Les divertisseurs (1/2)

C. Castoriadis et A. Gorz
mercredi 31 juillet 2013
par  LieuxCommuns

Le texte « Les divertisseurs »’ de Cornelius Castoriadis a été publié initialement dans le numéro 658 (20-26 juin 1977) de l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur »

La réaction d’André Gorz « Sartre et les sourds » l’a été dans le numéro suivant (689 du 27-03 juillet 1977).

La « Réponse à A. Gorz » de C.C. est parue la semaine suivante (n°670 du 04-10 juillet 1977)

Les deux textes de C. Castoriadis ont été réédités dans « La Société française », 1979, UGE.

En-tête :

« Les débats du Nouvel Observateur : »OBJECTIF 1978« Le débat ouvert par l’intrusion spectaculaire des philosophes dits »nouveaux" — encore qu’il ne faille pas confondre sous ce vocable tous ceux qu’on aurait tendance à y rassembler — ne semble pas près de se clore.

Après le point de vue de Régis Debray (auquel réplique plus loin Roger Stéphane), nous publions aujourd’hui celui de Cornelius Castoriadis, cofondateur et animateur, de 1946 à 1966, du groupe et de la revue ex-trotskisante « Socialisme ou Barbarie » co-auteur de « la Brèche essai sur Mai 68, et auteur de « l’Institution imaginaire de la société » (le Seuil).

Nous publierons [nous pas !] la semaine prochaine une réponse de Bernard-Henri Lévy à ces deux points de vue."


Le texte de C. Castoriadis est aujourd’hui réédité par les éditions du Sandre, dans Ecrits politiques 1945-1997, Tome III & IV, Quelle démocratie ?, 2013, au prix sacrifié de 32€.

http://www.editionsdusandre.com/hom...


Les divertisseurs

Cornelius Castoriadis

Je n’en ai pas attendu les spécimens les plus récents pour parler des modes parisiennes, de l’encombrement des marchés par les collages d’une pop’ philosophie en plastique ou du provincialisme de la ci-devant capitale de la culture universelle [1] Mais la succession des modes n’est pas une mode : c’est le mode sous lequel l’époque, en particulier en France, vit son rapport aux « idées ». Les collages successifs composent un collage d’ensemble, dont on peut de plus en plus cerner la fonction.

Certes, on ne saurait réduire la signification d’une pensée ou d’un corps d’idées à une fonction sociale et historique ; cette réduction, comme aussi celle de l’« archéologie », est un des procédés par lesquels l’idéologie contemporaine essaie d’éviter la question du vrai et du faux. Mais, précisément, ce n’est pas à de la pensée que nous avons affaire ici, ni même à des idées. Il s’agit des vagues successives de l’idéologie complémentaire du système dominant. Pendant que l’idéologie principale continue d’essayer, tant bien que mal — elle est bien mitée, la pauvre —, de persuader les gens que le problème de la société ne se pose pas, ou qu’il est en voie d’être résolu par la majorité, ou qu’il le sera demain par l’opposition, une fonction plus subtile est accomplie par des idéologues plus subtils auprès d’un public plus subtil lui aussi. Certes ce public n’est qu’une infime fraction du « pays réel ». Son importance qualitative potentielle est pourtant considérable. Positivement : ce qu’il pense aujourd’hui sera pensé demain ou plus tard par un nombre beaucoup plus important (via l’éducation nationale, les media, etc.) Négativement : s’il commençait à penser mal (avoir des idées pertinentes sur les questions pertinentes), il pourrait devenir ferment dangereux.

Pour comprendre la fonction et le mode d’opération de l’idéologie complémentaire, il suffit de comparer : les problèmes effectifs qui se sont posés depuis trente ans et qui correspondaient aux traits nouveaux et profonds de la situation française et mondiale, sociale et culturelle ; et les axes des successifs discours à la mode, les questions qu’ils soulevaient et celles qu’ils éliminaient, les réponses qu’ils fournissaient. Conclusion claire et immédiate : ces discours ont fonctionné pour qu’il ne soit pas parlé des problèmes effectifs, ou pour que ceux-ci soient déportés, recouverts, distraits de l’attention du public. Les experts militaires américains appellent decoy le missile vide de charge nucléaire, le missile-leurre qui doit concentrer sur lui les moyens antimissiles de l’ennemi pour augmenter les chances des autres de passer. Mais le terme militaire traditionnel de diversion convient aussi bien. Voyons plutôt.

Dans la première phase de l’après-guerre, les problèmes réels ont nom : stalinisme en général et, en France, nature du régime soviétique et des « socialismes » qui champignonnent en Europe de l’Est et en Chine, guerre froide. La scène est remplie par Sartre : que dit-il ? A partir de 1952, il fournit au stalinisme, y compris à l’écrasement de la révolution hongroise, une justification (non marxiste). Puis, lorsque l’inadéquation et l’insuffisance du marxisme deviennent flagrantes et leur question commence à être soulevée, Sartre découvre » le marxisme et, s’aidant d’un « Que sais-je ? » d’économie, veut en fabriquer une nouvelle version. Puis encore, à peine marxiste, Sartre devient « tiers-mondiste », escamotant ainsi le problème social et politique, interne des pays ex-coloniaux (comme du reste des pays industrialisés), et la tragédie de ces pays qui n’accèdent à l’indépendance que pour tomber sous la domination d’une bureaucratie souvent dérisoire mais toujours cruelle. Faisons-lui grâce de sa période maoïste. Appréciations trop sévères ? L’intéressé lui-même écrivait récemment que « Socialisme ou Barbarie » avait raison à l’époque mais tort de le dire (donc, Sartre a raison d’avoir eu tort). Les murs ne s’écroulent pas, et le papier supporte tout.

Après 1958, le pays entre définitivement dans l’ère du capitalisme moderne. Expansion économique, bureaucratisation accélérée de toutes les sphères de la vie sociale, manipulation planifiée des gens comme travailleurs, consommateurs, citoyens, époux, élèves, etc., apathie et privatisation s’installent. Sont requises : au plan théorique, une nouvelle analyse d’un système dont visiblement le problème central n’est pas celui des « contradictions économiques » mais l’antinomie entre la transformation des gens en exécutants passifs des ordres des dirigeants et l’impossibilité pour le système de fonctionner si jamais il parvenait à imposer effectivement cette transformation. Au plan pratique-politique, l’extension de la problématique révolutionnaire à tous les domaines de la vie, et en premier lieu à la vie quotidienne ; et l’accent à mettre sur l’activité et la lutte autonomes des humains comme sujets contre un système aliénant. Au plan des idées, la démolition de la représentation mystificatrice que le système donne de lui-même comme « scientifique », « rationnel », etc. — donc, la dénonciation de l’idéologie de la « science » et du « savoir » qui en est devenue la dernière justification.

C’est précisément alors que le structuralisme devient mode dominante. Époque des âneries sur la mort de l’homme, du sujet, de l’histoire, etc., des discours vides sur la « scientificité » et l’« économie » (sans que la « science » marxo-althussérienne produise un seul énoncé qui dise quelque chose sur l’économie effective), de la dénonciation de l’idée d’aliénation (c’est-à-dire de l’hétéronomie) comme « hégélienne », de l’escamotage continué de la bureaucratie et du stalinisme par le silence pur et simple ou par l’imputation des camps de concentration à l’« humanisme » de Staline — par où Althusser a fait mieux qu’Aragon dans le déshonneur, ce qui n’est pas un mince exploit. Le papier supporte tout, un certain public aussi. Alors que les gens sont de plus en plus opprimés au nom de la « science », on veut les persuader qu’ils ne sont rien et que la « science » « inouïe science révolutionnaire » des pâmoisons d’Althusser) est tout. Alors qu’une nouvelle contestation se développe, que les gens cherchent, et commencent à créer de nouvelles attitudes, normes, valeurs, on met l’accent sur les « structures » pour évacuer l’histoire vivante.

L’histoire vivante évacuera, en le ridiculisant, le structuralisme. Grèves sauvages dans les pays industrialisés ; Berkeley ; mouvements massifs et « informels » aux Etats-Unis (Noirs, jeunes, femmes, lutte contre la guerre du Viêt-nam) ; mouvements étudiants en Europe ; enfin Mai 68. On peut chercher à la loupe chez Sartre, Lévi-Strauss, Lacan, Althusser, Foucault, Barthes, etc., une seule phrase qui, de près ou de loin, soit pertinente soit pour la préparation de Mai, soit pour sa compréhension après coup. On ne la trouvera pas. Nos intellectuels parlent-ils pour ne rien dire ? Non point. Ils parlent pour que les gens pensent à côté.

Mai et sa suite posent des problèmes considérables : Le plus important (à mes yeux, évidemment) : comment cette formidable explosion Pouvait-elle dépasser le stade de la simple explosion sans perdre sa créativité, comment ce fantastique déploiement d’activité autonome pouvait-il instituer des organisations collectives durables qui l’expriment sans le dessécher ou le confisquer, comment les contenus qu’il créait à profusion pouvaient-ils trouver les nouvelles formes — surtout politiques — qui leur permettraient d’accéder à une pleine effectivité social-historique ?

Problème totalement évacué. Les divertisseurs sont là. Les uns font joujou avec le « désir », la « libido », etc., dénoncent la responsabilité comme « un terme de flic » ; piègent et se piègent dans le cul-de-sac de la schizophrénisation. Leur complément rigoureux, Foucault (« Ce siècle sera deleuzien ou ne sera pas », dit-il. Rassurons-nous : il n’est pas) présente toute la société comme entièrement résorbée dans les rets du pouvoir, gommant les luttes et la contestation interne qui mettent celui-ci en échec la moitié du temps. (Aux dernières nouvelles, il a découvert lui aussi une « plèbe » – mais qui se « réduit » dès qu’elle « se fixe elle-même selon une stratégie de résistance ». Résistez si cela vous amuse – niais sans stratégie, – car alors vous n’êtes plus plèbe mais pouvoir.) D’autres, enfin, développent à neuf ou continuent une formidable entreprise de mystification, faisant du totalitarisme maoïste le dernier espoir de l’humanité. Sinistre farce qui durera au moins huit ans (et toujours pas terminée : « … L’aventure maoïste, […] [je] la tiens encore aujourd’hui pour une des très grandes pages de la récente histoire de France », dit Bernard-Henri Lévy. Malheureux pays : les grandes pages de ton histoire s’écrivent lorsque les gens confondent camp de concentration et liberté). Pendant huit ans, plusieurs de ces phares de l’esprit qui découvrent maintenant le totalitarisme enseignent à la population que penser, c’est penser Mao Tsé-toung.

Aujourd’hui, la situation française est codéterminée par l’échéance des élections de mars 1978. Une fois n’est pas coutume : il se trouve qu’en fonction d’une série de facteurs bien connus ces élections dépassent, par leurs effets potentiels, le rituel électoral habituel. Ces effets ne sont pas là où font mine de les voir les états-majors des partis. Les élections peuvent déclencher des actions et des réactions de la population, son entrée dans l’activité politique — et cela dans une situation extrêmement complexe et difficile. Une foule de problèmes sont à soulever et à discuter dans cette perspective [2].

La nouvelle vague des divertisseurs — autobaptisés, par double antiphrase, « nouveaux philosophes » — accomplit à son tour sa fonction historique en déplaçant les questions — ou en recouvrant d’avance les vraies questions par des « réponses » qui ont pour effet et fonction d’arrêter net le mouvement de la réflexion, et d’émousser la critique politique et révolutionnaire du totalitarisme d’une part, du marxisme d’autre part. Elle ne pose pas la question : quelle politique ? Elle affirme que la politique c’est le Mal. Elle ne pose pas la question du langage, elle dit (bêtement, dans le langage) tout langage et tout discours sont du Maître. Elle ne demande pas : quel savoir, de qui, pour qui, pour quoi faire ? Elle dit : le savoir, c’est le pouvoir. Elle condamne l’idée d’un savoir absolu — et elle la réaffirme, deux fois plutôt qu’une. Car de savoir absolu elle en possède un : c’est la pérennité de l’aliénation, de l’oppression, de l’État. (D’où et comment le sait-elle ? Elle ne le sait pas : elle l’a décidé.) Et, aussi, elle l’impute de mille et une façons au « Maître » : – « Qui dit pouvoir total… dit savoir total. » (Bernard-Henri Lévy). Elle ne se demande pas si un pouvoir et un savoir total peuvent jamais être autre chose qu’un phantasme. Elle accrédite ainsi à nouveau le mythe (du pur Foucault) d’un pouvoir omniscient et omnipotent.

Or ce mythe est évidemment ce que le pouvoir voudrait que les asservis croient. (Omniscience et omnipotence que Foucault ne place pas chez des individus mais dans cette mystérieuse entité : le « pouvoir » — ou « les pouvoirs », ou les « réseaux de pouvoirs ». Il y a donc, pour Foucault, dans l’histoire une instance impersonnelle de rationalité absolue. Hegel dépassé ? Rions plutôt.) Elle se donne un point de vue souverain d’où elle survole quelques millénaires d’histoire pour en sortir cette trouvaille : l’histoire n’a jamais été que pouvoir du pou- voir, maîtrise du maître, son état c’est l’État. Escamotés, le conflit actif qui déchire les sociétés « historiques » au sens étroit depuis qu’elles existent, leur contestation interne, la mise en question de l’imaginaire institué ; les sociétés sans État ; la naissance de l’État dans l’histoire. Impensables, la différence entre la monarchie asiatique, Athènes et Rome, le Saint-Empire, les républiques parlementaires, le totalitarisme moderne. Qu’est- ce qui donne donc la possibilité à Bernard- Henri Lévy de parler et de publier par exemple ? Comment se fait-il qu’il peut faire du marketing de « philosophie », au lieu d’être huitième parfumeur dans le harem d’un sultan — ce qui serait peut-être davantage dans « ordre des choses » ?

La nouvelle vague des divertisseurs ne se demande pas : comment le totalitarisme s’engendre-t-il effectivement ? En pillant sans vergogne ce que nous sommes quelques-uns à avoir élaboré depuis trente ans, elle y prélève en hâte quelques éléments dont elle déforme le sens pour affirmer : le totalitarisme c’est Marx, c’est Hegel, c’est Fichte, c’est Platon. Elle ne comprend ni ce que penser veut dire ni le rapport insondable qu’entretiennent pensée et réalité historiques. Détournant la critique de Marx que nous ayons faite dans une perspective politique, praxique, révolutionnaire — critique qui dégageait précisément l’héritage capitaliste, occidental, métaphysique dont Marx était resté prisonnier, donc : ce qui chez Marx restait en deçà d’une visée révolutionnaire [3] —, elle essaie d’en tirer cette conclusion absurde : c’est précisément en tant que révolutionnaire que Marx aurait engendré le Goulag. Mais d’où donc tirions-nous la possibilité d’une critique Révolutionnaire (ou même quelconque) de Marx ? Qu’est-ce qui nous a permis de dire tout cela — le « système », le « rationalisme », « économie », les « lois de l’histoire » — est, chez Marx, la rémanence de l’univers capitaliste ? Est-ce parce que nous prenions sur l’histoire occidentale le point de Vue de Dieu ou des Yanoama — ou bien parce que cette même histoire engendre une contestation interne incessante, qui, loin d’être simple résistance », a produit une visée et un projet de transformation radicale de l’institution de la société, et continue de les produire ?

Le mouvement ouvrier est amplement antérieur à Marx, et n’avait rien à faire de Fichte ou de Hegel. C’est Glucksmann qui reste désespérément un petit maître penseur en réduisant le projet révolutionnaire — un mouvement effectif qui dure depuis deux siècles — à quelques écrits datés et signés de philosophes. Et le mouvement continue lorsque les nouveaux divertisseurs juraient, pour la plupart, par Althusser ou par Mao, les Noirs, les femmes, les jeunes étaient déjà en mouvement. Lorsque la question posée est : non pas comment « remplacer le marxisme » mais comment créer une nouvelle relation entre le penser et le faire, comment élucider en fonction d’un projet pratique sans retomber ni dans le système ni dans le n’importe quoi, ils se réfugient dans une petite spéculation dogmatique, une série d’assertions pures et simples, qui n’est que le système du pauvre. Comme il y a un métier du plombier, il y a un métier de l’intellectuel ; ceux-ci -massacrent les auteurs (il y a dans Glucksmann des bourdes de première grandeur sur Marx, Freud et Cantor) et parlent à tort et à travers (lorsque Lévy affirme que « l’État totalitaire ce n’est pas les policiers mais les savants au pouvoir », il fait œuvre de mystificateur politique ; mais évidemment, si les Brejnev sont « savants », les Lévy peuvent être « philosophes »). Et d’où parlent-ils ? Glucksmann n’est pas un ancien zek ; et je doute que les zeks en aient après Fichte. Certes, mais il faut les éclairer. Les éclairer ? Vous voulez dire les maîtriser ? Quant à Lévy, la réponse est claire : il parle de partout et de nulle part. En tant qu’individu, il n’existe pas, dit-il, il est simplement façonné de part en part par le Maître — dont il utilise du reste le langage qui ne permet, dit-il, de dire rien qui ne soit du Maître. Mais, par ailleurs, il connaît le Bien et le Mal. Littéral. On ne sait pas quel fut le Serpent de cette Ève. (Clavel, peut-être ?)

Compilation, détournement et déformation des idées des autres, abondamment cités lorsqu’ils sont « fashionables », tus (ou cités « à côté » : procédé qui se propage) lorsqu’ils ne le sont pas. Dans l’accélération de l’histoire, la nouvelle vague des divertisseurs fait franchir un nouveau cran à l’irresponsabilité, à l’imposture et aux opérations publicitaires. Pour le reste, elle accomplit bien sa fonction. Ces clowneries ne dérangeront pas la « gauche » officielle : elles ne peuvent que la conforter et la rassurer. Le P.C. ou le C.E.R.E.S. trouveront facilement un jeune agrégé pour montrer sans peine l’inconsistance et la pauvreté de Lévy, Glucksmann, Lardreau, Jambet, etc., et, par là même, noyer beaucoup plus facilement le poisson. L’opération « nouvelle philosophie » joue en plein dans les intérêts des appareils vous voyez bien la qualité de ceux qui nous critiquent. La diversion — le decoy — aura bien fonctionné.

C.C

(…/…)

Seconde partie disponible ici


[1Par exemple, dans l’« Avertissement » et l’« Introduction » à « la Société bureaucratique », vol. I (coll. « 10/18 », novembre 1972).

[2Je compte en parler dans le prochain numéro de « Libre ».

[3Voir « Prolétariat et Organisation », « Socialisme bu Barbarie » n° 27 (1959), maintenant dans « l’Expérience du mouvement ouvrier », vol. II (10/18, 1974), et « Marxisme et Théorie révolutionnaire », « Socialisme ou Barbarie » nos 36 à 40 (1964- 1965), maintenant dans « l’Institution imaginaire de la société » (le Seuil, 1975).


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