile dans le sport et le burqini dans les piscines publiques)

- Jean BAUBEROT, sociologue des religions, théoricien d’une laïcité « libérale » à l’anglo-saxonne, seul membre de la commission Stasi à ne pas avoir voté pour l’interdiction des signes ou tenues manifestant une appartenance religieuse en 2004, militant engagé auprès du CCIF et autres structures islamistes et indigénistes

- Nicolas CADENE, ancien rapporteur général de l’Observatoire de la Laïcité

- Olivier ABEL, professeur de philosophie à l’Institut Protestant de Théologie

- Radia BAKKOUCH, alors présidente de l’association « interconvictionnelle » Coexister, proche d’organismes islamistes (EMF, CCIF…)

- Dounia BOUZAR, spécialiste controversée de la radicalisation islamiste

- Nilüfer GÖLE, sociologue à l’EHESS, pour qui « la laïcité doit s’adapter à la diversité religieuse »

- Stéphanie HENETTE-VAUCHEZ, professeure de droit public, membre de L.A. Coalition des Libertés Associatives fondée par Julien TALPIN (Alliance citoyenne), participe au réseau Antiterrorisme, droits et libertés qui comprend le CCIF et Action Droits des Musulmans (ADM)

- Daniel MAXIMIN, poète, ancien membre de l’Observatoire de la Laïcité

- Philippe PORTIER, co-président de l’association Enquête (enseignement du fait religieux à l’école, fonds de dotation commun avec Coexister jusqu’en 2021), président de la commission des programmes d’Education Morale et Civique au lycée

- Jean-Marc SCHIAPPA, historien, militant trotskyste, président de l’Institut de Recherches et d’Études de la Libre Pensée (IRELP)

- Michel WIEVIORKA, sociologue à l’EHESS, ancien président de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH), soutien de l’Observatoire de la Laïcité

Nouveaux membres du Conseil d’Administration en 2023 [lien] :
- Anaëlle CHOCTEAU, diplômée EPHE en sciences des religions, consultante pour Convivencia Conseil (entreprise de « formation à la laïcité » liée à Coexister)
- Anne FORNEROD, directrice de recherche au CNRS en droit des religions
- Charles MERCIER, professeur d’Histoire, Université de Bordeaux, membre des conseils scientifiques des associations Enquête et Coexister
- Claire de GALEMBERT, sociologue, chargée de recherche au CNRS, spécialiste des aumôneries musulmanes, notamment en prison. Contrôleuse des lieux de privation de liberté
- Laureen LESCOP, étudiante en Master de sciences religieuses à l’EPHE, ancienne éducatrice et service civique à l’association Enquête

Vigie de la Laïcité possède plusieurs antennes régionales. Vigie de la Laïcité 13, antenne marseillaise, a pour trésorier-adjoint Mohsen NGAZOU, directeur du collège-lycée Ibn Khaldoun, et président national de Musulmans de France (ex-UOIF), émanation française de la mouvance fondamentaliste des Frères musulmans :
- « Lors d’une rencontre publique le 20 novembre 2021, en présence de Monsieur Jean Louis Bianco, ancien ministre, ancien Président de l’observatoire de la laïcité́, il a été décidé́ de créer la Vigie de la Laïcité 13 comme antenne régionale de la Vigie de la Laïcité. » Mohsen NGAZOU est cité parmi les membres fondateurs [lien].
- « Un imam, historiquement proche des Frères musulmans en France, devient trésorier d'une association de promotion de la laïcité… Ce n'est, hélas, pas une blague. L'imam se nomme Mohsen Ngazou. Quant à l'association, il s'agit de la Vigie de la Laïcité, et compte tenu des circonstances dans lesquelles elle a été créée, le moins que l'on puisse dire est qu'elle devrait être particulièrement attentive aux tentatives d'entrisme. » [lien]
- « Musulmans de France tient à faire un démenti formel concernant les allégations selon lesquelles Mohsen Ngazou aurait rejoint l’association La Vigie de la Laïcité dans un esprit d’entrisme. Les informations contenues dans l’article intitulé « La Vigie de la Laïcité, association peu regardante sur le passé de ses cadres » sont inexactes et trompeuses. Mohsen Ngazou est effectivement membre de l’association La Vigie de la Laïcité et occupe le poste de trésorier adjoint au sein de cette organisation. Si Mohsen Ngazou a rejoint La Vigie de la Laïcité c’est pour sa proximité intellectuelle avec les idées de La Vigie et pour défendre ce noble principe républicain. De plus, il convient de préciser que les allégations selon lesquelles Mohsen Ngazou serait historiquement proche des Frères musulmans sont également fausses. Mohsen Ngazou est président de Musulmans de France, une organisation qui n’est pas affiliée aux Frères musulmans. » [lien]

Nicolas Cadène

Membre-fondateur de Vigie de la Laïcité avec Jean-Louis BIANCO, Jean BAUBEROT et Radia BAKKOUCH de Coexsister

Candidat aux élections municipales à Nîmes en 2020, candidat EELV battu aux élections législatives de 2022 dans le Gard [lien] après avoir demandé le soutien de LREM pour les municipales de 2019 [lien], suscitant des controverses [lien].

Rapporteur général de l'Observatoire de la Laïcité, nommé par arrêté du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le 5 avril 2013. Renouvelé à son poste le 3 avril 2017 par arrêté du Premier ministre Bernard Cazeneuve jusqu’à la suppression de l’Observatoire en juin 2021

Directeur départemental adjoint de l’Emploi, du Travail et des Solidarité de l’Hérault depuis septembre 2021

Expert auprès de la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, entre mai 2014 et mai 2015

Conseiller du ministre délégué à l'Agroalimentaire entre juin 2012 et mai 2013

Membre de l'équipe nationale de la campagne présidentielle de François Hollande en 2012

Collaborateur de Jean-Louis Bianco, député et président du Conseil général des Alpes de Haute-Provence de 2006 à 2012.

Juriste à la Commission nationale du débat public (CNDP) en 2005-2006

Conseiller "Veille sur les droites" du Premier secrétaire national du PS, Jean-Christophe Cambadélis (entre 2015 et 2017)

Membre de droit du Bureau national du PS (2015-2018)

Membre de droit (2015-2018) du Conseil national PS

Secrétaire fédéral, membre du bureau fédéral et du Conseil fédéral du PS du Gard entre 2008 et 2018

Collaborateur du codirecteur (Jean-Louis Bianco) de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007

Membre du Conseil scientifique du Fonds du 11 janvier (depuis 2016)

Membre du Conseil scientifique du Laboratoire de la laïcité de la Ligue de l'Enseignement (depuis 2016)

Membre du Comité d'éthique de la Fondation SNCF (depuis 2015)

Membre du Conseil de direction de l'IESR (depuis 2015), renommé IREL

Membre du Conseil de surveillance de l'Institut des Hautes Etudes du Monde Religieux (IHEMR, depuis 2013)

Membre du Conseil d'orientation d'AGAPAN (depuis 2013), programme de formation à la culture religieuse, dispensée au Collège des Bernardins

Membre de différentes ONG, dont Amnesty International et l'Acat (depuis 2000 et 2004) et surtout :

- ENAR Europe (European Network Against Racism) : Organisme de lobbying auprès des instances européennes, regroupant Coexister et des associations proches des Frères musulmans (FEMYSO, EFOMW)

- Labo de la Fraternité : Collectif d’organisations créé en 2017, issu du collectif #NousSommesUnis (créé par Samuel Grzybowski après les attentats de Paris en novembre 2015)

- Enquête : association qui milite pour l’enseignement des religions à l’école publique (fonds de dotation commun avec Coexister jusqu’en 2021)

Jean-Louis Bianco

Homme politique et Président de L’Observatoire de la Laïcité (ODL) (de 2013-2021), puis de La Vigie de la Laïcité (à partir de 2021)

Carrière politique au PS

Secrétaire général de la présidence de la République de François Mitterrand (1982-1991)

En 1991, Ministre des Affaires sociales et de l'Intégration dans le gouvernement d'Édith Cresson :
Permet grâce à une circulaire de juillet 1991 la régularisation de 10 000 sans-papiers (sur 50 000 demandes).

En 1992, Ministre de l'Équipement, du Logement et des Transports.

Maire de Digne-les-Bains (1995-2001) puis adjoint au Maire (2001-2002)

Député 1re circonscription des Alpes-de-Haute-Provence (1997-2012)
Il siège dans le groupe Socialiste, radical et citoyen, est membre de la commission des Affaires étrangères et président de la mission parlementaire sur l'Iran.

Membre du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence depuis 1994, puis président de 1998 à 2008, et de nouveau membre jusqu'en 2012

2006-2007: Porte-parole de l'équipe de campagne interne, puis codirecteur de campagne pour Ségolène Royal au Présidentielle

(D'autres fonctions comme "Président de l'Institut François-Mitterrand" de 1999 à 2001 ...) [Lien Wikipedia]

Observatoire de la Laïcité (ODL)

En 2013, il déclare "[la France] n'a pas de problème avec sa laïcité" et que si "il y a des atteintes" cela vient des problèmes "(..) de l'intégration, de l'absence de mixité scolaire ou sociale." [lien]

Le 15 novembre 2015, deux jours après les attentats du Bataclan, J.-L. Bianco et N Cadène cosignent une tribune intitulée "Nous sommes unis" dans Libération, tribune lancée par Coexister qui réunit des personnalités de l'islam politique français, comme Samy Debah, directeur du CCIF, Yasser Louati, porte-parole du CCIF, Nabil Ennasri, président du Collectif des Musulmans de France (CMF), Anas Saghrouni, président de EMF (branche jeune des Musulmans de France) et Médine, rappeur et ambassadeur de Havre de Savoir.

Une tribune publiée dans Marianne demande la démission de J.-L. Bianco [Lien]

En février 2016, sur France Culture, J.-L. Bianco s'exprime sur les textes controversés et violents du rappeur Médine. Il affirme que "Charlie Hebdo dit bien pire, Charlie Hebdo dit bien pire pour les catholiques, pour les musulmans, pour les intégristes, et ils ont bien le droit de le dire, on est dans un régime de libertés." [Lien]

Juin 2016, Sarah ZOUAK, fondatrice et directrice exécutive de Lallab (défendant un "féministe islamique"), reçoit le prix « Femme émergente » décerné par Coexister. J.-L. Bianco, président de l’ODL, lui remet le prix lors de la cérémonie. [Lien]

En 2017, Asif ARIF (avocat appartenant à l'Ahmadiyya, une minorité musulmane persécutée au Pakistan) publie un ouvrage intitulé "Outils pour maîtriser la laïcité", préfacé par J.-L. Bianco et N. Cadène bien qu'en 2015, il publiait une vidéo où il demandait « comment expliquer à sa fille les bienfaits du voile ? » à un religieux conseillant de voiler les jeunes filles dès le plus jeune âge (« 7, 8, 9 ans »), afin qu'elles s'habituent. [Lien]

En 2017, à propos d'un reportage de France Télévision qui suivait deux militantes de "La Brigade des mères" (prônant le respect des droits des femmes) dans un Bar PMU de Sevran où un homme vient leur signale qu'elles ne sont pas les bienvenues, J.-L. Bianco déclare : « C’était un bar PMU. Je ne suis pas sûr que, quels que soient les quartiers, les femmes jouent beaucoup au PMU…» [Lien]

Le 14 octobre 2017, la chaire "Égalité, Inégalité, Discriminations" de l'Institut d'Étude du Travail (IETL) devait organiser un colloque sur le thème "Lutter contre l'islamophobie, un enjeu d'égalité ?". L'ISERL (Institut Supérieur d'Étude des Religions et de la Laïcité), co-organisateur, faisait la promotion de l'ouvrage de Jean Baubérot "Les 7 laïcités françaises" sur son site. Le programme de l'événement prévoyait la lecture d'un message de J.-L. Bianco en introduction. Les invités prévus étaient :
- Ismahane CHOUDER, membre de PSM (branche française du mouvement islamiste marocain Al Adl wal Ihsane)
- Souhail CHICHAH, universitaire à Lyon 2 et activiste, qui avait appelé à la lapidation de Caroline Fourest
- Abdelaziz CHAAMBI, président du CRI
- François BURGAT, universitaire proche des Frères musulmans
- Lila CHAREF, co-directrice du CCIF
- Yasser LOUATI, ancien porte-parole du CCIF
Sous la pression d'associations et de personnalités, l'université a dû annuler ce colloque. [Lien]

Le 3 décembre 2017, il anime une conférence intitulée « Quelle laïcité pour la France du XXIe siècle ? », organisée par l’association Académie Langues et Cultures (ALC), à Mulhouse, prônant la « compréhension de l’islam du juste milieu », caractéristique de l’idéologie des Frères musulmans. [Preuve en Image 1]
En janvier 2019, le CCIF fait un communiqué de presse pour soutenir le rapport de l’ODL sur le Service National Universel. [Preuve en image 2]

Après le meurtre de Samuel Paty à l'automne 2020, l'ODL est de plus en plus critiquée pour ses positions, puis supprimée peu après, en juin 2021.

Le 9 juin 2021, le Monde publie une tribune "Pourquoi nous créons la Vigie de la laïcité, un organisme indépendant et citoyen" co-signée par 13 personnes dont Radia Bakkouch, présidente de Coexister, Jean Baubérot, Jean-Louis Bianco, Dounia Bouzar, et Nicolas Cadène [Lien]

Abdennour BIDAR

Philosophe, considéré comme une des figures de l’islam «libéral»

Inspecteur Général de l’Éducation Nationale

Nommé en 2015 maître de conférences à l’ESPE de Lyon

A travaillé pour l’Inspection Générale de l’Éducation du Sport et de la Jeunesse

Membre de l’Observatoire de la Laïcité (N. Cadène et J.-L. Bianco) supprimé en juin 2021

Membre associé du Groupe Sociétés Religions Laïcités (GSRL) fondé par Jean Baubérot

Nommé en 2016 membre du conseil scientifique de la DILCRAH

Membre du Comité Consultatif National d’Éthique

Membre du Conseil des sages sur la laïcité

Rédacteur pour la Revue Esprit

Animateur de l’émission Culture d’Islam de 2015 à 2016 sur France Culture

Producteur et animateur sur France Inter

Fondateur en 2016 de Fraternité Générale, mouvement partenaire de Coexister, engagé dans le Labo de la Fraternité avec Coexister

Parrain de "Voix d’un Islam Éclairé"

Milite pour l’enseignement sur les religions à l’école, pour la transmission de connaissances de culture religieuse

Blog : abdennourbidar.fr

Des ouvrages:

• Un islam pour notre temps (2004)

• L'islam sans soumission: Pour un existentialisme musulman (2008)

• Pour une pédagogie de la Laïcité à l’école (2012)

• Lettre ouverte au monde musulman (2015)

• Plaidoyer pour la fraternité (2015)

• Les rencontres de la laïcité: laïcité et religion dans la France d'aujourd'hui (2016)

• L’islam spirituel de Mohammed Iqbal (2017)

• Génie de la France: le vrai sens de la laïcité (2021) [1]

• Révolution spirituelle ! (2021)

Des tribunes dans Le Monde :

« Il est urgent de mettre en œuvre une véritable pédagogie de la laïcité », 21 décembre 2010

« Babyloup : gare à ne pas couper la France en deux », 28 mars 2013

« L’absence de spirituel est un problème, pas l’islam », 28 octobre 2015

« Quand arrêterons-nous d’agiter devant l’opinion publique le chiffon rouge de l’islamisme ? », 30 septembre 2019

Citations :

«(...) enseigner les religions à l’école, c’est enseigner laïquement, donc ce n’est pas le cheval de Troie de la croyance dans l’école laïque républicaine. Il ne s’agit pas d’enseigner les réponses, il s’agit simplement de donner accès à des ressources de sens. Il y en a du côté de la religion, du côté de la philosophie, du côté des mythologies, évidemment du côté du savoir.» [lien]

Convivencia Conseil

Fondée en 2016 par Samuel Grzybowski, agence de conseil et de formation sur le fait religieux et la laïcité dans les entreprises, membre du Mouvement Coexister et travaillant en partenariat avec le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) du ministère de l’Intérieur.

Le mot « convivencia » fait référence à la civilisation médiévale d’Al Andalus « où juifs, chrétiens et musulmans vivaient paisiblement ensemble » (mais sous la domination musulmane, avec le statut inférieur de dhimmis pour les juifs et les chrétiens).
https://convivenciaconseil.fr/
https://twitter.com/Convivencia
https://www.facebook.com/convivenciaconseil

Président : Victor Grezes
Directeur général : Samuel Grzybowski
Directrice : Farah Maïza
Consultants : Houssame BENTABET, Lucie ROCHE

Présidence du comité d’accompagnement : Radia Bakkouch

Reçoit en décembre 2019 une mention de l’Observatoire de la Laïcité, qui loue un « travail utile et de qualité » [lien].

Présentation d’un plan de formation Valeurs de la République et Laïcité mis en place dans le cadre du Comité interministériel à l’Égalité et à la Citoyenneté en 2015

Partenariat avec le ministère de l’intérieur Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) : Kit de formation 2018 [lien] Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) 2018 [lien cf. page 13] et 2019 [lien].

Partenariat avec le ministère du travail
04.10.2018 : Visite de Muriel Pénicaud à Kiwanda pour évoquer la gestion du fait religieux en entreprise [lien]

Partenariat avec le ministère de l’agriculture et de l’alimentation
04.11.2020 : Laïcité et neutralité des agents du service public [lien]

Partenariat avec les préfectures
28.02.2019 Intervention de Convivencia Conseil à la préfecture du Haut-Rhin [lien]

Partenariat avec les mairies
5.11.2015 : Conférence à Bordeaux organisé par Marik Fetouh, adjoint municipal en charge de légalité, avec Jean-Louis Bianco, Samuel Grzybowski

27.06.2019 : « Comprendre le processus de radicalisation pour pouvoir le prévenir » : « Au lendemain de la présentation du rapport parlementaire sur la prévention de la radicalisation dans les services publics, Victor Grezes, président du cabinet de conseil Convivencia, soutenu par le gouvernement, détaille les priorités de formation pour les élus et les agents territoriaux afin de mieux comprendre le phénomène de la radicalisation. Histoire de la religion, géopolitique, processus de radicalisation, propagande et réponse publique, tous les thèmes sont abordés » [lien].

13 juin 2019 : Convivencia Conseil est titulaire du lot n° 4 du marché public intitulé : « Formations sur la laïcité et la neutralité des agents du service public » [lien].

L’Observatoire de la Laïcité

Participait activement au soutien et à la promotion d’associations multiconfessionnelles et collaborait avec des structures islamistes et indigénistes qui lui apportaient en retour leur soutien lors des polémiques qui l’opposent aux défenseurs de la laïcité.

L’Observatoire de la Laïcité (l’OdL), dissout le 5 juin 2021, était une commission consultative chargée de conseiller et d’assister le gouvernement quant au respect et à la promotion du principe de laïcité.

Créé par Jacques Chirac en 2007, installé le 8 avril 2013 par François Hollande, son président depuis 2013 était Jean-Louis Bianco, conseiller d’État et ancien ministre, et son rapporteur général était Nicolas Cadène, assistant et collaborateur du précédent depuis 2006. Parmi ses 23 membres, se trouvaient Dounia BOUZAR, anthropologue et fondatrice du Centre de Prévention des Dérives Sectaires liées à l'Islam (CPDSI) et Abdennour BIDAR, professeur de philosophie.

l’OdL soutenait une vision dénaturée de la laïcité, dite « inclusive », inspirée des travaux de Jean Baubérot, partisan d’« accommodements raisonnables » avec les représentants religieux.

1 – Positionnements problématiques

Dès début 2015, Jean-Louis Bianco est critiqué en interne par trois membres de l’OdL quant à sa conception particulière de la laïcité qui a amené plusieurs membres à démissionner.

Le 15 novembre 2015, deux jours après les attentats de Paris, J.-L. Bianco et N. Cadène cosignent une tribune lancée par l’association Coexister dans Libération, intitulée « Nous sommes unis » [lien], avec des personnalités de l’islam politique français [lien], parmi lesquelles Samy Debah et Yasser Louati, directeur et porte-parole du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), Nabil Ennasri, membre de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), président du Collectif des Musulmans de France, Médine, rappeur, Samuel Grzybowski et Radia Bakkouch, fondateur et présidente de l’association Coexister, Ghaleb Bencheikh, président de Religions pour la Paix France, etc.

En janvier 2016, trois membres de l’OdL ont réagi à un tweet de Nicolas Cadène critiquant Elisabeth Badinter [lien et lien], suspendant leur participation [lien et lien], s’en est suivi un appel à la démission du président et du rapporteur [lien].

En février 2016, sur France Culture, invité à s’exprimer sur les textes controversés et violents du rappeur Médine, J.-L. Bianco déclare : « Charlie Hebdo dit bien pire, Charlie Hebdo dit bien pire pour les catholiques, pour les musulmans, pour les intégristes, et ils ont bien le droit de le dire, on est dans un régime de libertés. » [lien]

En juillet de la même année, une nouvelle polémique éclate après que l’OdL ait demandé le retrait d’un article de la loi travail permettant aux entreprises d’exiger la neutralité religieuse de leurs employés [lien].

En mars 2018, le préfet Gilles Clavreul publie un rapport sur la laïcité. Selon Caroline Fourest, ce rapport révèle l’inutilité de J.-L. Bianco, voire sa nocivité pour la défense de la laïcité [lien].

En janvier 2019, soutenu dans sa démarche par le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), devenu CCIE, l’OdL préconise des aménagements pour respecter les convictions religieuses des futurs « appelés » du Service National Universel, qui ne seront pas suivis par J.-M. Blanquer, [lien et lien et lien], ce dernier étant

2 – Proximité avec des personnalités et des structures proches de l’islamisme

Des réunions eurent lieu entre J.-L. Bianco et Nicolas Cadène et les responsables de Coexister [lien], défendant la conception de la laïcité définie par Jean Baubérot [lien].
L’OdL était partenaire [lien] de Interfaith Tour avec, entre autres, le Ministère des Affaires Étrangères, le mouvement Coexister, le média islamique SaphirNews [lien, lien et lien], etc.
J.-L. Bianco soutenait Coexister en tant que président de l’OdL, les déclarant « interlocuteurs particlièrement compétents pour la gestion des faits religieux ».
Coexister a reçu de l’OdL une mention spéciale du prix de la laïcité de la République française en 2016 pour sa vidéo « La laïcité en 3 minutes ou presque » [lien], lui accordant son soutien officiel.

En novembre 2016, J.-L. Bianco remet le prix « Femme émergente », de l’association Coexister à Sarah Zouak, fondatrice et directrice exécutive de Lallab.
Les associations Coexister et Lallab sont régulièrement partenaires sur des événements de l’OdL (conférences, colloques…) [lien et lien].

J.-L. Bianco et Nicolas Cadène ont préfacé en 2017 le livre Outils pour maîtriser la laïcité de Asis Arif, avocat et secrétaire général du Forum Européen Interreligieux pour la Liberté de Religion (EIFRF-France), auteur de vidéos relieuses et proche de l’association Coexister, alors même qu’il promouvait le voile chez les petites filles [lien et lien].

3 – Participation à des événements avec des militants islamistes ou indigénistes

Le 14 octobre 2017, la chaire « Égalité, Inégalité, Discriminations » de l’Institut d’Étude du Travail (IETL) de l’université Lyon 2 devait organiser un colloque, sur le thème « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité ? », où un message de J.-L. Bianco devait être lu aux participants en introduction. Devaient y participer Abdelaziz Chaambi, président de la Coordination contre le Racisme et l’islamophobie (CRI), ancien membre du Parti des Indigènes de la République, et un temps fiché S, François Burgat, universitaire proche des Frères musulmans, Lila CHAREF et Yasser Louati, co-directrice et ancien porte-parole du CCIF, Ismahane Chouder, membre de Participation et Spiritualité Musulmane, Jamilla FARAH, responsable de la CRI et candidate du parti communautariste turc pro-Erdogan Parti Égalité Justice, Souhail CHICHAH, universitaire à Lyon 2 et activiste, qui avait appelé à la lapidation de Caroline Fourest...
Sous la pression d’associations et de personnalités, l’université a dû annuler ce colloque [lien, lien et lien].

Le 3 décembre 2017, J.-L. Bianco a animé à Mulhouse une conférence intitulée « Quelle laïcité pour la France du XXIe siècle ? », organisée par l’association Académie Langues et Cultures (ALC), « association musulmane [qui a] vocation à préserver l’identité culturelle des citoyens musulmans qu’elle forme à travers la transmission des valeurs authentiques de cette religion selon la compréhension du juste milieu. », expression caractéristique de l’idéologie des Frères musulmans.

4 – Attentat contre Samuel Paty et dissolution

L’OdL est critiqué à l’automne 2020 pour sa conception dévoyée de la laïcité. Il sera soutenu par la mouvance islamiste, de Marwan Mohammad à Dômes et Minaret ou Lallab, les milieux islamo-gauchistes avec Edwy Plenel, Aurélien Taché ou Laurence de Cock [lien], mais aussi la Ligue de l’Enseignement, la Ligue des Droits de l’Homme et la Libre Pensée [lien], nombre d’universitaires [lien], des personnalités du monde protestant comme Jean Baubérot [lien] ou Valentine Zuber [lien]

le 5 juin 2021, L’OdL est remplacé par un « comité interministeriel de la laïcité » [lien, lien et lien]

Le 9 juin 2021, le Monde publie une tribune "Pourquoi nous créons la Vigie de la laïcité, un organisme indépendant et citoyen" co-signée par 13 personnes dont Radia Bakkouch, présidente de Coexister, Jean Baubérot, Jean-Louis Bianco, Dounia Bouzar, et Nicolas Cadène [Lien]. Le même mois, l'association Vigie de la Laïcité est fondée.

Anti-flics

(ou la décivilisation)

Décolonialisme

(ou le nouveau colonialisme)

Écologie décoloniale

(ou écologie néo-coloniale)

LGBTQIA+

(ou les ligues anti-sexe)

Néo-féminisme

(ou anti-féminisme)

Islamo-gauchisme

(ou convergence des totalitarismes)

Sans-frontiérisme

(ou migrationnisme)

Racialisme

(ou racisme authentique)

Indigénisme

(ou mouvance anti-indigène)

Féminisme islamique

(ou le néo-sexisme)

Islamisme

(ou extrême-droite musulmane)

Islamisme turc

(ou extrême-droite musulmane néo-ottomane)

Lobby pro-religions

Faux laïques et vrais bigots

Extrême-droite française

(ou la tentation d'un Occident impérial)

Présentation de la cartographie

Voir ici le texte complet de présentation

Les déconstructeurs

Ou les progressistes, les wokes ou les post-modernes

Les fondamentalistes

Ou les obscurantistes, les néo traditionnalistes ou les pré-modernes

Les tribalistes

Ou les communautaristes, les néo-barbares ou les peuples du limes

Les impérialistes

Ou les mondialistes, les anywhere ou les oligarchies surplombantes

Zahra ALI

Yanis KHALIFA

Nagib AZERGUI

Mohamed BAJRAFIL

Radia BAKKOUCH

Ghaleb BENCHEIKH

Abdallah BEN MANSOUR

Feïza BEN MOHAMED

Abdelmonaim BOUSSENNA

François BURGAT

Abdelaziz CHAAMBI

Ismahane CHOUDER

Nabil ENNASRI

Vincent GEISSER

Samuel GRZYBOWSKI

Malika HAMIDI

Hassan IQUIOUSSEN

Hanane KARIMI

Raphaël LIOGIER

Yasser LOUATI

Farah MAÏZA

Yamin MAKRI

Madjid MESSAOUDENE

Marwan MOHAMMED

Marwan MUHAMMAD

Tareq OUBROU

Hani RAMADAN

Tariq RAMADAN

Sarah TOUMI

Sarah ZOUAK